Revue de presse de la 24e journée

Le derby pour Luçon

N2M. Pays des Olonnes - Luçon 71-84.

Les Luçonnais ont pris le dessus sur leurs voisins Sablais en fin de match.

Le derby vendéen entre deux équipes luttant pour le maintien démarrait sur les chapeaux. de roue devant un très nombreux public. Les défenses bien en place ralentissaient l’évolution du score (2-5 àla 5’). Les luçonnais très mobiles en début de rencontre, montraient une plus grande envie (8-16 àla l’). Les locaux avaient bien du mal àinfiltrer la raquette adverse et s’en remettaient aux tirs àtrois points de Bole. Les visiteurs continuaient leur marche en avant, leur agressivité leur permettant d’intercepter de nombreux ballons (18-32 àla 24’).

Les Sablais commençaient àtrouver quelques solutions au milieu des grands gabarits adverses (26-32 àla 16’). Sentant le danger, les Luçonnais remettaient un petit coup d’accélérateur pour bien finir la mi-temps (26-41 àla 18’). Moins dominés àla reprise, les locaux grignotaient un peu de leur retard. On sentait l’espoir changer de camp, et Bole était effrayant d’adresse, avec àson actif 28 des 45 points de son équipe àla 25’(45-48). Étonnamment muet jusque-là, Viglianco donnait pour la première fois l’avantage àson équipe (49-48’àla 28’).

L’italo-américain avait retrouvé la confiance avec deux shoots àtrois points (55-48 àla 29’). Luçon réagissait néanmoins dans une fin de match palpitante (59-58 àla 33’). Quelques petites maladresses olonnaises permettaient aux sud-Vendéens de reprendre l’avantage (65-67 àla 3T). Deux éclairs àtrois points de Yaici mettaient un terme définitif aux illusions olonnaises.

PAYS DES OLONNES - LUÇON 71-84 (14-24,32-44,55-50). Arbitres : MM. Rioux et Corroyer.

PAYS DES OLONNES : K. Mourier 2, Miassouamana.2, Perrocheau 5, Bole 30, Boutry 10, Boulin 6, Viglianco 16

LUÇON : Bocquier 6, Hermouet 3, Yaici 19, Grimaud 14, Diagne 7, Koffi 16, Méité 15, Jannel 4.

Les Olonnes qui pleurent, Luçon qui rit

N2M. Pays des Olonnes - Luçon : 71-84.

Le derby vendéen de la poule a tenu toutes ses promesses. Et les visiteurs ont réalisé le bon coup de la soirée !

Le derby vendéen a tenu toutes ses promesses samedi soir dans la salle Beauséjour, aux Sables, et devant un très nombreux public, beaucoup de Luçonnais ayant fait spécialement le déplacement.

À trois journées de la fin du championnat, les deux équipes connaissaient chacune l’importance de la rencontre, les Luçonnais ne devançant leurs adversaires que d’une victoire. Entraîneur d’une équipe sud vendéenne victorieuse au finish, Laurent Hay mesurait le contexte très particulier du match : « Notre poule a été très compliquée cette année. Parmi les équipes qui vont descendre, la plupart méritent amplement leur place en Nationale 2. Pour nous, la victoire était impérative.  »

Très volontaires en début de rencontre, les visiteurs devaient mener au score pendant toute la première mi-temps. Leur avance atteignant même les 15 points (26-41) àla 18’, face àdes Olonnais qui se reposaient sur l’adresse exceptionnelle de Mickaë l Baie, auteur àla moitié du troisième quart-temps de 28 des 45 points de son équipe. Avec le réveil de Viglianco, le POB rattrapait son retard et dépassait même son rival (55-48 àla 29’).

