Revue de presse journée 1 avec Ouest-France et Sud-Ouest

Pau Orthez - Luçon : 78-68

Les Luçonnais ont souffle Ie chaud et Ie froid, hier soir a Pau, pour leur entame de saison. Opposes a I’un de leurs rivaux dans la lutte pour Ie maintien, les hommes de Laurent Hay ont parfois été secoues, mais ils ont fini par sauver les meubles face a une équipe paloise qui compta jusqu’a vingt-cinq points d’avance.

Mal entrés dans le match, les vendéens, privés des 208 cm de Jannel (blessé a la cheville) subissaient la puissance de Ramassamy près du cercle et Hillotte, médaille de bronze à l’Euro des moins de vingt ans cet été, donnait rapidement dix points d’avance aux locaux (18-8). L’intensité défensive des Béarnais faisait souffrir les Luçonnais qui, dans le deuxième quart-temps, peinaient a trouver l’accès au cercle : seulement trois paniers et huit points pour eux quand leurs adversaires trouvaient des shoots ouverts derrière la ligne des 6,25 m (sept sur dix dans les vingt premières minutes).

Distancés de vingt-deux points a la mi temps (42-20), les Vendéens montraient leur capacité de réaction à la reprise, avec un bon passage de Méité : après avoir signé un 15-3, ils avaient ramené l’écart à des proportions respectables (45-35). Mais les Palois leur rendaient la pareille, avec un 14-2 qui faisait a nouveau mal (56-37, 27").

Au début du quatrième quart-temps, le handicap atteignait la barre des vingt-cinq points (69-44). Mais Grimaud mettait alors une pression infernale sur les jeunes meneurs palois. Plusieurs interceptions offraient des paniers faciles aux visiteurs, avec Grimaud et Yaïci dans le rôle de finisseurs. Les deux arrières poursuivaient leur effort et finalement, Luçon ne s’inclinait que de dix points. Un moindre mal.

PAU-ORTHEZ - Luçon : 78-68. (18-12,24-8, 21-24, 15-24).

PAU-ORTHEZ : Turpin (13), Cape (12), Hillote (22), Seremet (6), Medenouvo (6), Latapy (6), Ramassamy 7, Seguela (2), Anies.

Luçon : Bocquier (6), Hermouet (2), Pichierri (5), Zoé (2), Yaïci (12), Grimaud (12), Diagne (13), Koffi (4), Méïté (12).

Beyssac - Carquefou Sainte-Luce : 75-71

Le premier tir de Gavrel donnait le coup d’envoi de cette saison. Les Marmandais se détachaient nettement grâce a plusieurs interceptions et un certain laxisme des visiteurs (19-5, 6’). Les joueurs de Fonteneau entraient peu a peu dans ce match et mettaient les locaux en difficultés en opérant une défense de zone. En seconde période, Mokotempapa semait le trouble dans la défense des Marmandais en ajoutant trois tirs primés consécutifs. Bruzac tenait pourtant la maison d’Ortega avec l’appui de Doumbia et Vidal. Le score restait bloque a 8-10. Les Marmandais peinaient à prendre le large.

La troisième période fut une déroute pour les équipiers de Bruzac qui se contentaient de deux petits points en huit minutes de jeu. Ce n’est qu’en fin de période que Carquefou refaisait une grosse partie de son retard grâce a l’activité de Gavrel et Mercier. C’est à la 32° minute que les visiteurs égalisaient à 59 partout mettant du coup le doute dans les esprits de Nekkache et autres ... Le sursaut de Tisba et Doumbia sauvait l’équipe marmandaise. L’avance de 5 points à quatre minutes de la fin était sauvegardée mais contestée par Mokotempapa. Ce dernier échouait dans tous ses tirs en cette dernière période. Cependant, il réussissait a redonner espoir une nouvelle fois à son équipe en toute fin de match. Il fallut deux récupérations importantes de Tisba pour sauver cette rencontre qui s’est finalement avérée plus équilibrée qu’on ne pouvait le penser.

