Les matches du 30 octobre par OF et SO !

Pornic – St Médard : 58 - 78

Pornic lâche en toute fin de match après avoir bien tenu face à Saint-Médard, second du classement. Un début de match timide des deux équipes qui se traduit par beaucoup de shoots ratés et de nombreuses pertes de balles de part et d’autre (12-10, 10’). Les deux équipes restent aux coudes à coudes (17717, 13’puis 22-22, 17’).

Les locaux rejoignent les vestiaires avec quatre points de retard sur leur adversaire. La présence de Lionel Laout sur le banc, suite à une entorse à la cheville la veille à l’entraînement, se fait cruellement ressentir dans l’effectif pornicais.

« Les douze pertes de balles de Saint Médard en première mi-temps n’ont pas débouché sur des paniers, on fait des mauvais choix en attaque• », s’indigne Yves Ehret. Les Maritimes jouent plus à l’intérieur à l’image de Hane, huit points en dix minutes. Cela leur permet de mener de quatre points (39-35, 25’) avant que les joueurs de Cyril Marboutin ne recollent (45-45,28’).

Comme à son habitude lors de ces derniers matchs, Pornic lâche dans le dernier quart-temps, ce qui a le don de déplaire à Yves Ehret : « On ne défend pas et on lâche, j’ai dû mal à comprendre. » Saint-Médard corrige Pornic d’un sévère 28-11 en dix minutes. De nombreuses pertes de balles ont été bien exploitées par les visiteurs et notamment par Besse, qui inscrit neuf points dans le dernier quart-temps. Cruelle défaite pour les coéquipiers de Cédric Brément qui avaient pourtant tenu la dragée haute à son adversaire.

PORNIC - SAINT-MÉDARD : 58-78. (12-10, 12-18,23-22, 11-28). Arbitres : MM. Humeau et Addala.

PORNIC : Hane 16, Vachin.13, Leclesve 13, Tamic 5, Gomez 5, Brément 4, Lussaert 2. Entr. : Yves Erhet.

SAINT-MÉDARD : Owona 18, Bessel 11, C. Beesley 9, Benoit 8, Preira 8, Darnauzan 8, K. Beesley 7, Ducard 6, Ortiou 3. Entr. : Cyril Marboutin.

Rupella s’impose dans la douleur

Si Rupella Basket a gagné hier, la manière, notamment dans le dernier quart-temps, a déçu.

Sur trois succès de rang avant cette rencontre, les joueurs de la cité portuaire ont poursuivi leur dynamique en s’imposant, dans la douleur, contre Carquefou. C’est un Rupella Basket version Diesel qui entamait la rencontre. En panne d’intensité, les joueurs de Grégory Thiélin ne créaient pas l’écart (7-4, 2e ; 10-12, 5e).

Il fallait attendre la fin du premier quart-temps pour voir les Rochelais se détacher. Par deux fois, en toutes fins de possessions, Iglesias et Bonnelalbay scoraient à 3 points (23-17, 10e). Les Maritimes avaient, clairement, passé la vitesse supérieure et Carquefou encaissait un cinglant 11-0 (28-17, 12e).

Du côté des joueurs de Loire-Atlantique, la meilleure arme offensive (Rektus, 3e meilleur scoreur de la poule) était muselée par les intérieurs Bleu et Blanc. Avec un Dahbi convaincant sous les cercles (12 points à la mi-temps), les partenaires de Sylla tenaient le bon bout (32-19,14e ; 38-21, 16e). Seul bémol de ce premier acte, les fautes sifflées contre les Rochelais. Bonnelalbay, Zoé et Massoubre étaient déjà à trois fautes à la pause (46-29, 20e).

Greg Thiélin voulait, lui, voir de la maîtrise durant la seconde période. Habituées à des entames plus qu’hésitantes depuis le début de la saison, ses ouailles devaient rectifier le tir. Mais une fois encore, les Maritimes avaient du mal à se remettre dans la partie. Les Maritimes se fragilisaient en multipliant les initiatives douteuses et Carquefou se rapprochait dangereusement (50-44, 27e).