« On a été devant en première mi-temps, tout en manquant d’intensité et de percussion. Les Olonnes se sont appuyés sur Bole, puis sur Viglianco. Ils nous ont ensuite rejoints, mais je n’ai pas été inquiet. Mon équipe a fait un gros travail de sape défensif pendant 30 minutes, auquel a pris part l’ensemble de nos 10 joueurs. Le POB n’avait plus de jus dans le dernier quart-temps, c’est avant tout la victoire de notre collectif. Je comprends, la tristesse des locaux qui montent un beau projet, et où Sébastien Cartier accomplit un très gros travail.  »

Les Luçonnais étaient repassés devant au milieu du dernier quart-temps. Deux paniers successifs àtrois points de Yaici venaient enterrer définitivement les derniers espoirs olonnais. La déception était évidemment de mise du côté du POB, où Sébastien Cartier avait dà» composer avec trop de blessures depuis quelques semaines : « On n’a pas su trouver l’énergie suffisante. Était-ce la peur ? On est mal rentré dans, le match. On a eu une grosse dépense pour revenir àleur niveau au score. Il nous reste deux matches pendant lesquels on va devoir se transcender ...  »

Pornic un ton en dessous

Pornic - Mont-de-Marsan : 78-87.

Dominé dans tous les secteurs du jeu, Pornic n’est plus invaincu sur son parquet en 2012.

Privés de Jérôme Vachin (suspendu) les Red’s paraissent bien pâles en ce début de match, beaucoup de balles perdues et leurs adversaires se chargent d’inscrire les points en contre (11-9, 5’). Un magnifique panier àtrois points au buzzer de Tajan au-delàde la ligne médiane et les Montois passent devant (17-19, 10’). Valverde côté montois crucifie la défense pornicaise àchacune de ses accélérations et sert des balles sur un plateau pour son intérieur Ganmavo.

Depuis quelques matches, Pornic évoluait en défense de zone, ce qui déstabilisait les attaques adverses peu habituées àce type de défense, mais les hommes de Philippe Carrère déjouent les plans d’Yves Ehret en attaquant de fort belle manière cette défense de zone un peu trop statique (21-27, 5’). Les Montois attaquent de la plus belle des manières le troisième quart en reléguant Pornic à17 longueurs (41-58, 5’).

Aucun joueur côté Pornicais ne semble en mesure de porter son équipe. Les hommes, d’Yves Ehret se dirigent vers une lourde défaite s’ils ne réagissent pas. Cette réaction aura bien lieu, pour le plus grand plaisir .des supporters. Alors qu’il n ne reste que cinq minutes àjouer (55-74), les Maritimes vont relever la tête et revenir d’un moins 19, àmoins 7 àune minute du buzzer. Mais les Montois ne vont pas laisser la. moindre chance àPornic de revenir et vont s’imposer logiquement au terme d’un match bien maîtrisé. « On n’est pas en vacances ", lâche Yves Ehret très en colère après la prestation de ses joueurs, « On n’a rien fait collectivement et défensivement, c’est indigne d’une équipe de N2, ils sont venus avec 6 joueurs de N2 et 3 cadets, si c’était l’équipe-type c’était 40 points  », « Il reste deux matches, on va prendre les deux ", concluait Arnaud Kaelbel, ’l’assistant coach.

PORNIC - MONT-DE-MARSAN : 78-81. (17-19, 16-19, 18-26, 27-23). Arbitres : MM Roumieux et Addala.

PORNIC : Laout 18, Blondet 18, Hane 15, Leclesve 9, Brement 6, Montout 6, Kodjo 6. Entraîneur : Yves Ehret.

MONT-DE-MARSAN Tajan 20, Ganmavo 18, El Fakarany 16, Valverde 12, Joie 12, Danthez 9. Entraîneur : Philippe Carrère.

Hagetmau - Carquefou Sainte-Luce : 77-53

Les Landais sont plus présents lors de cette rencontre entre mal placés (10-1, 3’). Carquefou joue bien, prépare collectivement ses actions mais la réussite est fuyante. Après sept minutes de jeu supplémentaires, au terme du premier quart-temps de jeu, Carquefou est toujours relégué à12 longueurs (24-12). Les intentions sont toujours présentes mais la finition n’est pas au rendez-vous. Le mini-repos permet aux partenaires de Gavrel de se relancer. En inscrivant un 8-0., ils viennent talonner les Landais (24-21, 14’).

