ITW de Thomas PICHIERRI

Thomas Pichierri ou l’expérience luçonnaise

N2M. Luçon est désormais assuré du maintien. Depuis cinq ans au club, Thomas Pichierri apporte son savoir-faire. Gros plan ...

Installé en Vendée, depuis 5 ans, Thomas Pichierri est un joueur expérimenté, au sein d’une équipe luçonnaise, qui n’aura pas connu une saison facile. « On est assuré du maintien, depuis notre victoire au Pays des Olonnes. La poule était très homogène. Pas mal de pépins physiques nous ont empêchés de nous retrouver au complet, aux entraînements, pour bien préparer les matches. »

Mon premier club. « J’ai démarré à 6 ans au SC Le Mans, le club amateur du MSB. Difficile d’échapper au virus du basket. Ma mère jouait, j’habitais à 200 mètres de la salle. Je suis resté dans ce club très familial, jusqu’à 20 ans. »

Mon premier gros match. « J’ai bénéficié d’un petit temps de jeu, avec les pro du Mans, notamment en Coupe Korac. Mais le premier match important pour moi remonte à mon passage à Liévin. Nous devions affronter Lille, l’autre prétendant à la montée. Le coach adverse avait fait monter la pression, dans la presse. En face, il y avait David Barthélémy, que j’ai retrouvé ensuite à Luçon. Nous avons gagné, et ce fut une grande joie collective. »

Ma première montée. « Nous sommes justement montés en N1, à la , fin de cette saison-là, avec Liévin. Ça ne fut pas aussi facile que la montée en N2 avec Luçon, qui fut assurée dès février. Ça a été une grosse satisfaction collective et individuelle. Nous avions, de plus, fait un tour de Coupe de France à La Réunion, qui avait soudé le groupe. »

Ma première désillusion. « Ne pas avoir trouvé un club de N1, voire de Pro B, à l’issue de mes années de stagiaire pro, au Mans. C’est vrai que je n’avais pas d’agent. J’aurais voulu avoir la possibilité de m’exprimer. D’où ce sentiment de revanche, avec la montée de Liévin. »

Ma première blessure. « Une luxation à l’épaule, lors de ma dernière saison, dans le Nord. C’était l’avant-dernier match, à Salon-de-Provence, à 20 secondes de la fin. Je venais d’être papa, et je n’ai pas pu prendre mon enfant dans les bras, pendant un mois et derni ! »

Réagir à cet article - Levas - 20 avril 2012