15° journée, les autres matches ; présentation :
« Ce serait un exploit »
Avant le match, le président de Rupella, Dominique Salbreux, livre son sentiment sur la saison.
À la tête du club depuis 1996, Dominique Salbreux a déjà vécu bon nombre de derbys. Entre deux rendez-vous, le chef d’entreprise et président du club rochelais tire un premier bilan de la saison. « Sud Ouest ». Que vous inspire la rencontre de ce soir ?
Par principe, un derby ne manque jamais de piment. C’est le dernier match de l’année et il va, a fortiori, décider qui sera le leader de la poule. Néanmoins, ce n’est pas un match à quitte ou double. Après Cognac, il restera 11 matchs à jouer et beaucoup de points à distribuer.
Rupella est-il l’outsider ?
Si c’est bel et bien sur le terrain que le sort de la partie se joue, sur le papier, Cognac est plus fort. De notre côté, nous n’avons aucune pression à ressentir. L’essentiel est de livrer un bon match. Si Rupella gagne, ce sera un exploit. Si nous perdons, ce sera logique.
Une défaite ne marquerait-elle pas un coup d’arrêt ?
Non, car le groupe a montré qu’il avait des valeurs. Après la défaite à domicile contre Hagetmau (71-74 lors de la quatrième journée), les gars se sont dits des choses. Depuis, l’équipe a signé 10 victoires d’affilée. C’est un indicateur fort de leur volonté et de leur ambition.
Que pensez-vous de Cognac ?
Les deux clubs ont des philosophies différentes. Cognac est descendu de N1 mais se trouve dans une optique de remontée immédiate. Ils ont les moyens (financiers, humains, sportifs) pour y parvenir. De nôtre côté, nous sommes dans une optique de construction à moyen terme. Si nous avançons plus lentement que certains, nous restons néanmoins fidèles à notre ligne de conduite.
Comment définiriez-vous cette ligne directrice ?
Nous avons toujours eu la volonté d’amener des jeunes joueurs à côtoyer la N2. Depuis 2008 et l’arrivée de Grégory Thiélin, le projet s’en est trouvé renforcé. À Auch, à un moment de la partie, il y avait Iglesias, Bourles, Zoé et Gautreau sur le terrain. Ce sont tous des jeunes qui ont fait leurs gammes au club. Ils ne jouent pas parce qu’ils sont jeunes, ils jouent car ils apportent quelque chose. Quand un joueur d’expérience arrive, ce ne sont pas seulement ses qualités sportives qui ont été scrutées, mais aussi ses qualités humaines.
Quel est votre regard sur la 1re partie de saison de Rupella ?
Nous sommes satisfaits de notre place. En début de saison, il a fallu recréer une osmose avec l’arrivée de quatre nouveaux (Navarro, Bonnelalbay, Dahbi et Koïta). Nous sommes pour l’instant coleaders, mais ce n’est pas une finalité. C’est au mois de mai que nous ferons les comptes.
Votre objectif est de terminer à l’une des deux premières places qualificatives pour les playoffs ?
Oui, c’est notre ambition. Mais, dans cette poule, cela ne sert encore à rien d’y penser. Sachant que Cognac va finir à l’une des deux premières places, il ne restera plus qu’un ticket à prendre. Saint-Médard, Garonne et Pau sont des candidats. Notre bon début de saison peut toutefois nous autoriser à avoir de l’espoir pour la suite.
N’est-ce pas, enfin, la bonne année pour une montée en N1 ?
Seul l’avenir nous le dira. Nous sommes aussi confrontés à des limites financières. Rupella Basket ne vit pas grâce à un mécène, mais grâce à l’implication de nombreux partenaires (140 environ, qui représentent 50 % du budget total). Il n’est pas question de prendre des risques financiers pour atteindre l’échelon supérieur. Je crois que la politique actuelle que nous menons va porter ses fruits. C’est peut-être long mais cela marchera.
Cognac
« On ne doute pas »
Joueur à sang-froid, Mathieu Bigote avoue attendre ce sommet du championnat avec impatience. Et sans doute.
« Mathieu Bigote rate un match important autant de fois qu’il y a trois mètres de neige en Aquitaine : c’est-à-dire jamais. » Derrière le sens de la formule de Cyril Marboutin, l’entraîneur de Saint-Médard-en-Jalles, se cache un beau compliment. Joueur à sang froid, l’extérieur cognaçais va trouver ce soir un contexte à la hauteur de son adresse. Son équipe va croiser son double… D’un point de vue comptable en tout cas. Les deux formations qui vont animer les Vauzelles restent sur 10 victoires consécutives. Voilà qui promet une explication de texte explosive. Un cadre idéal pour Mathieu Bigote qui adore la pression. Entretien.
« Sud Ouest ». Vos deux dernières sorties (Cahors, 68-87, et Carquefou, 66-79) n’ont pas été les plus convaincantes. Est-ce inquiétant avant le derby ?
Mathieu Bigote. Non pas du tout. Je préfère ça plutôt que de gagner de 30 points : ça maintient en alerte. Ces deux rencontres ne nous ont pas mis le doute, c’est plus une question d’approche du match. Et au final, cela nous permet de bien rester concentrer avant de jouer La Rochelle.
Vous aviez peut-être déjà La Rochelle en tête…
Je ne sais pas. On a remporté dix rencontres de suite de 20 points voire plus, il y a toujours un ou deux matches où tu prends un peu trop confiance. C’est sûr qu’on n’est pas trop satisfait de ce qu’on a produit. D’un point de vue personnel, comment jugez-vous votre début de saison ? Je suis content de ce qui se passe. Je ne suis pas resté en N2 pour faire des performances individuelles de toute façon, mais bien pour le projet du club.
