14° journée : Les autres matches !

Carquefou-Sainte Luce – Cognac 66-79

8 fautes à 1 après 7 minutes de jeu, 12 à 3 huit minutes plus tard : les arbitres, supervisés en l’occasion, ont eu le sifflet dur envers les Carquefolio-Lucéens en première période. « Ils ne nous ont pas respectés, soulignait Cyrille Kériquel à l’issue de la rencontre. Certes, on a fait des fautes, mais les Cognaçais aussi. Il aurait fallu un peu plus d’équité. »

Ce déséquilibre n’eut certes pas d’influence sur le résultat final, les Charentais et leurs individualités marquantes étant un niveau au-dessus. Mais il empêcha l’Union de déployer l’agressivité qui aurait pu lui permettre de déstabiliser un peu plus un coleader pas vraiment dans un grand soir. « Je ne retiendrai que la victoire, déclarait d’ailleurs leur coach Philippe Maucourant. Nous n’avons pas été dignes de ce que l’on sait faire ».

Malgré leur handicap, les banlieusards nantais, victimes dans le premier quart temps (9-16, 10’) des lancers francs accordés à leurs adversaires (9 sur 12) et de leur maladresse (4 tirs sur 15), puis distancés de 12 points dans le deuxième (13-25, 17’), parvinrent en effet par la suite à combler leur déficit athlétique en défendant habilement en zone. Et en profitant du manque de réussite des Charentais (6 tirs sur 18 dans le deuxième quart). Ils revinrent ainsi sur leurs talons juste avant la pause (27-31). Dans le troisième acte, l’Américain Caskill montra enfin ce qu’il savait faire dans la raquette et le fossé se creusa une nouvelle fois. (37-50, 26’). Avec un Godin remarquable à la mène, la machine cognaçaise prit même inexorablement le large (50-69, 35’) alors que Retkus, quittait les siens pour 5 fautes. Tout comme Gavrel trois minutes plus tard. Mais les Carquefolio-Lucéens avaient le mérite de ne pas baisser les bras, ne s’inclinant finalement que de 13 points. Honorable !

CARQUEFOU-STE-LUCE - COGNAC 66-79 (9-16,27-31,16-27,23-21). Arbitres : MM. Tréhin et Large

CARQUEFOU-SAiNTE-LUCE : Mercier 20, Gavrel 13, Retkus 9, Priou 9, Martin 7, Jean-Pierre 6, Mukendi 2.

COGNAC : Godin 17, Eleka 15, Bertorelle 14, Saounera 9, Caskill 9, Kaczmarow 7, Bigote 6.

La Rochelle – Pornic 85 - 74

Les joueurs de la cité portuaire ont pu répéter leurs gammes face à une équipe qui leur a proposé une opposition de qualité. Les bleus et blancs allaient être rapidement gênés par le rendement du trio Hane-Vachin-Gomez. Pornic trouvait de la place dans la raquette rochelaise et Gomez enfilait un peu trop tranquillement les paniers. Les Rochelais essayaient de trouver de l’alternance même si la réussite à trois points les fuyait. Les deux formations ne lâchaient rien (23-21, 10’). Les Rochelais ravivaient la flamme les premiers. Gautreau, puis Zoé enchaînaient 4 points (27723, 12’). Une avance immédiatement annihilée par Laout. Si Zoé, l’ailier maritime, écrasait un monstrueux dunk sur la tête de Vachin, les ’ouailles de Thiélin avaient du mal à se dépêtrer du ’jeu des joueurs de Loire-Atlantique.

L’entame de la seconde mi-temps était guettée. Les partenaires de Diamory Sylla mettaient le coup d’accélérateur salvateur. Yaïci, le meneur rochelais, cristallisait cette bonne passe. Deux tirs à trois points et un shoot en tête de raquette donnaient une large avance aux joueurs de Rupella Basket (56-47, 25’). La défense des bleu et blanc était montée en température au niveau de l’intensité. Les rochelais moissonnaient les rebonds offensifs et défensifs. Le jeu rapide des hommes de Thiélin faisait définitivement la différence. Yaïci (17 points au total) se régalait de plusieurs offrandes. Si Laout et ses 24 points (meilleur marqueur de la rencontre) tentait d’écoper du mieux possible, ses partenaires devaient rompre sous le poids du collectif Rochelais (85-74, 40’).

LA ROCHELLE - PORNIC : 85-74 (23-21,21-22,21-13,20-18)

LA ROCHELLE : Yaïci 17, Massoubre 7, Bonnelalbay 10, Dahbi 6, Koïta 17, Iglesias 6, Zoé 4, Penuisic 8, Sylla 6 Gautreau 4.