BEYSSAC - CARQUEFOU : 75-71. (23-17, 26-20, 10-17, 16-23). Arbitres : MM. Chalus, Donnez. Spectateurs : 300.

Pornic manque de souffle

N2M. Pornic - Garonne : 61-68. Au terme d’un match laborieux et longtemps indécis, Garonne s’impose au finish.

Pornic a souffert face a Garonne, n’arrivant pas à imposer son rythme et a laché au score dans le dernier quart. C’est bien les visiteurs qui sont les plus vite rentrés dans le match en jouant dans la raquette avec leur intérieur Boulefaa, auteur de 8 points (10’). Pornic s’accroche et reste au contact, grâce notamment à deux paniers à trois points consécutifs de Peucat (10-10, 6’). En défense, Pornic n’est pas présent et subit l’assaut des joueurs de Garonne (15-20 10’).

« On a déjoué offensivement et défensivement, on a perdu tous les défis en un contre un », s’indigne Yves Ehret, le coach pornicais. N’étant pas dans le timing en attaque, Pornic perd de nombreuses balles, trente au total, ce qui fait les affaires de Garonne qui alterne jeu posé et jeu rapide, a l’image du meneur Belabre, qui affole la défense maritime à chaque pénétration dans la raquette (19-26,3’). Yves Ehret demandera un temps mort pour recadrer les siens en défense. Les Reds accusent un retard de 6 points à la mi-temps.

« Nous avons été trop négligeant, on lâche six paniers à trois points, c’est inacceptable en défense », précisera José Ruiz l’entraîneur de Garonne. Dès l’entame du troisième quart-temps, Pornic se met à défendre et emmène son adversaire par deux fois au terme des 24 secondes autorisées pour shooter. L’équipe revient ainsi dans le match (35-38, 3’), puis passe devant (44-43,6’), grâce a Leclesve et Kodjo, tous deux auteurs d’un 2/2 a trois points. Garonne reprendra cependant l’avantage (46-47, 10’).

Dans le dernier acte, les coéquipiers de Cédric Brément vont commettre trop de fautes et envoyer leur adversaire sur la ligne des lancers francs (53-56, 4’). Les deux temps morts d’Yves Ehret n’y changeront rien, Pornic s’incline dans un match laborieux de la part des deux formations. « Nous devons imposer notre rythme a domicile, faire l’effort de défendre, faire circuler la balle et jouer co11lectivement », explique le coach pornicais a la fin de match.

Le Pays des Olonnes rate son entrée

Les Olonnes - Toulouges : 78-85.

Malgré un début de match prometteur, les Vendéens s’inclinent pour leurs débuts en N2.

Un mauvais départ, matérialisé par une défaite au goût amer, face aux Catalans de Toulouges (85-78), pour la première journée de championnat de Nationale 2. Le Pays des Olonnes basket, promu à ce niveau, a raté son baptême du feu, aux accents de pétard mouillé, dans sa salle Beauséjour, devant quelques 400 spectateurs.

Le début de partie des Pobistes, mordant dans la balle orange juteuse en points, semble pourtant prometteur : récupération, efficacité, disponibilité. Stipanovic se multiplie dans la raquette catalane. Bole porte le score a 24-9 (98). L’apogée d’une domination. Les Toulougiens reviennent dans la partie (24-19, 10°) et infligent une belle gifle aux vendéens dans le deuxième quart : 12-27 L’écart est fait aux citrons : 36-46.

Sous les drives de Mourier, le POB, domine au rebond, manque d’adresse et se cherche encore. Toulouges maîtrise son affaire : 45-56 (25°), 57-62 (30°). Malgré un rapproche furtif du POB (61-64, 31°). Petroslav porte le coup de grâce (69-77, 39°). Les 21 et 22 points de Stipanovic et Boutry ne changent rien pour le POB, tête basse. « Notre trou dans le deuxième quart-temps nous coûte cher. L’équipe joue par séquence. On doit pouvoir faire beaucoup mieux. Pour exister dans ce championnat, on devra se faire mal », prévient le coach Sebastien Cartier.

