OF 09/03/2015 : Luçon l’emporte de justesse, Belleville échoue sur le fil
Trophée Coupe de France (8e de finale). En s’imposant face au leader de la poule B, les Luçonnais restent les seuls Vendéens désormais encore en lice. Les 15 points de bonus des Bellevilloises n’ont, par contre, pas été suffisants.
Luçon (NM2) - Caen (NM2) : 74-72
« Je connaissais quelques joueurs et le coach, et je savais que Caen venait là pour gagner. » C’était compter sans la ténacité des Luçonnais qui, après avoir pris une longueur d’avance, ont su la conserver toute la première mi-temps, avant de l’emporter de justesse dans les dernières secondes. « C’est le match le plus abouti de la saison, témoigne Laurent Hays. En plus de la satisfaction d’avoir battu une grosse équipe, Luçon a montré du contenu. Chaque joueur a su être entreprenant et prendre ses responsabilités. On est resté solides jusqu’à la fin. » Une bonne prestation qui « valide le travail effectué depuis le mois d’août », et une excellente opération sur le plan comptable. Toujours en lutte pour le maintien, cette victoire donne aux Vendéens un point au classement en championnat. « J’espère qu’on n’en aura pas besoin pour assurer le maintien, mais pour ça, il faudra maintenant confirmer cette prestation dans les prochains matches face à Dax et Toulouse », les deux adversaires directs qui n’affichent désormais plus qu’un seul point d’avance au classement.
Belleville (N3F) - Argenton/Thouars (N1F) : 81-83
« C’est de ma faute. Avec un meilleur coach on passait... » Plus que satisfait de la prestation de ses protégées, Jean-Baptiste Dieulangard semblait moins élogieux sur son propre coaching. « Je fais un mauvais choix en changeant de défense sur la dernière balle (81-82, 39’) et ça nous coûte le match. » Un jugement pour le moins sévère, pour celui à qui le club doit sans doute ses deux plus belles saisons. D’autant qu’avec un si faible écart, un simple panier manqué ou les trois lancers francs ratés dans le dernier quart pourraient tout autant justifier la défaite.
Intensité et combativité
« Les filles ont livré un grand match dans l’intensité et dans la combativité », concède le coach. En particulier Chloé Soulard (20 points) et Sylvaine Grelier, à qui Belleville doit la moitié de ses rebonds. Les autres n’ont pas manqué non plus d’adresse ni de présence en défense. Assez pour faire jeu égal pendant quarante minutes avec le leader de N1. Avec leurs 15 points de bonus, compte tenu de la différence de niveau entre les deux équipes, les Bellevilloises ne sont pas passées loin de l’exploit. Elles ont aussi montré leur capacité à pouvoir monter en puissance face à des adversaires plus forts. Un potentiel qu’elles ne devront pas manquer de démontrer une fois encore, le week-end prochain face à Cholet, si elles ne veulent pas partir les mains vides au Final four.