Revue de presse de la 24ème journée
Luçon - Stade Montois : 73-68
Quasiment assurés de leur maintien après leur victoire, il y a 15 jours, aux Pays des Olonnes, les Luçonnais n’étaient pas des plus concentrés pour débuter ce dernier match à domicile. Vite recadrés en défense, ils se reprenaient cependant très vite pour reprendre l’avantage après les 5 premières minutes. Une dernière victoire à domicile face à une formation située à leur hauteur au classement (34 points, 11 victoires et 12 défaites) suffisait à leur bonheur. Ils faisaient d’ailleurs un petit écart (22-11) avant la fin du premier quart-temps. Mais les Landais, en changeant souvent de défense avec une solide zone, arrivaient un temps à les contrarier. Un temps seulement car les Luçonnais, Delourme et El Khdar, en profitaient pour briller dans le jeu extérieur. Au compteur, le résultat était sans appel avec 20 points d’avance pour les locaux (50-26).
En loupant d’entrée deux paniers faciles, les Landais hypothéquaient très vite leur petite chance de retour. Ils laissaient aussi à leur adversaire du temps et des possibilités de jeu. 3 paniers à 3 points à suivre de Tajan, les visiteurs n’avaient pas totalement abdiqué au terme d’un excellent 3e quart-temps (12-25). Et pendant ce 4e quart-temps l’avance continuait à fondre comme neige au soleil. Aucun lancer, pas un panier, les Luçonnals restaient plus de 5 minutes sans marquer le moindre point. 6 minutes même avant celui de Baikoua et dans ces conditions, difficile de gagner au basket après avoir eu près de 30 points d’avance. Un panier à 3 points d’El Khdar, les luçonnais parvenaient tout de même à bien gérer les dernières secondes pour finalement s’imposer (73-68) non sans quelques frayeurs. Ils restent en Nationale 2.
LUÇON - STADE MONTOIS : 73-68. (22-, 15,28-11, 12-25, 12-17). Arbitres : MM. Buord et Migeon.
LUÇON : Delourme 11, Barakaou 5, El Kdhar 20, Baikoua 20, Papiyon 4, Retkus 6, Mindaugas 2, .Jeanville 5.
MONT-DE-MARSAN : Valverde 9, Dunoguier 1, Sayah 4, Tajan 22, Joie 3, Daudignon 1, Brown 15, Samaké 5, Fernandez 6, Mas 2.
Meilhan - Pornic : 78-73
Pornic s’est incliné à cause de ses pertes de balle. Il en totalise 27 soit 16 de plus que des Garonnais qui, sans jouer un grand basket, ont montré une grande solidité mentale. La rencontre part tambour battant pour des Pornicais surpris de la vivacité des locaux. Le GAB engrange les points et mène rapidement de 9 longueurs (11-2 ; 3e) avant de marquer le pas. L’entrée d’Ambrose change la donne et insuffle de l’énergie aux visiteurs qui reviennent progressivement dans le match. Ses passes lumineuses et son sens du panier ramènent les siens à 3 petits points.
À la reprise, le GAB repart de plus belle par Darrigand qui commencer de trouver la distance derrière la ligne à 6,75 m. Mais Pornic ne lâche rien et s’appuie sur ses anciens pour maintenir le cap. Vachin égalise à la 13e (21-21) mais Bakowski et Traoré enchaînent de loin ou de près. Pornic ne parvient pas à contrer l’alternance tirs-extérieurs - intérieurs des Garonnais et s’empêtre trop souvent en attaque sur les tours locales. Julien Blanchot revient sur le terrain avec des intentions et imprime son rythme, Pornic vient d’encaisser un sévère 14-2 qui les oblige à se réorganiser d’autant que Coutin a 3 fautes. Aux citrons, Cepulis et Monpounga ne veulent pas abdiquer et parviennent à maintenir les leurs à flot (38-30). À la reprise, Pornic est en place et Cepulis commence à trouver la mire. Un peu en dessous jusqu’ici, il imprime avec Ambrose un basket efficace qui maintien l’espoir. L’ainé des. Vachin sort le grand match mais l’écart reste stable autour de 6-8 points. Jusqu’à la fin, les hommes de l’Atlantique vont y croire mais le réalisme garonnais leur permet d’emporter la donne par une solidarité à toute épreuve et sur tout un banc plus efficace que Pornic. MEILHAN - PORNIC : 78-73
MEILHAN : Dogoum (5), Darrigand (11), Steiner (10), Laulan (6), Perrin, Blanchot (13), Bakowski (9), M’Baye (4), Traoré (13) et Caille (7).
PORNIC : Cepulis (6), Gomez, Ambrose (19), Montout (3), Verdan (2), Coutin (4), Blondet (2), Vachin (5), Monpounga (12) et Vachin J. (20).