Malheureusement les efforts sont trop rapidement dilapidés. Les, Landais appuient sur l’accélérateur et malgré un banc amoindri pèsent de nouveau sur la rencontre (30-21, 16’). Puis une panne d’électricité vient alors interrompre cette rencontre. Un changement de salle s’avère nécessaire (8 km de déplacement de Hagetmau àDoazit).

Le basket revient après une interruption de trente minutes. Les deux équipes fournissent toujours un basket porté sur l’offensive même si la réussite les fuit encore, Au repos Carquefou paye encore les errements de son entame (37-28). Les partenaires de Gavrel reprennent les affaires en main avec une meilleure réussite au tir qui sème le doute dans les têtes landaises (39-36, 24’). Mais les Landais retrouvent une certaine lucidité avec du jeu intérieur efficace (50-39,28’). Les protégés de Fonteneau réussissent un bon forcing défensif pour grappiller des ballons et se relancer dans cette rencontre (51-45, 30’). À l’entame du dernier quart-temps, le sort de ce rendez-vous, entre mal placés, n’est pas encore déterminé. Malheureusement Carquefou subit l’emprise des locaux trop rapidement.

L’écart commence às’amplifier (61-47, 34’). Dans la foulée l’écart grimpe à20 points (67-47, 36’). L’effectif carquefolien trop juste (8 joueurs) connaît des ratés. Les affaires courantes sont alors expédiées par les deux formations. La qualité du -jeu baissa d’un ton. Carquefou sombre mais n’a pas àrougir d’un écart final trop lourd au vu des efforts consentis au cours de cette rencontre.

HAGETMAU - CARQUEFOU SAI NTE- LUCE : 77-53 (24-12, 13-16, 14-17,, 26-8). Arbitres : MM. Brethes et Chalus.

CARQUEFOU : Mokoteemapa 5, Ostric 5, Gornez 3, Mercier 6, Gavrel 12 puis Costedoat 4, NKembe 16, Febrissy O.

HAGETMAU : Bayle 17, Darrigand 8, Benoît 16, Pugnière 13, Fournier 6 puis Talbot 5, Retkus 8, Dasse 2, Giraudo 0, Riesen 2.

HDC respire encore

Les Chalossais s’adjugent une victoire précieuse en vue du maintien

Le soulagement était palpable samedi soir, lorsqu’en plus de la victoire de leurs protégés, les supporters d’HDC apprenaient la défaite surprise de Pays d’Olonnes àdomicile face àLuçon. La voie vers le maintien s’est un peu éclairée suite àce succès, qui n’a pas été le plus lumineux de la saison. Ce match crucial avait démarré àHagetmau, sur un bon rythme. Le meneur Florian Darrigand, en première intention, s’était chargé de dynamiser l’attaque, compilant un soyeux 3 sur 3 derrière l’arc. Et comme la défense répondait présente, le premier écart (10-1) était le bon. L’entrée du vétéran NKembé faisait du bien aux visiteurs, mais Bayle, en jambes, stabilisait l’écart (23-12 àla fin du quart-temps).

Sous l’impulsion de Mokoteemapa, Carquefou, bien que condamné, n’entendait pas fausser le jeu de la poule et se donnait. Il fallait la rentrée de Pugnière et Fournier pour redevenir maître du rebond et reprendre les commandes (34-23). Mais tout àcoup, alors que déjàl’adresse commençait àmanquer de jus, c’est toute l’installation électrique qui s’arrête, obligeant les protagonistes et les spectateurs àse replier sur Doazit. Toutefois, la coupure a eu visiblement un mauvais effet sur les jambes. Sauf celles de NKembé, qui, grâce àun panier plus la faute, permet d’entretenir l’espoir, annulant les deux éclairs de génie de Franck Benoit dans la raquette. 37-28 àla mi-temps, le score reflète la sérénité malmenée des joueurs locaux. D’autant que la seconde mi-temps va voir les joueurs branchés sur courant alternatif.

