Revue de presse de la 16ième journée
Pornic n’y est plus (Ouest-France du 13 janvier)
Pornic - Luçon : 83-96. Les Pornicais ont fait illusion pendant 20 minutes face à Luçon, puis se sont effondrés.
Sur le papier, les choses sont claires avant le coup d’envoi de la rencontre : Luçon est a priori meilleur que Pornic. Les hommes d’Yves Ehret le savent, et le sentent dès l’entame avec de grosses difficultés pour passer la défense luçonnaise. Seule possibilité, chercher la faute ou shooter de loin, quand Luçon de son côté trouve le panier rapidement, en contre attaque.
Malgré les difficultés Pornic tient bon la barre et fait même plus que tenir le choc, les" Reds » font un temps jeu égal avec Luçon lors du premier quart-temps, prenant même l’avantage dans les premières minutes. Deux paniers à 3 points plus tard pour Luçon, les pendules sont à l’heure (24-24).
Le deuxième quart-temps reprend sur le même.rythme, avec deux jeux plutôt équilibrés. Pornic y croit quand Luçon à son petit coup de mou, mais les Luçonnais, meilleurs au shoot et au rebond, se reprennent dans le money time et prennent l’avantage à la mi-temps (45-48). Si Pornic a pu faire illusion les 20 premières minutes, la seconde période va être un cauchemar. 16 points marqués seulement dans le 39 quart-temps, quand les Luçonnais en mettront 23, l’écart se creuse et le « basket à papa " est à la peine face au basket champagne proposé par les Vendéens.
On craint le pire en fin de rencontre, Pornic étant complètement absent et maladroit surtout sur ses shoots. Luçon fait le show et enfonce un peu plus le clou. Il faudra un sursaut d’orgueil de la part de Laout et Vachin pour limiter la casse. Pornic commence à défendre à deux minutes de la fin. Bien trop tard pour espérer autre chose qu’une lourde défaite.
L’entraîneur Yves Ehret ne pourra que constater la déroute de son équipe en fin de match : « ce n’est pas une -défaite, c’est une déroute, il n’y a plus de solidarité, plus d’âme dans mon équipe. On ne défend pas, on attaque mal, on fait les mauvais choix, il n’y a plus de gnaque. J’ai du mal à comprendre, je ne sais pas ce qui se passe, si on continue à jouer comme ça, on est parti pour jouer en Nationale 3 la saison prochaine. va falloir se relever très rapidement »
PORNIC - LUÇON : 83-96. (24-24 ; 45-48 ; 61-71 ; 83-96). Arbitres : MM. Bansard et Chajiddine.
PORNIC : Laout 22 ; Montout 5 ; l.eclesve ;’ Brement 5 ; Blondet 6 ; Vachin A 3 ; Kodjo-Sitchi6 ; Vachin J 29 ; Joneliunas 7. Entreîneur : Yves Ehret ) LUÇON : Bocquier 5 ; Dacourt 13 ; El Khdar 18 ; Vatin ; Kossangue19 ; Grimaud 1 ; Retkus 22 ; Borval 8 ; Soufou 10. Emtelneur : Laurent HAY.
Les Olonnes arrachent la victoire (Ouest-France du 13 janvier)
N2M. Pays des Olonnes - Brissac : 74-71. Menés pendant l’essentiel de la rencontre, les Vendéens ont sur renverser la vapeur.
Après avoir été menés péndant une bonne partie de la rencontre, les Vendéens sont parvenus à renverser dans la dernière minute une situation qui paraissait bien compromise. Devant une forte assistance, les visiteurs, bien emmenés par Macé, prenaient le meilleur départ (2-8 à la 3’). Le POB avait bien du mal à s’approcher du panier adverse. Deux éclairs de Stipanovïc permettaient aux locaux de réduire la marque (11-12 à la 8’).