Une belle opposition olonnaise
N2M. Challans - Pays des Olonnes : 88-65. La question n’était de savoir si les Challandais allaient remporter ce match, mais par combien de points d’écart. Malgré tout, les Olonnais ont offert une belle résistance.
Résultat : +23. Une condamnation olonnaise pas si prononcée que cela. Parce que d’entrée de jeu, le POB jouait son va-tout aidé. par une défense challandaise, moins étanche qu’à Tours, Par contre et en réponse à l’attente de l’entraîneur, sous le cercle olonnais, les Challandais se montraient très adroits de loin comme de près. Mais les Maritimes n’avaient surtout pas à rougir de cette statistique, menant tout au long du premier quart (10’ : 21-22).
En resserrant les rangs sous son propre panneau et en alertant un Zapha euphorique (14 points dans la deuxième séquence), le VCB maîtrisait enfin son sujet (2è : 24-10). Nous étions cependant loin du scénario imaginé. Tant mieux ! Il fallait que ce derby, au-delà de la conséquence pour le POB, tienne ses promesses. Et c’était bien le cas. De retour des vestiaires (45-32), le passage en zone sablais servait les intérêts du POB puisqu’il renvoyait les Challandais au-delà de la ligne primée où Chérasse et Zapha officiaient mais sous le cercle et malgré la puissance physique de Simmons les paniers se faisaient désormais rares.
Les hommes de Tessier revenaient logiquement dans la partie réduisant un écart maximum de dix-huit points (22’ : 50-32)’à dix longueurs à l’entame du dernier quart (61-51). Sous une éventuelle menace, les Challandais élevaient de nouveau leur rythme et leur volume de jeu pour se redonner des aises. L’effet était immédiat et signé de nouveau l Zapha. La défense challandaise reprenait beaucoup de mobilité et donc de rigueur. Les tirs olonnais devenaient approximatifs et rares même à l’aplomb du cercle. Le match prenait sa version définitive à le trente-cinquième sur une technique sifflée à Arnaud Tessier que précédaient trois lancers-francs signés Chérasse. 74-54 : la cause était entendue.
CHALLANS. LES OLONNES : 88-65. (21-22,24-10, 16-19,27-14). Arbitres : MM Bremaud et Chajiddine. 1900 spectateurs.
CHALLANS : Dudit 2, Zapha 25, Toto N’Koté 13, Rarnphort 8, Preudon, Chérasse 22, Ringstrom 4, Simmons 13, Monceau 1.
POB : Tribodet 6, Pociukonis 14, Mourier 5, B. Boutry 14, Frederic 4, Bernage 5, Boulin 10, M. Boutry 7, Mc Carver.
Arnaud Tessier (POB) « l’écart résume le niveau des deux équipes. Mais je suis content. Nous continuons de travailler malgré la relégation. On n’a rien lâché et du coup nous n’avons pas pris les quarante points que nous aurions pu prendre, Par contre, je constate que les problèmes que nous avons rencontrés tout au long de l’année ressurgissent rapidement comme des problèmes de concentration défensive, de communication et de métier. »
Sébastien Chérasse (Challans) : « Nous n’avons pas pu avoir les rotations habituelles avec les absences de Geay et Gouacide. Nous avons rencontré une meilleure opposition qu’il y a quinze jours à Tours. Mais nous sommes capables de réagir défensivement quand l’écart se réduit. On a moins bien défendu qu’à Tours c’est sûr et en face le POB a fait ce qu’il fallait pour nous inquiéter. Notre force cette année est d’être capable de choisir le moment ou les moments dans le match où il faut accélérer défensivement et offensivement. »
Hagetmau : 83 P3L : 86
Pour l’entraîneur Sébastien Duval, l’essentiel de ce déplacement dans les Landes était là ce soir : la victoire. Tant pis pour la manière. Si les Tourangeaux ont eu maintes occasions de distancer leurs hôtes du soir, ils n’ont pas su maîtriser totalement la partie, au point d’avoir quelques frissons dans les dernières secondes. Pourtant les Hagetmau-doatziens, bons derniers de la poule, décimée par les blessures, ont opposé une résistance opiniâtre et farouche. D’entrée, les deux équipes se jaugeaient : le small-ball adverse était mis à mal par le duo Laout-Morkeliunas, efficace sous les panneaux. Les fautes sifflées permettent aux locaux de revenir, mais déjà Tours est devant (17-20). Lorsqu’Allerme, puis Mauve, trouvent la mire dans le second quart temps, les visiteurs se détachent, verrouillant l’accès à la raquette pour les Chalossais, qui s’en remettent à Bayle (35-45).