Laurent Kleefstra, coach catalan, est satisfait : « Nous étions arrivés samedi pour préparer ce match, face a une équipe que nous n’avons pas sous estimée. Le POB a mis de l’intensité en début de match. En défense de zone, nous avons su nous montrer efficaces. Notre équipe, très jeune, vise Ie top 6. » Prochain écueil pour le POB, samedi : un déplacement a Meilhan-sur-Garonne (Lot-et-Garonne).

LES OLONNES - TOULOUGES : 78-85. (24-19, 12-27,21-16,21-23).

LES OLONNES : Mourier E. 5 points, Bole 6, Stipanovic 21, Boutry 22, Knysas 8, Boulin 10, Miassouamana 6.

TOULOUGES : Cazenobe 12 points, Willliams 20, Fizet 2, Cintract 8, Riguidel 10, Etes 4, Petroslav 11, Torondell 7.

L’USAT a réalisé une bonne opération samedi en allant gagner chez le promu Olonnais (78-85). L’une des victoires à l’extérieur, puisque mis à part Toulouges, il n’y a que l’équipe de Garonne qui s’est imposée à Pornic (61-68). Pourtant, les Toulougiens avaient mal démarré la partie, comme le témoigne l’entraîneur Laurent Kleefstra : "Dès le début on se retrouve à moins quatorze points, faute à un Stipanovic très en forme. Heureusement les gars n’ont pas baissé les bras, et à la mi-temps on est à plus dix !"

Une lente remontée qui n’est certainement pas due au hasard : "Les recrues se sont réveillées, confie Kleefstra, puis par la suite de a manqué de collectif alors que nous avons su jouer ensemble". En effet, le néo-toulougien Williams n’inscrit pas moins de 20 points, alors que son compère Zafirov est parvenu à scorer à 3 points à trois reprises. "On les sentait concernés, pour le reste une défense de zone appliquée et de bons rebonds ont permis de revenir lentement, puis de gagner" sourit le coach des Catalans. Mais hors de question pour l’USAT de s’emporter, "il faut rester prudents" prévient l’ancien meneur de jeu. En effet, Pornic est le prochain adversaire des Toulougiens. Et si ces derniers perdent à la maison pour leur première, "ils auront à coeur de venir chercher la victoire chez nous le week-end prochain" avance Laurent Kleefstra, "notre victoire est bonne pour la confiance, mais ça reste un seul match." Aussi, les Toulougiens pointent aujourd’hui à la 6e place du classement, et peuvent se montrer satisfaits d’avoir bien commencé un championnat qui s’annonce d’ores-et-déja long et difficile. Mais pas question de se reposer sur leurs lauriers, le coach Toulougien prévient : "On compte bien confirmer ce premier bon match la semaine prochaine !" La Rochelle a changé de mentalité

La Rochelle a bien débuté son championnat en étrillant Mont de Marsan 72-49 grâce à un état d’esprit irréprochable. De bon augure pour cette nouvelle saison

Pour l’ouverture du championnat, La Rochelle a vécu une soirée bien tranquille. Face à des Montois loin du compte, l’escouade de Greg Thiélin a pu montrer à ses supporters que cette saison pourrait bien être celle de la délivrance. Mais avant de partir dans des pronostics qui n’ont pas lieu d’être après une seule journée il convient de dire que si la victoire fut aisée et totalement méritée, tout ne fut pas parfait comme le soulignait le tacticien maritime à l’issue de la rencontre : « On ne va pas faire la fine bouche, on est très satisfait. A la mi-temps on pressentait déjà cette victoire mais ça n’a quand même pas été un match pas très agréable à regarder et à coacher (…) C’est un match typique de début de saison où les deux équipes ont été assez faibles techniquement. »