PORNIC : Blondet 4, Brément 2, Hane 19, Vachin 12, Gomez 12, Tamic 2, Laout 24, Leclesve.

RUPELLA - PORNIC Accrochés en première mi-temps, les locaux ont fait la différence. Ils alignent un 10e succès de rang

Les locaux allaient être rapidement gênés par le rendement du trio Hane-Vachin-Gomez. Pornic trouvait de la place dans la raquette rochelaise et Gomez enfilait trop tranquillement les paniers. Les Rochelais essayaient de trouver de l’alternance même si la réussite à trois points fuyait les extérieurs maritimes (9-9, 5e ; 18-17, 8e). Les Rochelais ravivaient la flamme les premiers. Gautreau, puis Zoé enchaînaient 4 points (27-23, 12e). Une avance immédiatement annihilée par Laout (11 points en première période). Les ouailles de Thiélin avaient du mal à se dépêtrer du jeu des visiteurs (29-28, 15e ; 44-43, 20e). En seconde mi-temps, les partenaires de Sylla mettaient un coup d’accélérateur. Deux tirs à trois points et un shoot en tête de raquette de Yaïci donnaient la plus large avance aux joueurs de Rupella Basket (56-47, 25e).

La défense des bleus et blancs était, elle, montée en température au niveau de l’intensité. Les Rochelais moissonnaient les rebonds. Les individualités de Pornic réagissaient sporadiquement (62-50, 27e). Le jeu rapide des hommes de Thiélin faisait définitivement la différence. Côté rochelais, les joueurs venus du banc participaient, eux aussi, à la construction de ce nouveau succès (85-74, 40e).

CahorSauzet : le courage n’a pas suffi

Le CSB s’est incliné 95 à 81 hier soir face à Saint-Médard.

Pour son premier de la saison au Chaudron de Sauzet, CahorSauzet a concédé une nouvelle défaite. Face à une belle équipe de Saint-Médard, les joueurs du CSB ont tout donné mais se sont inclinés de quatorze points : 81 à 95. CahorSauzet inscrit les deux premiers points du match par Zoric, mais les visiteurs, grâce à notamment à Owona, passent devant au score pour mener 6 à 2 après trois minutes puis 14 à 8 après un peu plus de quatre minutes. Le CSB tente de refaire son retard, mais les visiteurs sont en réussite en ce début de match et après un peu plus de six minutes, l’écart est de sept points en faveur de Saint-Médard (12 à 19). Porcher inscrit alors deux paniers à trois points consécutifs et le CSB revient à un point 18 à 19 (8e). Saint-Médard marque alors à deux points puis à trois points et reprend six longueurs d’avance (18 à 24). En fin de quart temps, les visiteurs inscrivent deux paniers consécutifs et après dix minutes, CahorSauzet est mené 28 à 19. En début de deuxième quart temps, Saint-Médard met à profit les ballons perdus par le CSB pour creuser l’écart qui atteint les dix points : 19 à 29, puis les onze points après un panier à trois points (21 à 32,12e). Sous l’impulsion de Noubissi, le CSB revient à 8 points 24 à 32, mais les visiteurs reprennent rapidement onze puis quatorze points d’avance après un nouveau panier à trois points de Benoît (24 à 38, 15e). Grâce à un panier à trois points d’Encausse suivi d’un lancer franc de Porcher, le CSB revient à dix points (28 à 38,17e) puis à neuf points sur une contre attaque de Darracq (32 à 41, 18e). Encausse ajoute un point puis Porcher inscrit deux paniers à trois points d’affilée et CahorSauzet n’est plus mené que de cinq points 38 à 43 (19e). À la mi-temps, le CSB compte six points de retard 38 à 44. Dans le troisième quart temps, Benoît et Owona redonnent dix points d’avance à St Médard (38 à 48). Les deux équipes marquent tour à tour et à la 23e, l’écart est toujours de dix points (46 à 56). Noubissi, auteur d’un panier à deux points suivi d’un lancer franc ramène alors CahorSauzet, très appliqué en défense, à sept points puis Encausse réduit l’écart à cinq points (51 à 56). Mais grâce à Owona et Benoît, St Médard reprend neuf points d’avance 53 à 62 (28e). Dans les dernières secondes du troisième quart temps, Encausse inscrit un panier à trois points à la 30e minute, l’écart est de six points 58 à 64. Dès le début du quatrième quart temps, Zoric ramène le CSB à quatre points 60 à 64. Mais les visiteurs réagissent aussitôt et inscrivent neuf points d’affilée pour compter treize points d’avance à la 32e (60 à 73). A cinq minutes de la fin, un panier de Dogoum permet à St Médard de compter quinze points d’avance 65 à 80. Pochon ramène son équipe à dix points 70 à 80 (36e), mais le CSB s’incline finalement de quatorze points 81 à 95.