Sur courant alternatif

Le capitaine Pugnière ne peut que constater la maladresse de ses extérieurs, tandis qu’en face, Costedoat par ses pénétrations et Gavrel grignotent petit àpetit, sans faire de bruit, leur retard (44-39). À la fin du quart-temps, Carquefou est totalement revenu dans le match (51-45). Le trio extérieur Darrigand-Bayle-Benoit prend alors les choses en main, lorsque la lanterne rouge est revenue à3 points, interceptant et provoquant. Les adversaires, qui n’ont pu profiter des mêmes rotations, craquent finalement, enchaînant les mauvais choix. À six minutes de la fin, la salle respire : la barre des +10 est repassé grâce àBayle. Le banc s’ouvre en grand et Dasse distribue les caviars pour faire gonfler le score et donner plus de relief àla victoire. Mais il faudra espérer que les batteries seront bien rechargées pour la demi-finale de vendredi…

Baptiste Lépine

La routine du leader

UNION BASKET LA ROCHELLE – MARMANDE : 71-64

L’Union a fait le métier. Mais le manque d’enjeu a pesé sur le match

L’Union Basket La Rochelle (UBLR) a ressorti, samedi, sa recette du moment. Celle qui fait croire àl’adversaire qu’il peut réaliser l’exploit alors qu’àchaque fois, il repart bredouille. Après une semaine de travail intense, les Maritimes sont apparus moyennement en jambes. « Ã‡a a dà» jouer, témoignait le capitaine Diamory Sylla. On a parfois manqué de lucidité.  »Dans un faux rythme constant, ce sont les « vieux  » de l’UBLR qui ont répondu présents. Sylla et Koïta inscrivaient les 14 premiers points pour l’Union. Le duo des trentenaires fringants (30 points au final) a pesé.

Ils ont trouvé les solutions

Dans ce chassé-croisé incessant (16-15,10e ; 27-29,18e ; 36-35,20e ; 43-38,26e), les Rochelais étaient en demi-teinte. Louis Iglesias résumait le sentiment général :« On n’a pas fait un super match.  » Peut-on en vouloir àune équipe qui a les yeux rivés sur les play-offs ?« Il faut retenir qu’on a su trouver des solutions face àun adversaire qui nous a posé des problèmes. Il faudra s’en souvenir  », décryptait Sylla. Si les hommes de Thiélin ont eu tendance àtrop tenir le ballon, ils ont montré une vraie intelligence situationnelle et une capacité d’adaptation. « C’est un bilan assez contrasté. On a su tenir leurs joueurs majeurs (Bruzac et Doumbia) mais pas concrétiser en attaque. J’ai une équipe qui aime les objectifs précis, l’adrénaline. C’est vrai que depuis trois semaines, c’est plus compliqué  », jugeait Greg Thiélin. Derrière un Penuisic (19 points, 7 fautes provoquées, 7 rebonds et 1 interception) plus indispensable que jamais, les Rochelais se détachaient légèrement (50-46,30e). Une avance confirmée par Dahbi (64-53, 36e) mais tout de suite annihilée par Bruzac (64-62,38e). Mais, cette saison, les Maritimes détiennent le cocktail de fins de matchs réussies. Sérénité, confiance du moment et talent individuel ont fait la différence. À l’image d’un Fayçal Sahraoui plutôt discret jusqu’alors, qui dégainait, à40 secondes du buzzer, le shoot à3 points qu’il fallait (67-62, 39e). L’Union voyage en eaux calmes (71-64,40e).

Arnaud Marchais

LIEU La Rochelle (salle Gaston-Neveur). SPECTATEURS 650 environ. QUARTS TEMPS 16-15,20-20,14-11, 21-18. MI-TEMPS 36-35. ARBITRES MM. Authier et Fouillet.

LA ROCHELLE 20 sur 26 aux lancers-francs. 23 tirs réussis dont 5 tirs à3 points. 19 fautes d’équipe. Les marqueurs : Sahraoui 6, Pierard 3, Penuisic 19, Sylla (cap.) 17, Koïta 13 puis Iglesias 4, Dahbi 7, Gautreau 2.