Errance en fin de match

Les hommes de Kériquel gâchaient, même, des tirs ouverts. Il fallait une étincelle pour relancer la machine dans le camp maritime. Zoé s’en chargeait en défiant son vis-à-vis et en claquant un dunk. Mais avec seulement 9 points inscrits dans le 3e quart-temps, la production des protégés de Thiélin laissait dubitatif (55-47, 30e). Les Rochelais déjouaient dans le 4e quart-temps (faute antisportive pour Bonnelalbay, des choix pas très cohérents). Carquefou avait les possessions de balle pour faire la course en tête, en vain (55-53, 34e).

Si Zoé inscrivait 5 points bienfaiteurs, Rupella Basket était encore en souffrance (66-63, 36e). Carquefou n’était sûrement pas avant-dernier pour rien car les Carquefoliens gaspillaient des situations ultra-favorables en fin de partie. C’est, finalement, sur la ligne des lancers francs que les Rochelais s’imposaient (75-66, 40e).

Rupella a deux visages

Le jeu rochelais s’est affaissé après un 1er acte séduisant. Rupella Basket a, certes, gagné (comme tous ses concurrents directs) mais le contenu de la rencontre n’a, lui, pas séduit. Face à l’avant-dernier, chacun était, pourtant, en droit d’attendre une production bonifiée de la part des Bleu et Blanc.

Si le premier acte avait laissé présager d’une belle soirée, la seconde période, chaotique, a embrumé l’impression générale. Grégory Thiélin le reconnaissait. « On gagne la première mi-temps et Carquefou la deuxième ». Joueurs blessés, semaines d’entraînement qui ne se font pas au complet, les Rochelais ont des circonstances (pas des excuses) à faire valoir. Tout cela explique, en partie, le fait que Rupella ne joue, pour l’instant, que par intermittence. Samedi, s’est ajouté un autre casse-tête. Les fautes se sont amoncelées sur les Maritimes (Bonnelalbay, Zoé et Massoubre à trois fautes à la mi-temps). « Difficile à expliquer, ça vient peut-être de notre manière de défendre. On a eu du mal dans les duels », glissait l’intérieur Jawad Dahbi.

Koïta muselé

Les joueurs de la cité portuaire livraient, donc, une partition tout en nuance. Ronronnants durant les huit premières minutes, les Rochelais accéléraient dans les dernières secondes (2 tirs extérieurs signés d’Iglesias et Bonnelalbay, 17-17, 19e ; 23-17, 10e).

Un effort prolongé dans le second quart-temps puisque Massoubre et Dahbi se chargeaient de faire fructifier l’avance (28-19, 13e ; 36-19, 15e). Rapidement décalé vers le poste 3 (ailier) en raison des fautes de ses partenaires, Dahbi disséquait sa rencontre : « Je n’ai pas de préférence, j’aime bien l’alternance et j’ai vite retrouvé des repères. J’avais la chance de débuter dans le 5 de départ et d’avoir plus de temps de jeu. J’ai essayé de faire du mieux possible ». Nettement devant à la pause (46-29, 20e), les Rochelais auraient pu, alors, dérouler.

Sauf que les partenaires de Sylla semblent aimer les scénarios tortueux. « On se fait peur tous seuls encore une fois car nous sommes mal rentrés dans la seconde période. On ne parvient pas à gérer nos temps faibles et on subit des séries de points. Même si on tente de se corriger, il y a encore un peu trop d’initiatives individuelles quand l’équipe va moins bien », pointait Jérôme Zoé. Dahbi venait au relais. « Nous avons des sauts de concentration et dans ces moments-là, on se perd dans nos systèmes ». Pénalisée par les fautes, la défense des maritimes faisait relâche et Carquefou revenait (50-48, 28e). Habitué à se gaver de points depuis un mois, Aba Koïta (4 pts) était muselé. « Carquefou a coupé nos relations avec Aba et ce sont les extérieurs qui ont eu les clefs », expliquait Dahbi. Zoé, titularisé, apportait un peu de sérénité avec un dunk rageur, un tir à 3 points et des lancers francs réussis. Un total de 9 points inscrits à des moments cruciaux (66-62, 35e). L’ensemble restait néanmoins bancal car les visiteurs avaient les opportunités pour prendre les rênes. Maladroits, les Carquefoliens n’allaient pas reproduire ce qu’avait réussi Hagetmau. Cette fois, Bertrand Navarro évitait des lendemains douloureux en réglant le sort de la partie sur la ligne des lancers francs (75-66, 40e).