Certes, la soirée ne fut pas la plus prolifique de la décennie ni la plus spectaculaire de l’histoire mais l’envie et l’intensité imprimée par les Rochelais fait plaisir à voir et détonne au regard de l’état d’esprit présent sur le parquet la saison dernière. Un changement radical de mentalité impulsé par les nouveaux venus, Amy M’Boma est tête de proue. « Il y a encore des choses à régler mais c’est le premier match sinon dans l’ensemble il y a eu de la bonne intensité et l’envie de se passer le ballon. On est satisfait, ça fait plaisir (…) On peut mettre la même intensité tout le long du match et c’est ça qui est agréable. C’est de bon augure pour la suite, l’ambiance est bonne. »

Impériaux en défense, les joueurs de la cité portuaire ont étouffé leurs adversaires en les repoussant loin du cercle. Résultat après trois quart-temps Mont de Marsan ne comptait que 26 points au tableau d’affichage quand l’UBLR en affichait 54 ! Un écart creusé dès la première période notamment grâce à l’apport au scoring de deux « anciens » de la maison bleue et blanche : Anthony Penuisic et Diamory Sylla. Les deux hommes vont ouvrir la voie à leurs équipiers en inscrivant 18 points à la pause sur les 35 de l’équipe (35-18, 20ème). En seconde période l’assaut décisif sera porté par la jeune garde locale, Louis Iglesias et Brice Piérard (19 ans chacun). Le Stade Montois ne trouvera jamais la solution pour enrayer la machine collective rochelaise qui déroulera dans les l’ultime période. Et malgré quelques moments de déconcentration en toute fin de partie, les Maritimes clôtureront cette première de la saison sur un large succès 72-49.

L’année commence bien pour La Rochelle mais les choses vont vite se corser, et ce dès la semaine prochaine avec le très attendu déplacement sur l’île de Ré pour y défier le promu, St Clément des Baleines.

Score quart-temps par quart-temps : 1er quart-temps (17-11), 2ème quart-temps (18-7), 3ème quart-temps (19-8), 4ème quart-temps (18-23)

Marqueurs : La Rochelle : Iglesias (7) – Koïta (4) – Sylla (15) – Gautreau (2) – Penuisic (15) – Sahraoui (6) – M’Boma (9) – Piérard (8) – Bonnelalbay (1) – Dahbi (5)

Nationale II : Les Montois coulés à La Rochelle 72 à 49.

Arbitres : Messieurs Cherel et GAuthier. Mi-temps : 35 à 18.

Scores par quarts temps : 17 à 11 ; 18 à 7 ; 19 à 8 ; 18 à 23.

La Rochelle : 23 fautes personnelles, 1 joueur sorti : Dahbi à la 36è. 22 lancers réussis sur 28 tentés (79 %). Penuisic : 15 ; Sylla 13 ; M’Boma 9 (1 à 3 pts) ; Piérard 8 (1 à 3 pts) ; Iglesias 7 ; Sahraoui 6 ; Dahbi 5 ; Koïta 4 ; Gautreau 2 ; Bonnelalbay 1.

Stade Montois : 23 fautes personnelles, aucun joueur sorti. 16 lancers sur 25 (64 %). Valverde 16 (1 à 3 pts) ; Diasse 12 ; Barrouillet 8 ; Danthez 6 ; Joie 3 ; Dabadie 2 ; Ganmavo 2 ; Laffitte - ; Cassin -.