Cahorsauzet 81 - saint Médard 95 MT : 38-44. Arbitres : MM. Martinez et Maillot. Quarts-temps : 19-28 ; 19-16 ; 20-20 ; 23-31.

CahorSauzet : 8 paniers à 3 points ; 20 paniers à 2 points ; 17 lancers francs ; 20 fautes. Couret, 2 points ; Pochon , 6 points ; Noubissi, 12 points ; Porcher, 26 points ; Zoric, 20 points ; Encausse, 13 points ; Darracq, 2 points.

Saint-Médard en Jalles :5 paniers à 3 points ; 31 paniers à 2 points ; 18 lancers francs ; 16 fautes. Dogoum, 13 points ; K. Beesley, 5 points ; Ducard, 11 points ; Ortiou, 6 points ; Benoît, 17 points ; C. Beesley, 14 points ; Rat, 1 point ; Preira, 10 points ; Owona, 18 points.

Les AUSCITAINS retombent dans leurs travers !

Les Landais se suivent dans notre championnat mais ne se ressemblent pas. En effet les joueurs du chef lieu départemental méritent le respect, leur victoire en terre Gersoise n’est pas un scandale, bien au contraire. Si tout commence bien pour les Gersois qui prennent rapidement les commandes sur un 6 à 0 qui enthousiasme les gradins du Mouzon, la réaction des Montois ne se fait pas attendre, ils reviennent vite dans le match et ne se laissent pas vraiment distancer ; fin du premier acte 24 à 18.

Tout au long de la deuxième période, les visiteurs font jeu égal avec les Auscitains, le collectif Gersois ne parvient pas à s’organiser, les Landais au contraire réalisent peu à peu qu’ils peuvent se racheter de leur défaite de la semaine passée, la mi-temps est atteinte sur le score encore favorable aux Auscitains 45 à 42.

La deuxième mi-temps sera, hélas pour nos couleurs, tout à l’avantage des visiteurs qui s’imposent dans tous les compartiments du jeu, la motivation est Landaise, l’envie de vaincre est Landaise, les auscitains lorsqu’ils sont en position favorable ne trouvent plus le cercle, les changements effectués par le coach n’y feront rien, AUCH BC s’enfonce de plus en plus, un ressort semble cassé et la défaite est alors inévitable, les supporters venus nombreux ce soir au Mouzon ne comprennent plus rien, l’an passé ces mêmes joueurs nous ont fait rêver, cette année ils semblent ne plus se connaître, ils ne jouent plus ensemble, ils ne se font plus plaisir, alors bien évidemment le spectateur n’y trouve plus son compte.

Samedi prochain à PORNIC il faudra une réaction d’orgueil, sans laquelle les vacances seront tristes pour le basket Auscitain...mais dans le sport tout est possible, messieurs c’est vous qui êtes sur le terrain !

Fiche Technique :

A AUCH, salle du Mouzon : Mont de Marsan bat Auch BC : 66 à 78, mi-temps 45 à 42 400 spectateurs environ

Evolution du score:24-18 ; 21-24 ; 12-19 ; 9-17 Arbitres : Julien LEMARCHAND et Adnan AISSAOUI

Auch Basket Club 29 fautes, 2 joueurs sortis (Salles et Leuly), 15 sur 23 aux LF. Pujolle 2pts, Agostini, Naval 3pts (1 à 3pts), Salles 5pts ( 1 à 3pts), Hue 10pts, Chaleat 3pts, Pelos 2pts, Edde 18pts (1 à 3pts), Leuly 5pts, Miette 18pts. Coach : JM Pajot Stade Montois, 26 fautes, aucun joueur sorti - 20 sur 38 aux LF. Yildiz 12pts (4 à 3pts), Joie, Lesbarrères 2pts, Dossarps 19pts (3 à 3pts), Laffitte 4pts, Diassé 5pts (1 à 3pts), Danthez 13pts (1 à 3pts), Garcia, Barrouillet 12pts, Ganmavo 11pts. Coachs : M. Lavaleur et M. Oyhanondo Arbitres : M. Lemarchand et M. Aissaoui Les quarts temps 24 – 18 / 21 – 24 // 12 - 19 / 09 - 17.