Les visiteurs poussaient un nouveau coup d’accélérateur dès le début du deuxième quart-temps (15-21 à la 12’). Grâce à leur qrosse-défense, les Olonnais stoppaient vite l’hémorragie. Le compteur point s’affolait de part et d’autre (29-30 à la 16’). Plusieurs contres avec Erwan Mourier à la conclusion, plaçaient le POB en tête, pour la première fois de la partie (31-30 à la 17’). Brissac s’en remettait à Devanne et trois tirs d’affilée à trois points pour recoller les morceaux. Les deux équipes restaient au coude- à-coude pendant une bonne partie du troisième quart-temps, les locaux s’appuyant notamment sur Stipanovic , plus en réussite (51-50 à la 26’). Les débats devenaient très physiques entre deux équipes soucieuses de leur assise défensive. Tendue et crispée, la rencontre était émaillée de nombreuses fautes. Le POB ne semblait pas trouver le second souffle dans les dix dernières minutes.
. En manque d’adresse, les Vendéens étaient distancés par leurs adversaires qu’on pensait se diriger vers uri succès (57-56 à la 34’). C’était sans compter sur les locaux qui dans un ultime sursaut d’orgueil, avec un Wilson décisif, arrachaient la victoire dans la dernière minute.
PAYS DES OLONNES - BRISSAC : 74-71. (15-15,39-38,55-57). Arbitres : MM. Authier et Fouillet.
PAYS DES OLONNES : Tribodet 4, E.Mourier 11-, Perrocheau 2, Wilson 9, Stipanovic 19, Boulin 10, M.Boutry 13, Radojevic 4, B.Boutry 2.
BRISSAC : Mouchi 2, Maleyran 13, Macé 15, John 6, Devanne 13, Zekovic 8, Zoric 15.
Le leader s’impose à l’usure à Mitterrand 87 à 95. (Site du Stade Montois)
Désireux à la fois de confirmer leur performance dans l’île de Ré mais aussi de prendre leur revanche du match aller perdu de peu en terre Lourdaise, les Montois prennent la rencontre par le bon bout sur un triple de Valverde et contrarient les montées de balles rouges par une défense de fer. Mais les Bigourdans laissent passer l’orage et reviennent au score par leur Américain Freeman auteur des 8 premiers points de son équipe pendant que Ragauskas, pas en réussite, retourne sur le banc et Mauvoisin le supplée dans l’exercice à 3 points. Les débats sont équilibrés et la première bouée est atteinte sur un score de parité : 18 partout à la 10è. Dès le début du second acte, les jaunes infligent un 5 à 0 au leader qui ne trouve de solution offensive que par Freeman. La flèche Tajan donne le tournis à ses défenseurs et l’écart atteint la barre des dix points (32 à 22 à la 15è). C’est alors que le sniper Balte trouve enfin la mire après cinq échecs consécutifs et inscrit 11 points de rang pour ramener les siens dans la course (36 à 35 à la 17è). Dabadie lui répond par un triple que le meneur Daube annule par un improbable tir à 9 mètres. A la mi-temps (44 partout) tout reste à faire. De retour des vestiaires, les Montois font feu de tout bois. Tajan transperce la défense Bigourdane pour aller inscrire un panier impossible avec la faute. Diassé y va de son triple et l’écart grimpe à nouveau en faveur des locaux qui étouffent les velléités offensives adverses : 64 à 53 à la 28è. C’est alors que survient l’un des tournants du match : l’expérimenté Ragauskas (34 ans) vient percuter Tajan l’épaule en avant mais ce dernier est sanctionné alors que le passage en force semblait évident. La faute technique qui en découle offre quatre lancers au capitaine Bigourdan qui relance ainsi son équipe. Cependant, Ruiz vient à point nommé à la conclusion d’actions offensives locales pou maintenir un écart de huit points à la dernière bouée : 66 à 58 à la 30è. Dès le début du dernier acte, Barrouillet redonne dix points d’avance aux Montois en percussion. Mauvoisin revient enfiler deux perles primées imité par Daube puis Boudjeddou qui profitent de la baisse de garde des jaunes. Dabadie a beau leur répondre par deux tirs bonifiés, il ne peut empêcher l’égalisation à 74 partout à la 35è. De retour aux affaires, Ragauskas place les siens en tête alors que les Montois insistent au près en faisant tomber la 5è faute au géant Gïaïmo. Les supporters Montois croient alors que le plus dur est fait. Hélas, Ganmavo échoue par trois fois sur quatre sur la ligne de réparation alors que Ragauskas inscrit un nouveau triple (78 à 84 à la 37è). Les Montois se ruent à l’assaut de la forteresse rouge où Freeman fait office de pompier de service et recollent par Dabadie (85 à 86 à la 38è). La maîtrise Bigourdane fait alors la différence et Daube inscrit un panier heureux assorti du lancer bonus (85 à 91 à 30 secondes du buzzer). La messe est dite et les dernières tentatives locales sont vaines.