Au retour des vestiaires, un relâchement coupable en défense permet aux Landais de revenir dans le match petit à petit. Portés par leur capitaine Benoit, ils grappillent l’écart en fin de quart temps, même si les pénétrations d’Allerme, impérial offensivement, maintiennent à distance (63-67). Les fautes commencent à peser lourd des deux côtés, Crapez devant rejoindre le banc prématurément, et ses coéquipiers péchant un peu trop sur la ligne de réparation. Les dix dernières minutes permettront de se redonner de l’air, (67-77), même si une action peu commune, en l’occurrence un panier contre son camp de Sulpice-Timothée, permet aux locaux de s’accrocher.
Et quand la pression se resserre, Allerme ne tremble plus, contrairement à Jardry, qui gâche les munitions. A 6 secondes de la fin et +4 au compteur, le match devrait être plié mais une faute bête de Laout laisse deux lancers, dont un ultime rebond en l’air pendant deux longues secondes… avant la délivrance.
Quarts temps : 17-20 ; 18-25 ; 28-16 ; 20-15 Arbitres : MM. Guede et Clochard.
Hagetmau : Dasse 2, Bayle 22 (dont 2 à trois points), Benoit (cap.) 23, Riesen 1, Bruyères 14, puis Laffitte 6, Pawlicki 0, Lamarque 2, Faux 2, Jardry 11.
P3L : Battiston 3, Allerme 29 (dont 1 à trois points), Sulpice Timothée 6 (dont 1 à trois points), Laout 16, Morkeliunas 15 (dont 1 à trois points), puis Crapez 1, Mauve 10 (dont 1 à trois points), Gane 0, Martin 6 (dont 2 à trois points), Dacosta.
Victoire étriquée pour les Rétais
24ème journée N2 USV RE BASKET 64 MARMANDE 59
Lieu : Saint-Clément (Salle du Godinand) – Spectateurs : 150 – Arbitres : AUTHIER Sébastien, MELOIS Loïc– Mi-temps : 36-29 – Quart : 17-19 / 19-10 / 13-16 / 15-14
USV Ré : 21/47 à 2pts – 4/14 à 3pts – 10/14 aux LF – 38 rebonds (11 Off.) – 24 balles perdues – 19 fautes
Iglesias 3 – Aultman 18 – Tisba 4 – Moultrie 19 – Beuzelin 10 puis Poiroux – Moulart 3 – Soliman 4 – Blanchard 3
Marmande : 13/38 à 2pts – 7/19 à 3pts – 12/17 aux LF – 34 rebonds (9 Off.) – 19 balles perdues – 21 fautes, 1 éliminé, Salvis 36è
Face à une équipe de Marmande venue le mors aux dents, les Rétais, pas dans un bon jour, ont assuré l’essentiel : la victoire. Les coupures tous les 15 jours pour coupe de France en sont peut être pour quelques choses dans la difficulté actuelle des Rétais de rentrer dans le match.
Ce soir Marmande a semblé plus en jambes, plus motivé certainement et aurait même pu l’emporter avec un peu plus de réussite.
Dés l’entame on sent les lots et garonnais concernés par l’enjeu. Trohel d’abord puis Salvis mènent les débats. Beuzelin et Aultman répondent cash et les deux équipes font jeu égal. Trohel tente des percées éclairs et sert idéalement Killeen dans sous le cercle. Le géant irlandais se joue de Tisba et Marmande prend une option dés le premier quart.
Les Rétais ont du mal à hausser leur niveau de jeu mais commencent à refaire surface à l’image de Moultrie qui gobe des rebonds offensifs et redonne l’avantage au sien. La seconde faute de Killeen oblige le coach marmandais à revoir ses plans et c’est Radjouki qui s’y colle mais celui-ci déserte le poste de pivot pour artiller de loin oubliant ses coéquipiers. Les Rétais sans être brillant profite des erreurs adverses pour rester devant et même faire un petit break (31-24) Les Rétais pas aussi à leur aise que d’habitude reste néanmoins aux commandes à la mi-temps.
Dés la reprise, on pense que le match va s’emballer. Aultman et Killeen alimente la marque et puis c’est le calme plat au niveau scoring durant les cinq prochaines minutes suite à de multitudes balles perdues de part et d’autres. Marmande s’en tire le mieux et en profite pour recoller au score (43-40) les Rétais subissent les assauts répétés de Marmandais déchainés et finissent par égaliser par Duzan (45-45) mais Iglésias puis Moultrie d’une claquette redonnent un petit avantage à 10 minutes de la fin du match.
Sentant le couperet passer très prés, les insulaires lâchent enfin le frein à main. Beuzelin distribue des caviars pour Aultman et Moultrie et l’USV prend une option (57-49 mais Les marmandais tente le tout pour le tout en prenant à la gorge des Rétais sonnés (62-59). A 35 secondes de la fin rien n’est joué mais Radjouki oubli une nouvelle fois les conseils du coach et fait faute sur Iglésias (64-59). Dos Santos tente les tirs primés et s’y reprend même à deux fois mais les Rétais peuvent souffler, la victoire est de leur côté.
Thierry Héraudeau