OF 16/11/2014 : Toulouse - Luçon : 73-67

Outre le mano a mano -hypothétique, au demeurant- entre les deux « pointures » croates (Marko Sandric d’un côté, Denis Vrsaljko, le géant barbu de la délégation visiteuse, de l’autre), cette confrontation aux allures de quitte ou double entre « simples » candidats au maintien ne manquait pas de susciter son lot d’intérêt. Et à juste titre tant, à force de pénétration à l’intérieur des Vendéens, le promu cher au bon président Laperche, oppose sa vitesse d’exécution. Le chassé-croisé s’engage, qui voit Luçon, un moment mené de neuf longueurs (19-10) malgré une entame tonitruante (4-0), virer en tête à la fin du premier acte.

Dix minutes plus tard, c’est l’inverse mais le ballottage synonyme de suspense n’en garde pas moins l’ensemble de ses prérogatives. Et lorsque la parité est encore et toujours de mise au milieu du troisième quart-temps (45-45), on se dit que la décision va intervenir au niveau du surcroît de précision des missiles expédiés aux abords de la limite fatidique. Différentiel en termes de profondeur de banc oblige. Bien vu. Si Trohel, le capitaine luçonnais, manque la cible, son homologue toulousain Lucas Thiry, lui, l’ajuste au millimètre dans une position pourtant délicate. Soit un mini-break de sept points (59-54, puis 61-54) qui suffit à conforter le léger ascendant pris au rebond. Tout au plus les protégés de Laurent Hay, de nouveau maintenus à distance respectable (63-54), ne pourront que réequilibrer la tendance (67-65) sans pouvoir l’inverser radicalement.

TOULOUSE - LUÇON : 73-67

(19-22, 16-12, 17-18, 21-15).

Arbitres : MM. Malphettes et Faucon.

TOULOUSE : Ostric (11), Argueil (4), Idomenée (7), Tajan (17), Hue (4), Thiry (cap, 7), Dabadie (8), Bonnelalbay (9), Sandric (2), Molas (4).

LUÇON : Trohel (cap, 12), Durand, Barakou (9), Poupet, Baikova (11), Vrsaljko (15), Grimaud (4), Joneliunas (4), Bruyère (8), Jeanville (4).

Réagir à cet article - Trompette - 24 novembre 2014