Les réactions : Philippe Carrère, coach du Stade Montois.
"Ce soir, nous avons bousculé avec le leader pendant plus des trois quarts de la rencontre mais il a su trouver la parade par des joueurs issus du banc comme Mauvoisin ou Boudjeddou. Cette défaite nous replonge en position délicate au classement. Heureusement que les autres résultats de la soirée nous sont plutôt favorables avec les défaites de Rodez et Pornic à domicile. Notre avenir risque de se jouer en février avec la réception de Pornic le 2 puis le déplacement à Dax Gamarde qui sont des adversaires directs pour le maintien."
Lieu : Espace Mitterrand. Spectateurs : 700. Arbitres : Huet et Marbat. Mi-temps : 44 partout. Scores par quarts temps : 18 - 18 ; 26 - 26 ; 22 - 14 ; 21 - 37.
STADE MONTOIS : 25 fautes personnelles, trois joueurs sortis : Diassé (37è), Ganmavo (39è) et Dabadie (40è). 15 lancers réussis sur 23 tentés. Tajan 18 ; Dabadie 16 (4 à 3 pts) ; Ganmavo 15 ; Valverde 11 (3 à 3 pts) ; Ruiz 10 ; Barrouillet 8 ; Diassé 7 (1 à 3 pts) ; Dossarps 2 ; Joie - ; Fernandez -.
UNION TARBES LOURDES : 22 fautes personnelles, 2 joueurs sortis : Gïaïmo (35è) et Bosc (38è). 16 lancers réussis sur 25 tentés. Ragauskas 22 ( 3 à 3 pts ) ; Freeman 18 ; Boudjeddou 17 ( 1 à 3 pts ) ; Daube 11 ( 2 à 3 pts ) ; Mauvoisin 11 ( 3 à 3 pts ) ; Gïaïmo 8 ; Bosc 4 ; Latapy 4 ; Archimède - ; Perrotte -.
Le GAB passe en force (Sud-Ouest du 14 janvier)
GARONNE ASPTT - USV RÉ 84-70
Accrochés durant trente minutes, les Garonnais ont fini par faire plier les Rétais
La rencontre promettait d’être serrée et elle a tenue ses promesses. Partis à cent à l’heure sur un triple de Rémi Menville, les Garonnais montrent d’entrée toute leur détermination. Les locaux veulent imposer leur rythme dès le départ, mais les Rétais ne sont pas venus faire de la figuration. Les visiteurs réagissent et prouvent, à leur tour, leur envie de décrocher une victoire, si précieuse dans leur situation. Aultman est au four et au moulin tandis que Coulibaly impose son physique dans la raquette et l’USV Ré prend les devants (12-14,6e).
Le premier chassé-croisé peut commencer entre deux équipes qui se craignent. Le basket pratiqué est solide et il faut toute la hargne du duo Darrigand-Menville pour que le GAB vire en tête à la pause (23-21, 10e). Le deuxième quart débute sur les mêmes bases, avec un autre triple de Menville qui remet le couvert dans la foulée (28-21,12e), permettant de creuser un premier écart significatif. C’est alors l’heure du deuxième chassé-croisé. Koïta provoque beaucoup près du cercle tandis que les deux équipes se bloquent mutuellement. Les visiteurs tentent de durcir leur défense mais le corps arbitral s’invite dans les débats. Le GAB n’a plus de tirs faciles et doit se contenter des lancers francs avec un certain succès. Rien n’est fait aux citrons (42-37,20e) et les Garonnais n’ont pas encore affiché la sérénité que l’on attend d’un ténor du championnat qui évolue sur son parquet.