Site du Stade Montois

Quand les égos sont mis un tant soit peu de côté, que concentration, application, volonté, engagement, rigueur, écoute et technique sont mis au service de l’équipe et du collectif, les hommes de Mickael et Jean Baptiste sont efficaces, ont des résultats, prennent et donnent du plaisir … On en redemande.

Le 1er quart temps est à l’avantage des Auscitains qui sont tout de suite dans le rythme et alignent les contres attaques (6 – 0). Les « jaune et noir » sont en panne d’adresse et peinent à défendre sur Edde et Miette qui alimentent le score (24 pts encaissés sur ce 1er temps de jeu). La volonté est là mais la troupe est un peu en désordre.

Dès le début du second acte, Rémi Dossarps et Ylias Yildiz trouvent la mire et font mouche à 3 points (2 chacun consécutivement), permettant aux « jaune et noir » de revenir dans la partie. Les intérieurs de M. Lavaleur prennent le relais et s’imposent tour à tour dans la zone réservée. Les Montois reviennent à 3 petits points à la mi-temps. 45 – 42. La volonté et l’envie sont là.

La seconde mi-temps est entièrement à l’avantage des « jaune et noir » qui défendent chaque bout de terrain (seulement 21 pts encaissés) et s’imposent dans tous les secteurs du jeu. Le syndrome des fins de matchs difficiles, si cher à notre équipe, ne sera même pas entraperçu en ce samedi soir bien agréable …

Par ce second succès en déplacement, les Montois gomment les deux faux pas à domicile qu’ils avaient commis durant la phase aller. Ils sont à l’équilibre au classement Britannique ( ils ont reçu 6 fois pour 8 déplacements ). Ils voient la zone de relégation s’éloigner un peu. Vis à vis des Auscitains, ils ont récupéré le goal average particulier ce qui obligera les Gersois à marquer un point de plus au classement général pour terminer devant les Jaune et Noir.

Maintenant, place au second derby contre HDC (samedi prochain 20h ...) qui sera suivi de la traditionnelle grande soirée de Noël. Une victoire et chacun passera les fêtes au chaud.

HDC - BB MARMANDE Les Chalossais, encore fébriles, ont eu du mal à disposer de Marmandais volontaires

Le soulagement était de rigueur à la fin d’un match d’une belle intensité, où la victoire des locaux a été longue à se dessiner.

Pourtant, appliquant à la lettre les consignes de leur coach Robert Bialé, les Doazitiens avaient enfin démarré un match tambour battant, agressifs et plein de réussite sur contre attaque (12-2). Mais l’entrée en jeu d’un Doumbia chaud bouillant, avec 11 points, fait s’enrayer la machine chalossaise. Elle toussote mais reste en tête, notamment grâce à l’activité de Valverde et Pugnière. Un panier longue distance au buzzer de Doumbia plombe cependant la confiance locale. De nouveau maladroits, à l’image de Fournier plein de bonne volonté en défense mais sans ressources en attaque, les rouges voient leurs adversaires revenir (25-23) lentement, profitant des largesses accordés par les arbitres. Le match est très intense, où à un dunk de Moukenga dans le trafic, un contre d’Izuel se termine en smash de contre attaque par Pugnière. Mais la fébrilité est de retour dans les rangs d’HDC. Le troisième quart-temps est tout aussi musclé que le second, et les changements de leaders vont y être incessants. Mais porté par Darrigand (9 pts) ,HDC reste devant, d’un souffle (50-49). Les dix dernières minutes sont tendues : les hommes de Christian Ortega sentent qu’ils peuvent gagner, les coéquipiers de Pugnière sentent qu’ils peuvent perdre. Fournier est exclu pour sa cinquième faute, Diagne et Firmin s’accrochent et sont tous les deux exclus. La traction arrière Valverde-Darrigand, bien épaulée par Pugnière sous les panneaux, permet cependant à la salle d’exulter sur des trois points qui donnent une maigre avance (65-63). Jusqu’à ce que Bayle délivre la salle, et permette à ses équipiers d’arracher un succès mérité. CahorSauzet. "On a confondu vitesse et précipitation"

. Jean-François Porcher, meilleur marqueur du match samedi soir.

CahorSauzet Basket basket est toujours dans cette spirale négative de la défaite après le match samedi soir dans le chaudron sauzétois des troisièmes de la poule, Saint-Médard-en -Jalles (95 à 81). La magie du chaudron n’a pas opéré cette fois-ci face à une équipe bordelaise supérieure au niveau de l’effectif et au niveau collectif avec un jeu bien plus huilé que les « jaune et bleu ». Jean-François Porcher, meilleur marqueur du match samedi soir avec 26 points, nous livre ses impressions.