Pau N-E a donné le bâton

Auteurs d’une entame trop mollassonne, les Palois ont couru après le score toute la partie. En panne d’adresse, ils s’inclinent logiquement. Voilà un match que les Palois voudront sans doute revoir à la vidéo. Pour mettre le doigt sur ce qui les sépare d’une équipe candidate à la N1 comme Cognac. Ils verront que la marge n’est pas immense mais qu’il leur manque ces petits riens qui font au bout un gros plus.

S’ils ont encore les DVD en magasin, ils feraient bien de regarder un de leurs matchs de la saison dernière. Pour se remémorer la façon dont ils essoraient leurs adversaires. La marque de fabrique de l’Élan Pau Nord-Est, c’était la défense. Ça ne l’est plus.

Samedi soir, les Palois ont signé dans ce domaine une entame calamiteuse en terme d’engagement et d’intensité. À chaque attaque, Cognac marquait. Aucune contestation, aucune agressivité. Beaucoup trop permissifs, les hommes de Trouillet ont regardé le score défiler (4-17) avant que Nicolas Hontas, apportant son énergie des deux côtés du terrain, ne stoppe l’hémorragie (12-17).

Dans le deuxième quart-temps, Camille Eleka mettait les extérieurs palois au supplice avec des pénétrations tranchantes et un panier de loin. Avec l’aide du meneur Jonathan Godin (deux paniers primés), l’ailier créait un nouveau break (21-35, 15e). Pau Nord-Est musclait à enfin sa défense et confiait les ballons à Rémi Lesca et Miguel Buval, très efficace près du cercle, pour limiter la casse à la mi-temps (34-41).

À la reprise, le duo était encore chaud et ramenait son équipe tout près de Cognac (45-49 puis 49-51). Mais Nicolas Kaczmarow, derrière la ligne, et Cédric Bertorelle, en contre-attaque, donnaient un coup de reins qui permettait aux leurs d’entamer le dernier quart-temps avec un petit pécule (51-56).

L’expérience a parlé

Une marge vite effacée par Romain Hillotte (57-57). Cognac ne paniquait pas et élevait son niveau de jeu. Mathieu Bigote prenait les choses en mains (59-66, 34e). Florian Lesca tentait de lui porter la réplique mais connaissait une vraie faillite dans les tirs (2/13). C’est l’autre Lesca, Rémi, qui rapprochait une dernière fois les Palois (65-66, 36e).

Derrière, Ian Caskill et Cédric Bertorelle faisaient parler leur métier : le pivot, dominé jusqu’ici par un excellent Miguel Buval, plaçait deux hooks au-dessus du Palois ; l’ailier scorait à trois points et allait chercher des lancers pour faire la décision (69-77), Godin finissant le travail sur la ligne et laissant Pau NE méditer sur son entame mollassonne.

« Quatre victoires, ça aide »

Hubert Eïto, manager du CBB, apprécie l’évolution de l’équipe qui a décroché, samedi, une quatrième victoire de suite.

L’équipe de Philippe Maucourant, le coach cognaçais, s’est imposée pour la quatrième fois consécutive samedi soir. Cette fois-ci, ce sont les Béarnais de l’Elan Pau Nord Est qui font les frais de la montée en puissance du CBB. Observateur privilégié, Hubert Eïto le manager, porte un regard exigeant sur l’évolution du collectif charentais.