Menville omniprésent
Après la pause, les visiteurs reviennent sur le parquet avec des intentions. Dan Aultman sort le grand jeu et le GAB encaisse un 6-0 qui fait mal. Il faut un nouveau triple de Menville pour relancer la machine. Les deux équipes restent au contact et aucune ne semble en mesure de s’imposer. Aux shoots d’Aultman répondent ceux de Florian Darrigand. Les minutes s’égrainent et les deux équipes son toujours aussi proches. À la 34e minute, Fergati rapproche les siens (63-60) tandis que Blanchot tente de dynamiser l’attaque locale.
Le retour de Rémi Menville sur le parquet est alors déterminant. Une passe décisive pour un triple de Darrigand et des rebonds défensifs à foison derrière. Quand les lancers francs de Kader Boulefaa et Julien Blanchot rentrent, le break est fait (71-61, 37e). L’ailier fort des jaunes et bleus peut alors terminer son œuvre et présenter un bilan élogieux : 25 à l’évaluation, 21points marqués à 70% auxquels il faut ajouter 5 rebonds et 3 passes décisives pour seulement 2 balles perdues. Rémi Menville, avec Florian Darrigand, est le grand artisan de la victoire. « Si ça ne s’est décanté qu’à la fin, c’est aussi parce cette équipe est dure à jouer, expliquait Camille Delhorbe après la rencontre. Ce sont pour la plupart des trentenaires qui ont un vécu basket et beaucoup d’expérience. On a manqué d’intensité car tactiquement c’est difficile de les mettre en difficulté. Il aurait fallu être plus agressif et plus dur dans le jeu. À la fin, on a su mettre le coup d’accélérateur au bon moment, ce qui nous permet en plus de récupérer le goal average » (défaite 69-60 sur l’île) concluait le coach garonnais bien heureux du dénouement de la rencontre.
Julien Jocal
LIEU Meilhan-sur-Garonne (complexe Jean-Fenouillet). SPECTATEURS 450 environ. ARBITRES MM. Martinez et Favarini. QUARTS TEMPS 23-21, 19-16, 15-19, 27-14. MI-TEMPS 42-37.
GARONNE ASPTT 28 tirs réussis sur 61 dont 10 sur 25 à 3pts, 18 lancers francs réussis sur 26. 39 rebonds (M’Baye, 7), 13 fautes sifflées.
Les marqueurs : Dogoum (6), Darrigand (19), Steiner (4), Menville (21), Blanchot (9), Diouf (6), Boulefaa (15), Caille (4).
USV RÉ 30 tirs sur 62 dont 2 sur 11 à 3pts. 8 lancers francs réussis sur 13, 30 rebonds (Aultman, 9), 24 fautes sifflées.
Les marqueurs : Poiroux (2), Slattery (11), Moulart (7), Fergati (6), Aultman (18), Coulibaly (8), Koïta (10), Beuzelin (8).
Ahmed Doumbia assure l’essentiel (Sud-Ouest du 14 janvier)
RODEZ - BBM 65-68
Dominateurs en première période puis bousculés en fin de match, les Marmandais s’imposent au buzzer
Malgré un quatrième quart temps de folie, qu’ils ont perdu 27-17, les Marmandais reviennent donc de l’Aveyron avec une courte mais précieuse victoire qui leur permet de rester à deux points du leader Tarbes-Lourdes, et à égalité avec le voisin garonnais. En face, côté ruthénois, voilà une défaite qui fait très mal dans l’optique du maintien.