MARMANDE 10 sur 20 aux lancers-francs, 24 tirs réussis dont 6 tirs à3 points. 20fautes d’équipe. 1 joueur éliminé pour 5 fautes : Pehoua (40e). Les marqueurs : Bruzac 12, Doumbia 9, Pehoua 19, Nekkache Anne 17, Tisba 4, Pinasseau 3, Barrimi.

Le GAB peut y croire

GARONNE ASPTT - ST-CLÉMENT DES BALEINES : 87-74

Avec ce succès, les Garonnais restent en course pour les play-off

Avec sa victoire, samedi soir, contre Saint-Clément des Baleines, le GAB conserve toutes ses chances pour se qualifier pour les play-off de N2, mais il faudra attendre encore un peu car son concurrent direct Dax-Gamarde s’est lui aussi imposé àPau (62-68) pour conserver sa deuxième place. Dans cette lutte àtrois avec les insulaires, le GAB se devait de l’emporter pour continuer d’y croire coà»te que coà»te, et en prime en reprenant les 20 points de la défaite àSaint-Clément. C’est bien ce qui a failli se passer tant les Garonnais ont dominé leur sujet en première mi-temps. L’entente entre Heiko Rannula, Rémi Menville, Camille Delhorbe et Kader Boulefaa a fait des étincelles. Le géant se chargeant de faire un point de fixation efficace dans la raquette pendant que ses compères assénaient des tirs de loin qui creusaient l’écart. Les statistiques sont éloquentes àla pause, le GAB arbore une adresse de 67 % de réussite avec un 6/9 derrière l’arc qui impressionne et surtout, tous les joueurs ont marqué. « Il y a des motifs de satisfactions, retient le coach du GAB, Cyril Marboutin. Tout le monde a mis sa pierre sur l’édifice en jouant une partition conforme àce qu’on attendait d’eux.  »

« Relancer tout le monde »

À la reprise, l’écart enfle encore par Delhorbe et Boulefaa. Quand Fred Beuzelin se fait siffler une faute sur Delhorbe puis prend une faute technique pour contestation, on ne donne pas cher de la peau des Rétais, d’autant que Camille Delhorbe enquille ses quatre lancers francs et que dans la foulée Heiko Rannula marque de loin sur une faute de Fergati : 68-43 (25e). À cet instant du match, le goal-average est repris par les Garonnais qui n’arrivent pas àfaire fructifier cette avance. « C’est compliqué de mener de 25 points àcet instant de la rencontre, analyse le coach garonnais. On aurait dà» accentuer notre avance mais j’avais besoin de relancer tout le monde, de conserver un groupe concerné en tentant des associations.  » La balle circule moins bien, les tirs sont précipités, les mauvais choix s’accumulent et les visiteurs continuent d’y croire par Aultman bien que diminué et Chauvin qui tente beaucoup. À 10 minutes du buzzer final, l’avance n’est plus que de 17 longueurs mais les Garonnais ont compris que l’essentiel est dans la victoire et vont alors s’arc-bouter sur leur principale arme : la défense. Pendant deux minutes, aucune équipe ne marque avant que Chauvin ne fasse frémir le filet de loin : « Ã€ moins 25, on a trouvé le caractère pour revenir àmoins dix malgré les blessés, malgré les absences, c’est bien, on a continué d’y croire quand eux étaient moins bien. »

Mais le GAB peut toujours compter sur ses intérieurs. Aurélien Caille et Kader Boulefaa maintiennent un écart suffisant pour la victoire tandis que Camille Delhorbe termine la rencontre par un triple sur le buzzer qui fait se soulever la salle. Il reste deux journées : un déplacement àBrissac et la réception de Toulouges tandis que Dax-Gamarde reçoit La Rochelle puis les voisins du BBM. Â« On continue d’y croire même si nous ne sommes pas dans les meilleures dispositions  », conclut le coach garonnais Cyril Marboutin.

Julien Local

LIEU Meilhan-sur-Garonne (complexe Jean-Fenouillet). SPECTATEURS 550 environ. ARBITRES MM. Martinez et Huet. QUARTS TEMPS 26-16 / 26-17 / 22-24 / 13-17. MITEMPS 52-33.