Samedi soir, il y avait avis de gros temps sur le littoral Charentais au point que la manifestation nocturne du Grand Pavois prévue dans le port de La Rochelle dut être annulée. Dans la salle Gaston Neveur, les vents soufflèrent très fort pour le frêle esquif Montois parti à l’assaut de la forteresse bleue et blanche sans toutes ses voiles. D’entrée de jeu, les hommes de coach Thiélin imprimèrent un rythme très soutenu aux débats et contrarièrent chaque montée de balle jaune et noire par leurs nouveaux fers de lance Sahraoui et M’Boma. Ces derniers rendirent la vie des arrières Montois bien compliquée et ouvrirent en outre le compteur de points des locaux en se montrant efficaces en attaque. C’est dans ce secteur de jeu que les visiteurs furent à la peine pendant l’essentiel de la rencontre puisqu’ils ne scorèrent respectivement que 11 puis 7 et enfin 8 points durant les trois premiers quarts temps. Totalement en manque d’adresse extérieure ( 1 seul tir primé réussi en fin de rencontre par Valverde sur plus de 20 tentés ! ), les Landais ne pouvaient trouver leur salut que dans la peinture mais ils étaient attendus par les deux tours jumelles Koïta et Sylla qui bloquaient l’entrée du port. Comme Steven Ganmavo était dans un jour sans, les choses furent bien vite très compliquées d’autant que les fautes pleuvaient sur les visiteurs presque toujours en retard sur les actions (11 fautes sifflées contre eux au premier quart temps !). Dès lors, le néo coach Carrère fut obligé de composer avec son banc qui ne put apporter de solutions offensives. Heureusement que la défense était bien présente (1 seul tir primé Rochelais après le tir initial de M’Boma et moins de 20 points encaissés par quart temps) sinon l’addition aurait pu être plus lourde. Il fallut attendre le dernier quart temps pour voir les visiteurs se montrer plus pressants à leur tour et gêner leurs hôtes légèrement démobilisés par la presque trentaine de points d’avance. Valverde sonna le signal de la révolte et Diasse trouva enfin la mire après trente minutes d’errance offensive. Mais cela ne suffit pas, loin s’en faut pour contester la victoire des locaux qui annonçaient haut et fort leur objectif de montée avant la rencontre et furent bien entendu confortés par la prestation de leurs favoris. Il faut dire qu’il y avait un monde d’écart entre une formation prête physiquement et collectivement dès la première journée et une autre dont la préparation a été trop perturbée pour qu’elle puisse s’élever au niveau requis hier soir. Le vent soufflait trop fort ! Peut être sera-t-il moins puissant samedi prochain à l’intérieur des terres du côté de l’Espace Mitterrand ? Il faudra toutefois se méfier de la jeune escouade Paloise qui a réussi son entrée dans la compétition en disposant nettement de Luçon. Rendez-vous samedi 24 à 20 heures.

L’UDG saute le pas avec maîtrise

Le collectif udégiste n’a pas tremblé pour remporter son premier succès en Nationale 2.

« Pardon, mais pour être un peu vulgaire, ça y est, on s’est dépucelé ! », soufflait spontanément Denis Mettay, au soir du premier match et de la première victoire de l’Union Dax Gamarde en Nationale 2, samedi face à Brissac (79-67).

Et pour rester dans le ton de la métaphore utilisée par le coach udégiste, cette « première fois » fut aussi jouissive qu’historique pour le clan rouge et noir, comblé d’avoir franchi ce cap sans heurts. « On savait qu’on n’avait pas le droit de se déchirer », soulignait le capitaine Bertrand Bucau, meilleur réalisateur landais de la soirée (14 pts, 6 rbds, 2 pds) et deuxième évaluation derrière Fred Moncade (17 contre 22). Mais on est resté dans nos plans, et ça a bien fonctionné. »

Un défi pourtant de taille

Pourtant, la pression du premier rendez-vous, conjuguée à la valeur de l’adversaire, aurait élevé le niveau de difficultés. Car à l’image de celui de l’UDG, l’effectif du Maine-et-Loire a plutôt l’étoffe d’un outsider que d’un promu. Comme Moncade, John, le vétéran US, a évolué en Pro A, les deux tours serbes Zoric et Zekovic ont roulé leur bosse en Europe, Maleyran et Gilbert ont connu la N1... Le défi était de taille. Mais au final, l’UDG n’a jamais véritablement douté samedi soir.