À l’entame de cette dernière période, les hommes de Christian Ortega menaient de 13 points et l’on se dirigeait vers une victoire plutôt sereine à l’extérieur. Mais les joueurs d’Occansey ont su puiser dans leur mental pour bousculer des Marmandais jusque-là sûrs de leur basket. Emmené par un Matija Sagadin des grands soirs, le Srab revenait même à égalité sur deux lancers francs du capitaine Obadina à moins de deux minutes de la sirène. Heureusement pour le BBM, Pavlavicius redonnait l’avantage aux Marmandais.
Doumbia à cinq secondes
Un avantage de courte durée puisque Rodez égalisait de nouveau, à 17 secondes de la fin, par l’intermédiaire de Sagadin. Les prolongations se profilaient pour le plus grand plaisir des 600 spectateurs du gymnase Ginette-Mazel, qui donnaient de la voix depuis près de 10 minutes. D’autant plus que les Marmandais manquaient leur dernier shoot. Mais en basket tout peut aller très vite. À moins de cinq secondes du buzzer, une maladresse aveyronnaise permettait au feu follet marmandais Ahmed Doumbia, auteur de 18 points samedi soir, d’inscrire un magnifique panier à trois points qui crucifiait les derniers espoirs des joueurs du piton.
Rodez dégringole
La défaite pouvait paraître cruelle pour Rodez mais Marmande avait longtemps fait la course en tête et repartait avec deux points plutôt mérités. Car les locaux, survoltés en fin de match, n’avaient pas vraiment joué les trois premiers quarts à ce niveau d’intensité. En face, les visiteurs avaient, eux, fait preuve de solidarité et d’esprit collectif, en se détachant au fil des minutes sous l’impulsion du trio Bruzac-Doumbia-Tisba.
Grâce ce succès, le BBM confirme son excellente forme et peut commencer à envisager des objectifs plus élevés que ceux annoncés en début de saison. Christian Ortega aura, en effet, du mal à ne plus évoquer les play-offs tant que son équipe évoluera à ce niveau. Pour les Ruthénois, cette cinquième défaite consécutive, la troisième à domicile, confirme la dangereuse dégringolade vers la Nationale 3.
LIEU Rodez (gymnase Ginette-Mazel). SPECTATEURS 600 environ. ARBITRES MM. El Faiz et Bourjault. MI-TEMPS 38-51.
RODEZ Sagadin (16), Obadina (11), Casséus (10), Cardenas, Da Sylva (12), Trinquier (12), Balue (2), Cazalon (2).
BB MARMANDE Bruzac (10), Doumbia (18), Dos Santos (4), Pavlavicius (7), Tisba (11), Pinasseau (7), Pehoua (4), Mauline (5), Trohel (2).
L’essentiel, juste l’essentiel (la montagne.fr)
Fessé à Tarbes, le Stade Clermontois a assuré un nouveau succès à domicile contre Dax, samedi. Pour un bilan comptable qui, pour l’heure, lui suffit.
« Déjà, avec ce succès (90-84), on met Dax à cinq points, et même si on ne reprend pas le goal-average, c’est intéressant en vue du maintien » : surtout ne pas croire à ces propos, que le coup de froid subi par le Stade à Tarbes, la semaine passée, a définitivement gelé les ambitions clermontoises, à commencer par celles de son coach.