« Sud Ouest ». C’est la quatrième victoire du CBB de suite, à l’extérieur qui plus est. On imagine votre satisfaction…

Hubert Eïto. C’est un peu mitigé en fait. On est toujours perfectionniste : on a toujours des manques, notamment dans notre capacité à tuer les matches. On parvient à porter des écarts conséquents, l’équipe était à plus 15 dans le premier quart-temps, et puis tout d’un coup, on laisse l’adversaire revenir. Il y a trop de relâchement. Et pourtant, offensivement et défensivement, on est dans les objectifs que l’on s’était fixés avant le match.

L’équipe tombe dans la facilité ?

Peut-être, les gars voient que ça se passe bien. Pourtant, c’est à partir du moment où on creuse un premier écart qu’il faut appuyer pour l’augmenter. On ne le fait pas encore. Dans ce championnat, on tombe sur des équipes qui ont du bide, qui s’accrochent, mais samedi soir, il y avait du talent.

Quel regard portez-vous sur la montée en puissance du CBB ?

La mayonnaise commence à prendre. Le groupe existe : les joueurs vivent bien ensemble, on le voit. C’est un vrai groupe : ils échangent, ils discutent. C’est tout le travail de Philippe (Maucourant) qui paie et qui trouve sa logique.

Au-delà des adversaires, qu’est ce qui fait que Cognac a trouvé la clé à l’extérieur ?

Il faut admettre que Luçon ou Pau, ce sont des équipes qui jouent au basket. Ce n’est pas comme Garonne : sans leur faire injure, c’est le vice par excellence. C’est différent.

Selon vous, dans quel secteur peut progresser le CBB ?

J’insiste, mais c’est dans la capacité à tuer les matches. Les joueurs ont la capacité à le faire. C’est ce qu’ils ont fait contre Pornic. Il ne faut pas laisser d’espoirs aux adversaires. C’est là qu’il y a du travail. Avec notre planification du travail physique, je pense que l’on sera mieux que des équipes comme Garonne qui vont commencer à souffrir.

Quatre victoires consécutives, les effets commencent-ils à se faire ressentir avec des joueurs plus détendus ?

Oui, mais il ne faut pas oublier que nous sommes attendus partout. Les équipes contre lesquelles nous jouerons feront toujours leur meilleur match de l’année contre nous. Après le fait de gagner des matches favorise évidemment l’homogénéité du groupe. Quatre victoires, ça aide. Mais je pense qu’il faut attendre les deux prochaines étapes : le match à Saint-Médard et la réception d’Hagetmau. C’est une histoire de patience.

Curculosse sauve l’ASCH sur la sirène

Les Chalossais, en difficulté tout le match, s’en sortent grâce à un tir impossible de leur meneur.

Si une saison de basket est ponctuée de hauts et de bas et notamment d’un match « catastrophe », eh bien l’ASCH l’a déjà coché sur son calendrier depuis samedi. Car Cahors a bien failli venir créer la surprise en terre chalossaise et empocher sa première victoire. Mais le sort en a décidé autrement…

Si les premières minutes laissent augurer de bonnes prédispositions, 6-0 à la 2e, la suite va s’avérer beaucoup plus compliquée. Le jeu est brouillon de part et d’autre et les Landais ne sont pas dans le rythme. Encausse, trop souvent seul, fait un festival : 8 points consécutifs dont deux triples et Cahors prend les commandes de la partie (14-17 à la 8e). Porcher l’imite d’un missile à 8 m pour basculer en tête à la première bouée. Dès lors, les défenses prennent le dessus sur les attaques, les pertes de balles et les mauvais choix se succèdent. L’ASCH est trop amorphe pour espérer inquiéter son adversaire qui garde la tête aux citrons (33-35).