Excepté peut-être dans le premier acte. Dix premières minutes que Landais et banlieusards angevins attaquent sur des bases NBA et des taux de réussite hallucinants (73 % et 65 %). « C’était un peu n’importe quoi, sourit Denis Mettay. Ça ne pouvait pas durer. » Neuf changements de leaders et cinq égalités plus tard, les Gamardo-Dacquois, devant d’un petit point à la première bouée (26-25), décident alors d’invoquer leur identité défensive. Morris joue les aiguilleurs du ciel (9 rebonds et 4 interceptions), Scroffernecher et Baykam mettent hors de position leur vis-à-vis sous le cercle.

Dans la peinture ou en périphérie, la courbe d’adresse de Brissac dégringole en flèche. Et quand le duo de choc du premier quart, Zoric-Devanne (20 des 26 premiers points adverses), curieusement sous-exploité dans le suivant, revient sur le terrain, l’UDG a déjà la mainmise sur le match (41-30, 38e). « Dunky » le toro, la mascotte de l’UDG, peut continuer à se frotter déjà les papattes. Toujours bloqué en attaque, le BBA (qui n’inscrit que deux paniers dans le troisième acte) n’en finit plus d’essuyer les foudres de Landais en pleine confiance et en totale maîtrise.

« Tous dans le même sens »

Irrésistibles ces Udégistes, collectifs à souhait (20 passes décisives et 6 joueurs à plus de 10 points) et redoutables d’efficacité (59 % à 2 pts dans le 3e quart), qui, au summum de leur domination, compteront jusqu’à 21 points d’avance (66-45, 33e). Un matelas suffisamment moelleux pour maîtriser une fin de match qui verra le BBA réduire l’addition par ce diable de Devanne (72-61, 37e). Mais alors que Zoric échouait dans sa tentative de passer sous la barre des 10 points, Baykam sur la ligne de réparation et Mansanné à 6,25 m, froids comme des lames, scellaient le premier succès de l’UDG en N2M. 

« L’avantage est que, comme les gars savent que ça peut scorer de partout, aucun ne force ses tirs, et il y a donc moins de déchets », se félicitait Denis Mettay, avouant à l’image du public, s’être « régalé » et avoir pris le même plaisir à coacher son groupe que ses poulains à évoluer ensemble.

« De par leur compréhension du basket et leur état d’esprit, les nouveaux se sont très vite adaptés. Ce soir, tout le monde a tiré son épingle du jeu. On va tous dans le même sens, c’est très important », ajoutait Bertrand Bucau.

« Il faudra être dans les mêmes dispositions le week-end prochain pour s’imposer à Carquefou et être invaincu avant de recevoir le Stade Montois », se projetait Denis Mettay, à quelques heures de s’envoler pour Kaunas, où son ami Vincent Collet et les Bleus, disputaient hier la finale du championnat d’Europe. Un autre moment historique.

Bonne rentrée pour les étudiants chalossais

HDC- SAINT-CLEMENT Premier examen a domicile réussi pour Hagetmau-Doazit. qui a reçu des encouragements mérites

LIEU Doazit. QUARTS-TEMPS 18-14, 28819,18-lO, 13-23.ARBITRES MM. Barouillet etMartinez.

HOC 27fautes personnelles (1 joueur éliminé, Retkus), 9 surl7 aux lancers francs. Les marqueurs : Benoît 4, Darrigand 9, Nasri 17, Talbat3. Pugnière (cap) 13puis Oasse2, Bayle 12, Riesen 0, Fournier 10, Retkus 9.

SAINT-CLEMENT-OES-BALEINES 17 fautes personnelles, 22 sur 34 aux lancers francs. Les marqueurs : Slaterry, Fergati (cap), Beuzelin, Coulibaly, Arnet puis M’Boup, Houinsou, Coussine, Chauvin, Versier.