Coupe de France samedi prochain
Non, simplement, Thomas Mezure s’en tient à sa feuille de route, celle de ce fameux maintien. Le plus, si affinités il doit y avoir, est remis à plus tard : « C’est cette phase retour, telle qu’elle se présente à nous, où l’on va recevoir des équipes de bas de tableau et se déplacer chez des clubs comme nous, entre deux eaux. Une victoire, ça redonne toujours de la confiance. Même si on ne peut pas être entièrement satisfait de notre dernière prestation. »
Exonérés de reproches, le premier quart-temps, surtout, la première mi-temps dans sa globalité, un peu, « même si on a été en difficulté sur certains aspects du jeu, notamment défensifs. En deuxième mi-temps, on est retombé dans nos travers de début de saison, en confondant vitesse et précipitation. Et puis Dax avait un profil qui ne nous convenait pas trop, on préfère nettement quand il y a du répondant physique. Enfin, on redoutait leur changement de coach car ça conduit toujours les joueurs, au moins au début, à être plus appliqués, plus concentrés. Donc cette victoire, il fallait la prendre, c’était même essentiel et c’est fait. »
Dès lors, le Stade, 4 e, peut envisager avec une certaine gourmandise, la prochaine journée, où le leader tarbais recevra le deuxième, Garonne, alors que lui-même ira défier le cinquième, Luçon. Mais tout cela, ce sera pour dans 15 jours. Auparavant, il y aura une étape de Coupe de France face à Tulle. Et le coach d’annoncer : « On va toujours mettre autant de pression sur la qualité des entraînements, mais, lors de ce match, je vais répartir les temps de jeu. »
Jean-Philippe Béal
CLERMONT bat UDG 90 à 84 (24-14,23-24,17-25,26-21)
Clermont:31 tirs réussis sur 55 tentés dont 8 sur 28 à 3 points.20 lancers sur 21.13 fautes personnelles. Les marqueurs : Prolhac 8, N’Soki 11, Naydenov 12, Morel 3, Nelaton 22, Mac Clark 8, Beugnot 22, Munoz 4.
UDG:32 tirs réussis sur 73 tentés dont 15 sur 36 à 3 points.5 lancers sur 6.20 fautes personnelles ; 1 joueur éliminé (Bucau). Les marqueurs:Moncade 18, Mubarak 22, Mansanne 9, Crabos 6, Indaburu 2, Obouh-Fégué 13, Bucau 11, Daudignon 3.
Défaite à Toulouges 94-75
Un faux départ fatal au Limoges CSP (lePopulaire.fr)
On ne peut pas dire que les jeunes Limougeauds partaient favoris pour ce déplacement en terre catalane. Face à des Toulougiens en mal de victoires et qui avaient la ferme intention de l’emporter dans leur Naturopôle, le CSP pouvait s’attendre au pire. Mais si très tôt dans le match la messe a été dite pour le CSP, les gars du Limousin ont fait preuve d’un état d’esprit remarquable. Accrocheurs, ils n’ont rien lâché jusqu’à la fin de la rencontre, à l’image de Dadie (22 points), qui a su exploiter les failles des “sang et or”. En seconde mi temps, les Limougeauds ont presque fait jeu égal avec Toulouges. Une seconde période sur laquelle il faut s’appuyer pour continuer à travailler. Après un peu plus de 5 minutes de jeu, les « sang et or » menaient déjà largement (18-5). Limoges manquait de cohésion à l’image de cette passe expédiée par Cadot dans le dos de son coéquipier. L’hémorragie ne semblait alors pas pouvoir être stoppée.
La réaction de Limoges
Pourtant la seconde période n’a pas été aussi simple pour les locaux. Sous les yeux d’Oumar Dia, ancien joueur emblématique du club et international sénégalais, les « sang et or » se heurtaient à un CSP revigoré. Plus agressifs, les visiteurs parvenaient à rivaliser avec Toulouges, notamment grâce à un Dadie de gala (22 points). Mais au final, la large avance acquise en début de rencontre a été suffisante pour l’USAT. Le CSP Limoges, lui, a fait preuve d’un bel état d’esprit en se donnant jusqu’à la fin de la rencontre. ■
TOULOUGES (Naturopôle). TOULOUGES bat CSP LIMOGES 94-75 (27-13, 22-18, 24-24, 21-20). _ Arbitres : MM. Dufau et Clémente.
Toulouges. Da Silva 16, Williams 24, Mondésir 12, Cintract 16, Riguidel 2, Ekani 9, Fitzgerald 15.
Limoges CSP. Cadot 12, Gjuriq 1, Labarde 3, Dadie 22, Mondjongo 9, Delmond 15, Couégnas 5, Diarra 2, Négrobar 6.