GARONNE ASPTT 32 tirs réussis sur 62 tentés, dont 10/26 à3 pts ; 13/17 aux lancers francs. 36 rebonds (Boulefaa 7), 17 passes décisives, 16 balles perdues. 20 fautes personnelles, aucun joueur sorti pour cinq fautes.

Les marqueurs : Claude (5), Belabre (2), Laulan (4), Menville (8), Rannula (15), Lhomond (-), Caille (10), Boulefaa (15), M’Baye (2), Delhorbe (26).

SAINT-CLÉMENT DES BALEINES 28 tirs réussis sur 64 tentés, dont 2/14 à3pts ; 16/19 aux lancers francs. 31 rebonds, 13 passes décisives, 19 balles perdues. 21 fautes personnelles, aucun joueur sorti pour cinq fautes.

Les marqueurs : Slattery (14), M’Boup (7), Fergati (8), Aultman (6), Houinsou (9), Coulibaly (-), Coussine (9), Chauvin (11), Versier (-), Beuzelin (10).

Elan-Pau NE 62 – Dax-Gamarde 68

Nord-Est a craqué physiquement dans la rencontre qui l’opposait samedi soir àGamarde. Les Landais ont dominé dans la raquette, au rebond, et ont su être plus durs face àun arbitrage qui les a laissés s’exprimer. Pourtant l’écart n’a jamais excédé les 10 points (5-15 5e), et ce jusque dans les ultimes instants (51-53, 31e). Et c’est ce que regrette le coach palois Ahmed Salam : « au lieu de les user, de les fatiguer en servant nos joueurs intérieurs, on a préféré les tirs de loin, ce qui au final n’a pas été payant » .Surtout que l’adresse n’était pas au rendez-vous pour Pau NE, qui malgré une désorganisation offensive a réussi des shoots miraculeux pour rester en vie dans un match qu’il aurait toutefois pu gagner,jusqu’àce que Gamarde ne finisse de l’achever dans le money time. Ne tournant qu’à8 joueurs (Gely, Lalande convalescents et Moncade remplaçant, son coach suspendu), les Dacquois ont aligné une force de frappe rarement vue àce niveau, avec des joueurs se succédant sans pour autant casser la dynamique collective. C’est sà»rement ce dont a manqué Nord-Est.

LIEU Pau (salle Bruno-Tarricq, Sacha Duthu) SPECTATEURS - ARBITRES MM. Maillot et Dufau

PAU NORD-EST Séguy A. (6), Lasserre (2), Cape (6), Seremet (5), Curier (11), Latapy (8), Izuel (4), Pelos (8), Séguy M. (6), Diop (6).

DAX-GAMARDE Mansanné (13), Morris (15), Brocaires (3), Baykam (7), Daudignon (3), Dossarps (19), Scroffernecher (8), Bucau. Brissac renouvelle son bail en N2 - Maine-et-Loire

N2M. Toulouges - Brissac : 86-84. Malgré la défaite, les Brissacois ont assuré leur maintien. Bonne nouvelle pour le basket départemental.

Sans Macé (blessé) ni John (raisons professionnelles), l’équipe de Cyriaque Pointeau a fait mieux que se défendre en pays perpignanais. Face àune équipe que l’entraîneur Brissacois jugeait « très offensive  », Devanne et ses partenaires sont passés tout proches de la victoire. La faute àun deuxième quart-temps qui voit les Catalans passer la vitesse supérieure et rentrer aux vestiaires nantis d’une avance confortable (43-32, 20’).