Face au promu venu de l’île de Ré, Ies élèves de Patrice Maucouvert ont rendu une belle copie. Certes, l’absence de I’intérieur américain Aulttman rendait le devoir moins difficile, mais il ne faut pas oublier qu’un poste 3 devrait aussi rejoindre les rangs d’Hagetmau Doazit la tête de classe, Xavier Pugnière, en profite pour rappeler les bases d’une révision solide : « Depuis le début de la préparation, c’est stages commandos et prepa physique intenses. On n’a pas ch6me, on a vraiment bosse. » Physiquement, mais aussi logiquement, le tout pour une été studieux : « J’ai l’impression d’être a I’école de basket Même pour les anciens, on revoit les fondamentaux. »

Ie reste de la classe s’est d’ailleurs mis au diapason. Ie large turn over effectue a eu raison des Retais, qui ont cependant réussi a « maquiller le score » en fin de match, la faute a une bonne press tout-terrain et des shoots qui ne sont pas rentres. Mais avant cela, la défense imperméable - « marque de fabrique du coach, ça ne nous change pas », selon Xavier Pugnière a étouffe les visiteurs. Les deux trentenaires Pugnière et Nasri entrent bien dans Ie match en attaque, et en défense éteignent les deux anciens de Rupella Amet et Moncade L’écart grandit des le deuxième quart -temps, ou Fournier, Bayle et Bertrand s’éclatent A la baguette, Benoît et Dasse tiennent les rennes admirablement, gênant notamment le meneur américain Slaterry (46-33). L’équipe, encore en train de se mettre en place mais ou « tout Ie monde se donne a fond », manque de peu les félicitations. En effet, des la fin du second quart, l’écart explose (+25) et reste stable jusqu’à trois minutes de la fin, avant un sursaut d’orgueil des hommes de Gilles Versier.

A la sonnerie, le +11 ne reflète pas bien la maîtrise des rouge et blanc, heureux de voir que Ie travail effectue paye, mais qui rappelle bien qu’il ne faut pas non plus se reposer sur ses lauriers.

L.UDG saute le pas avec maîtrise

UDG-BRISSAC Le collectif udegiste n’a pas tremblé pour remporter son premier succès en Nationale 2

Union Dax Gamarde 79 Brissac 67

LIEU Gamarde. SPECTATEURS 400. QUARTS-TEMPS 26-25,15-8, 20-12,18-12. ARBITRES MM. Brethes et Lesquibes.

UDG 31 tirs réussis sur66 tentés (dont 7/22 a 3 pts).10 sur 15 aux lancers francs.33 rebonds (Morris, 9). 20 passes décisives (Moncade 6) 13 ballons perdus. 21 fautes personnellles.1 joueur élimine : Scraffemecher (38’). Les marqueurs : Brocaires -, Morris 10, Mansanné 13, Dossarps 8, Indaburu 0, Baykam 10, Schraffemecher10, Bucau 14, Moncade 12, Geely2.

BRISSAC 21 tirs réussis sur 56 tentés (dont 8/24 à 3 pts).17 sur 22 aux lancers francs. 33 rebonds (Devanne 9).10 passes décisives 16 ballons perdus.16 fautes personnelles Les marqueurs : Durand 0, Maleyran 7, Verdan 2. Gilbert 12,John 0, Devanne 19, Zekovic 7, Zoric 17, Gagneux O.

Pardon, mais pour être un peu vulgaire, c’a y est, on s’est dépucelé ! », Soufflait spontanément Denis Mettay, au soir du premier match et de la première victoire de !’Union Dax Gamarde en Nationale 2, samedi face a Brissac (7%7).