Que retenez-vous de cette nouvelle défaite ?

On avait samedi soir une envie et une combativité décuplée par notre première au chaudron mais on s’est mis une telle pression de bien faire qu’on a confondu vitesse et précipitation. On a bien été soutenu par notre public mais notre manque de collectif en attaque et sur jeu posé, ainsi que nos trop nombreuses pertes de balles récurentes nous ont encore fait défaut ce soir mais on continuera à travailler pour s’améliorer. »

Au vu de la frustration qu’avait le capitaine de CahorSauzet Basket François Couret, le redressement de son équipe ne passera que par le collectif car on sait très bien qu’il y a toutes les qualités dans ce groupe pour réaliser de bonnes choses et enfin voir le bout du tunnel de la défaite.Samedi prochain, dernier match de l’année 2010 à l’extérieur, face à des Marmandais qui sont eux aussi en pleine crise avec 9 défaites en 10 matchs et qui viennent de changer trois fois de coach en trois semaines (Christian Ortéga est le nouveau coach du BBM). Une salle où il est toujours difficile de revenir victorieux ; le CSB s’étant incliné les deux dernières saisons de 2 points et 1 point. Pour les Lotois, c’est peut-être le bon moment de gagner là-bas.

Le GAB redémarre

Battus le week-end passé, les jaunes profitent du retour chez eux pour s’imposer .

La venue de l’ASCH ne devait pas être une partie de plaisir et ça s’est confirmé. « On est fatigué, l’an passé, c’est à ce moment qu’on avait lâché Auch dans notre salle. Là on voulait essayer de protéger quelques cadres en délicatesse avec leur santé tout en s’imposant bien sûr », précise Sébastien Boutin pour justifier l’entrée du jeune Steiner dans le cinq majeur.

Mais les Landais, en grand danger à la 13e place, se lancent à corps perdu dans la bataille d’abord par Lespiaucq et Curculosse vite rattrapés par Nicolas Laulan qui score par deux fois en provoquant la faute. Dans son sillage, Lhomond enquille et Boulefaa se régale sous le cercle se permettant de claquer un smatch rageur sur un service du toujours efficace Cyril Lhomond, donnant un premier avantage de 7 longueurs vite effacé par la vista landaise et Frédéric Fauthoux.

La rentrée de Camille Delhorbe qui score de loin permet au GAB de rester devant sur le buzzer. « Camille a fait une bonne rentrée, il aurait pu jouer un peu plus mais on ne voulait pas le mettre dans le rouge, il revient juste de maladie », commentait coach Boutin après coup. Sur la reprise, Rémi Menville se relance tout seul en jouant tous les ballons avec un succès énorme infligeant à lui tout seul un 10-0 net à des visiteurs qui s’en remettent à Dabadie pour stopper l’hémorragie.

Et quand Menville doit sortir après sa 2e faute, c’est Delhorbe qui prend le relais avant de céder sa place. Coach Boutin se permet le luxe de laisser Menville, Delhorbe et Boulefaa sur le banc sans que le score en pâtisse, c’est toute la force du banc garonnais.

Le retour de Menville

L’écart enfle par Lhomond jusqu’à atteindre 18 points avant d’être réduit par Fauthoux d’un tir lointain. Après les citrons, le GAB encaisse un 8-0 par Lespiaucq et Curculosse avant la réaction de Marboutin de loin. Les Landais insistent et parviennent à revenir à 4 longueurs.

C’est alors que le retour de Menville est salutaire. L’ailier local prend le match à son compte enchainant 13 points, deux interceptions et 3 rebonds redonnant une avance substantielle de 15 points à son équipe. Les visiteurs s’agacent un peu à l’image de Fauthoux qui fait pression sur les arbitres prétextant des largesses de leur part.

Heureusement pour les visiteurs, Renaud, lui, joue au basket et parvient à marquer. Dans la dernière période, le GAB cherche à ne pas perdre le match en gérant son avance et les dernières minutes sont l’occasion pour l’ASCH de tenter le tout pour le tout en commettant des fautes mais Marboutin et Boulefaa ne tremblent pas sur la ligne des lancers francs et peuvent exulter au coup de sifflet final. « On ne fait pas un match énorme, Horsarrieu n’est jamais simple à jouer mais il fallait en passer par là car on aura besoin de tout le monde pour le dernier match avant la trêve » pouvait analyser Sébastien Boutin avant de conclure, « finalement on s’en sort avec + 10 à la maison sans trop frémir et en faisant participer le banc jusqu’au bout, ce qui n’est déjà pas si mal. »

Réagir à cet article - Levas - 12 décembre 2010