On se dit que le réveil des blancs d’un soir va sonner dès la reprise, mais il n’en est pas du tout de la sorte. Ils ne trouvent aucun rythme, sont de plus maladroits dans la finition, et laissent Couret et consorts pour Cahors leur faire la pige (41-47 à la 27e). C’est alors qu’à la 30e, les locaux se lancent dans la bataille, amorcés par la « vieille garde ». Sentout, d’un rebond offensif acrobatique, remet pour la première fois, à la 33e, les compteurs à zéro (52-52). Lespiaucq par 2 fois à 6,25m et en pénétrations, Renaud impérial aux rebonds, ainsi qu’une défense de fer, et les hommes de Fred Lanave attaquent la dernière minute à +6 (64-58). Un suspense intenable

À 36 secondes du terme et 66-60, on croit la messe dite. C’est alors que Couret transforme un triple ! Et la possession suivante, Renaud fait commettre une faute et se présente sur la ligne de réparation : il rate ses deux lancers francs et Couret, encore lui, remonte la balle et prend une nouvelle fois un tir longue distance. Ficelle ! En moins de 30 secondes, Cahors égalise à 66-66 à 5 secondes du final ! Lanave prend son ultime temps mort, pour tenter d’éviter la prolongation : Curculosse, discret jusque-là, s’en va dans une chevauchée fantastique ; il s’arrête à 8 m et tente le shoot de la dernière chance : la balle s’élève, la sirène retentit, tout le public et le banc horsarrois sont debout et retiennent leur souffle. Le ballon fait trembler les filets ! Incroyable dénouement pour l’ASCH qui a dû sortir ses tripes dans le money-time pour gommer toutes les imperfections et approximations de la partie. Certes la copie est pâle, mais l’essentiel est assuré, les deux points de la victoire.

Auch et les fantômes de la salle Mathalin

Les Auscitains, trop tendus, s’inclinent pour la troisième fois de la saison à domicile.

Décidément, Auch BC, en ce début de saison, n’est pas bien dans ses baskets lorsqu’il évolue à domicile. Malgré un match plein mais avec trop de maladresse (37 % de réussite aux tirs), la sentence pour une troisième fois se solde par une défaite.

Certes, Hagetmau-Doazit, coleader avec quatre autres formations, n’était pas le premier venu avec ses quatre doubles mètres dont l’excellent Xavier Pugnière, qui fera les pires misères à la défense locale en inscrivant 23 points.

Les Auscitains hormis les quinze premières minutes ont en fait subi le rythme imposé par les Chalossais lesquels n’ont pas connu le moindre fléchissement. Ce qui n’a pas été le cas des locaux qui ont essuyé un gros passage à vide fatal en encaissant un 15 à 0 en fin de première mi-temps. Du coup, Auch s’est épuisé pour se refaire une santé mais les ultimes forces jetées dans la bataille pour l’emporter en fin de match se sont avérées insuffisantes.

Trou noir

D’entrée, Auch rentre de la meilleure des façons dans la rencontre par un dunk de Simon Chaléat. Les visiteurs pris à la gorge s’en remettent à leurs extérieurs Florian Darrigand, Dahbi Nasri et Maxime Bayle qui arrache l’égalisation sur un tir primé (15 à 15, 8e). Sous l’impulsion de ses deux meneurs de jeu, Julien Agostini et Dimitri Salles, l’ABC accélère le rythme du match et prend un véritable ascendant sur les Chalossais qui encaissent un 6 à 0 (35 à 25, 15e). Mais Auch dès lors connaît un véritable trou noir où même les paniers les plus faciles ne rentrent pas. La défense du HDC y est certainement pour quelque chose. Les visiteurs déploient un véritable pilonnage qui se traduit par 15 points inscrits contre rien d’encaissé (35 à 40, 20e). Un débours de 5 points pour les Gersois à la pause, ce qui en somme n’est pas grand-chose avant d’aborder la seconde mi-temps.

À bout de souffle

Le troisième quart-temps n’est pas à mettre dans les annales des deux clubs tant celui-ci fut émaillé de nombreuses maladresses, notamment aux shoots. Une désolation qui se traduit par un 13 à 8 en faveur des Auscitains, qui arrachent l’égalisation sur un tir de Cédric Leuly (48 à 48, 30e).