Et pour rester dans le ton de la métaphore utilisé par Ie coach udegiste, cette « première fois » fut aussi jouissive qu’historique pour Ie clan rouge et noir, comblé d’avoir franchi ce cap sans heurts. « On savait qu’on n’avait pas le droit de se déchirer », soulignait Ie capitaine Bertrand Bucau, meilleur réalisateur landais de la soirée (14 pts, 6 rebs, 2 pds) et deuxième évaluation derrière Fred Moncade (17 contre 22). Mais on est reste dans nos plans, et c’a a bien fonctionné. »

Un défit pourtant de taille

Pourtant, la pression du premier rendez-vous, conjuguée a la valeur de I’adversaire, aurait élevé le niveau de difficultés. Car a I’image de celui de I’UDG, I’effectif du Maine-et-loire a plutôt l’étoffe d’un outsider que d’un promu Comme Moncade, John, le vétéran US, a évolué en Pro A, les deux tours serbes Zoric et Zekovic on roulé leur bosse en Europe, Maleyran et Gilbert ont connu la N1 Le défi était de taille. Mais au final, I’UDG n’a jamais véritablement doute samedi soir.

Comme les gars savent que çà peut scorer de partout, aucun ne force ses tirs »

Excepté peut-être dans le premier acte. Dix premières minutes que Landais et banlieusards angevins attaquent sur des bases NBA et des taux de réussite hallucinants (73 % et 65 %). « C était un peu n’importe quoi, sourit Denis Mettay. Ça ne pouvait pas durer » Neuf changements de leaders et cinq égalités plus tard, les GamardoDacquois, devant d’un petit point a la première bouée (26-251 décident alors d’invoquer leur identité défensive. Morris joue les aiguilleurs du ciel (9 rebonds et 4 interceptions), Scroffernecher, Baykam mettent hors de position leur vis-à-vis sous le cercle.

Dans la peinture ou en périphérie, la courbe d’adresse de Brussac dégringole en flèche. Et quand le duo de choc du premier quart, Zoric-Devanne (20 des 26 premiers points adverses), curieusement sous-exploité dans Ie suivant, revient sur Ie terrain, I’UDG a déjà la mainmise sur le match (41-30, 38’). « Dunky » le toro, la mascotte de l’UDG, peut continuer à se frotter déjà les papattes. Toujours bloqué en attaque, le BBA (qui n’inscrivait que deux paniers dans le troisième acte) n’en finit plus d’essuyer les foudres de Landais en pleine confiance et en totale maîtrise.

« Tous dans le même sens »

Irrésistibles ces Udégistes, collectifs à souhait (20passes décisives et 6 joueurs a plus de l0 points) et redoutables d’efficacité (59 % à2 pts dans le 3’ quart) qui, au summum de leur domination, compteront jusqu’a 21 points d’avance (66-45, 33’). Un matelas suffisamment moelleux pour maîtriser une fin de match qui verra le BBA réduire I’addition par ce diable de Devanne (72-61, 37’). Mais alors que Zoric échouait dans sa tentative de passer sous la barre des 10 points, Baykam sur la ligne de réparation et Mansanné a 6,25 m, froids comme des lames, scellaient le premier succès de l UDG en N2M

« L’avantage est que, comme les gars savent que ça peut scorer de partout, aucun ne force ses tirs, et il y a donc moins de déchets », se félicitait Denis Mettay, avouant à l’image du public, s’être « régalé » et avoir pris le même plaisir a coacher son groupe que ses poulains a évoluer ensemble.

« De par leur compréhension du basket et leur état d’esprit, les nouveaux se sont très vite adaptés. ce soir, tous Ie monde a tiré son épingle du jeu. On va tous dans le même sens, c’est très important », ajoutait Bertrand Bucau.

« II faudra être dans les mêmes dispositions le week-end prochain pour s’imposer à Carquefou et être invaincu avant de recevoir Ie Stade Montois », se projetait Denis Mettay, à quelques heures de s’envoler pour Kaunas, ou son ami Vincent Collet Ies Bleus, disputaient hier la finale du championnat d’Europe. Un autre moment historique.

Marmande-Carquefou et Pornic-Garonne (Sud Ouest du 19/09/11) :

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Réagir à cet article - Levas - 19 septembre 2011