Une avance qui cependant va fondre comme neige au soleil sous les assauts répétés des Brissacois, bien emmenés par Devanne ou Maleyran. Une réaction qui se poursuivra dans le dernier quart mais en vain. Sans démériter, Zékovic et ses équipiers devront s’incliner. « Mais malgré cette défaite, la grosse satisfaction, c’est le maintien sachant que l’on a quand même fait un gros match puisqu’on gagne trois des quatre quart-temps. Le deuxième nous plombe le résultat  », analysait Cyriaque Pointeau. La défaite des Olonnes face àLuçon permet en effet automatiquement àBrissac de renouveler son bail en N2 alors que deux journées restent àdisputer. Pas mal pour un promu. Avant un ultime déplacement àPornic, la réception de Garonne, le 21 avril salle du Marin, permettra au staff, àl’équipe et aux bénévoles de fêter comme il se doit une saison d’ores et déjàréussie. L’occasion de remercier un public qui aura toujours répondu présent.

TOULOUGES - BRISSAC : 86-84 (12-14, 31-18, 16-24, 27-28). 600 spectateurs.

TOULOUGES : Williams 20, Cazenobe 17, Fizet 15, Cintract 15, Riguidel 9, Torondell 7, Da Silva 3. Entraîneur : Laurent Kleefstra.

BRISSAC : Devanne 27, Zékovic 17, Maleyran 14, Gilbert 9, Zoric 9, Verdan 5, Gagneux 3. Entraîneur : Cyriaque Pointeau.

Cazenobe veut finir le travail

Elle fait un bien fou àl’USAT cette victoire face àBrissac samedi dernier (86-84). Et si mathématiquement le maintien n’est pas complètement acquis, le moins que l’on puisse dire c’est qu’il est en bonne voie (voir encadré). Pour l’intérieur, Jérôme Cazenobe, ce succès va au-delàdu basket. "Nous devions nous racheter de notre match de la semaine dernière (ndlr : défaite àLuçon, 62-45). C’était important. Et nous avons su gérer la pression. Tout le monde allait dans le même sens, il y avait de l’envie et de la cohésion".

Le pivot de Toulouges, visiblement fier de ses coéquipiers, fait même leur éloge. "En face c’était une bonne équipe. Ils étaient plus grands et imposants que nous. Les gars ont été adroits, et ont compensé les centimètres par une énorme combativité. Peut-être que l’expérience de Chico (Cintract) nous a aidés aussi". D’autant qu’aujourd’hui, les "sang et or" recollent àleurs objectifs, puisqu’ils siègent désormais àla 7e place.

Carquefou, une revanche

Le week-end prochain, Toulouges se déplace àCarquefou, avant d’aller àGaronne la semaine suivante. Consciente qu’il sera difficile de s’imposer lors de ce second voyage, l’USAT mise sur un succès àCarquefou. Pour plusieurs raisons. Bon dernier, le club de Loire-Atlantique est déjàassuré d’évoluer en Nationale 3 l’année prochaine et n’a donc plus rien àjouer cette saison.

De plus, une victoire supplémentaire permettrait aux joueurs de la Cèbe d’être définitivement maintenus en Nationale 2. Mais pour Cazenobe, ce match revêt une autre importance. "Nous avons une revanche àprendre là-bas ! Nous n’avons pas besoin de calculer s’il y a maintien ou non, la victoire àCarquefou est obligatoire ! Ils ont gagné quatre matches dans la saison, dont un chez nous (78-79). C’est impossible de ne pas gagner là-bas". Une motivation supplémentaire pour l’USAT.

Devenu l’un des intérieurs les plus performants dans ce championnat de Nationale 2, la question de l’avenir de Jérôme Cazenobe àl’USAT se pose naturellement. Et le double-mètre toulougien répond sans détour. "C’est vrai que j’ai eu quelques contacts. Mais je n’y ai pas prêté grande attention. J’ai toujours répondu que je voulais me consacrer pleinement aux objectifs de l’USAT. Je souhaitais rester concentré, et ne pas être perturbé par des éléments extérieurs. Pour le club c’est la moindre des choses, il y a un minimum de respect àavoir". Professionnel, Cazenobe préfère donc attendre la fin de saison pour aviser et prendre une quelconque décision. "Les dirigeants ne nous ont encore rien dit. Je pense qu’ils le feront àla dernière journée. Nous verrons àce moment-là".

Réagir à cet article - Levas - 8 avril 2012