Les 7 points d’affilée inscrits par Xavier Pugnière redonnent des couleurs au HDC qui a enclenché la vitesse supérieure. Et après l’excellent travail de Xavier Pugnière, les deux meneurs, Julien Valverde et Florian Darrigand, sur lancers francs mettent à genou une formation d’Auch qui a touché ses limites.

Le GAB inarrêtable

Nouveau succès des Jaunes samedi, dans leur salle. Ils consolident leur deuxième place.

La version 2010 de la venue du Stade Montois n’a pas dérogé à la règle. Il n’y a même pas de round d’observation, le duel annoncé entre Boulefaa et Ganmavo est bien là ce qui permet d’ailleurs au géant garonnais, qui aime particulièrement ces défis, de s’illustrer sur les premiers ballons et de permettre aux siens de se mettre sur les bons rails.

Menville et Delhorbe prennent le bon wagon : 8-0 (4e). La réaction landaise vient de Danthez mais Boulefaa remet le couvert par un tir suivi de son lancer franc. La partie semble facile mais Dossarps montre ses aptitudes à la pénétration et recolle au score.

Il faut la rentrée de Lhomond, toujours aussi efficace en défense, pour refaire le break. Après la pause, le GAB encaisse 2 paniers avant de réagir par Lhomond qui, à lui tout seul, enfonce le clou par ses tirs, ses interceptions et ses passes lumineuses. L’espace de quelques minutes, il est sur tous les ballons et oblige son coach Levaleur à prendre un premier temps mort qui ne change rien. Après avoir encaissé un 14-2, les Montois voient Claude se régaler de loin et sont proches de l’asphyxie. Mikaël Levaleur prend un second temps mort. Diasse commence alors à prendre ses responsabilités pour revenir mais Menville veille au grain, l’écart reste de 12 longueurs aux citrons.

Marboutin en forme

A la reprise, Boulefaa trouve ses marques dans la raquette mais se retrouve bien seul. La défense des visiteurs se resserre et empêche les relations gabistes. Lesbarrères et Laffitte en profitent pour montrer leur adresse et refaire leur retard. Menville tente bien de tenir la baraque mais Diasse enquille lui aussi, permettant aux siens de réduire l’écart à 4 points sur le buzzer.

Jullian Marboutin

La tension est palpable côté GAB car l’avance a fondu mais c’est là que Sébastien Boutin sait pouvoir compter sur des individualités solides. Jullian Marboutin prend alors le match à son compte : « Les petits bobos sont là mais à ce moment, je me sentais bien. Je sortais du banc et dans l’euphorie, tout le monde s’est mis à bien jouer. C’est vrai que je marque mais ce soir c’est tombé sur moi, ce ne sera pas tous les samedis comme cela ». Le meneur garonnais enchaîne une interception et sa contre-attaque, un triple derrière et provoque la faute sur l’attaque suivante. Le Stade Montois qui était revenu à 2 points se retrouve à 9 longueurs et se lance dans un jeu de fautes pour couper le chronomètre et obliger les locaux à de nombreux lancers francs.

Dabadie a manqué

A ce jeu, Delhorbe ne se fait pas prier et réussit 5 de ses 6 dernières tentatives, le tout ajouté à Cyril Lhomond qui emprunte le dernier ballon pour coiffer des Montois incapables de passer devant. « L’absence d’un meneur d’expérience comme Mathieu Dabadie, pèse quand on revient à la fin. On perd nos 4 derniers ballons d’attaque, ce n’est pas rien », conclut Mickaël Levaleur, le coach montois.

Sébastien Boutin était quant à lui « très satisfait. On savait que ce serait très compliqué mais la défense a tenu et on voit que tout le groupe est présent, c’est de bon augure pour la suite ».

Réagir à cet article - Levas - 1er novembre 2010