D’autant que vous êtes particulièrement surveillé…
On en a discuté entre nous. Si les adversaires se focalisent sur l’un d’entre nous, on sait que les autres vont en profiter. C’est la force de notre équipe.
Le match aller, face aux Rochelais, avait laissé beaucoup d’amertume dans votre camp. Peut-on parler de revanche ?
Oui, un peu. Mais ce n’est pas envers eux, c’est par rapport à nous-même. On était resté devant pendant tout le match et au final, on perd. Eux, ils ont fait leur match, il n’y a rien à dire, mais nous, on perd sur trois actions. On s’en veut de ne pas avoir su tuer le match. Après, on sait tous que même si on les bat ce soir, la saison est encore longue : ce n’est que le deuxième match de la phase retour.
Qu’est-ce que représente pour vous ce derby ?
C’est le deuxième que je joue aux Vauzelles. J’aime bien ces matches à enjeu. Face à La Rochelle, ce sont toujours des grands matches de basket : c’est une équipe qui joue bien. Mais j’adore quand il y a de la pression.
Dans quel secteur sont-ils les plus dangereux ?
À l’intérieur avec Koïta qui vient de N1. Il leur apporte beaucoup d’expérience. Mais dans ce secteur aussi on est monté. Si on joue notre meilleur basket, il n’y a pas de raison que ça coince. Il faut être vigilant : on est dans la même division et ils ont gagné autant de matches que nous. Mais on est sûr de ce qu’on vaut : on ne doute pas.
Que vous a dit Philippe Maucourant pour préparer cette rencontre ?
Il a insisté sur la sérénité. On est sûr de nos acquis, ça fait cinq mois qu’on bosse. De toute façon, avec plus de 2 000 personnes dans la salle, il n’a pas besoin de faire de grand discours pour nous motiver.
Duel de chefs
Ce choc des coleaders promet d’être disputé.
Colossal ! Ce derby des Charentes, match entre les coleaders (12 victoires - 2 défaites) de la poule sera bien colossal, ce soir, à Cognac. Car le vainqueur aura fait un pas de géant vers la qualification pour les playoffs en fin de saison. Si les Rochelais veulent se laisser une chance, ils doivent contrôler l’attaque des Charentais. Une attaque qui, depuis le début du championnat, tourne a environ 87 points de moyenne par match. « C’est une équipe qui utilise très bien les espaces. Tous leurs joueurs sont capables de scorer », explique l’entraîneur aunisien, Grégory Thiélin. Depuis le match aller (victoire de Rupella 61-60), Thiélin a disséqué à plusieurs reprises la vidéo du match. « Ils avaient raté beaucoup de shoots ouverts. Leur identité collective n’était pas aussi affirmée que maintenant. » Côté rochelais, la semaine d’entraînement a servi « à monter en régime » et à ne déplorer aucun pépin. « Beaucoup nous prédisent une soirée compliquée. Pour répondre au défi qui nous attend, il faut croire en ce que nous faisons, être entier dans tout ce que l’on entreprendra ». À cette lutte de pouvoir qui s’annonce, la seule certitude, c’est qu’une des deux équipes verra, ce soir, sa série de succès (10 d’affilée) s’arrêter.
En souvenir du match aller
Aussi, dans une salle remplie par plus de 2 000 spectateurs, les Rochelais devront évacuer la pression. Ce sera aussi le cas des favoris cognaçais, qui restent sur deux sorties peu convaincantes (Cahors, 68-87, et Carquefou, 66-79). Or l’extérieur charentais Mathieu Bigote ne s’en fait pas. « Je préfère ça plutôt que de gagner de 30 points, car ça maintient en alerte, dit-il. Ces deux rencontres ne nous ont pas mis le doute, c’est plus une question d’approche du match. Au final, cela nous permet de bien rester concentrés avant de jouer La Rochelle. »
Cette concentration est souhaitée par des Cognaçais revanchards après leur défaite du match aller. « Ce n’est pas envers eux, mais par rapport à nous-mêmes. On était resté devant pendant tout le match et au final, on perd. Eux, ils ont fait leur match, il n’y a rien à dire, mais nous, on perd sur trois actions. On s’en veut de ne pas avoir su tuer le match. Après, on sait tous que même si on les bat ce soir, la saison est encore longue. » Ainsi les Charentais ne prennent-ils pas ce match à la légère. Ils se méfient notamment de l’intérieur rochelais, Koïta. « Il vient de N1 et apporte beaucoup d’expérience. Si on joue notre meilleur basket, il n’y a pas de raison que ça coince. Il faut être vigilant : on est dans la même division et ils ont gagné autant de matches que nous. Mais on est sûr de ce qu’on vaut, on ne doute pas. » Les Maritimes, eux, n’ont aucune pression. À chacun ses armes.
Ganmavo espère bien se racheter
Déçu par sa prestation à l’aller, l’ex-Chalossais entend ne pas commettre les mêmes erreurs, ce soir, face à ses anciens partenaires de jeu, vainqueurs de la première manche.
En formation Brevet d’Etat 1 toute la semaine à la Maison du basket de Mont-de-Marsan, Steven Ganmavo n’a guère eu l’occasion de laisser vagabonder son esprit vers le Stade Montois-HDC, derby qui, ce soir, animera l’espace François-Mitterrand pour la dernière levée de N2M de l’année. « J’y ai quand même pensé un peu », se reprend le massif pivot jaune et noir (1,98 m, 26 ans) à l’aube de dérouler le tapis rouge à ses anciens coéquipiers chalossais, qu’il a quittés à l’intersaison pour démarrer un nouveau cycle du côté de la préfecture.
Pour tout dire, « j’ai davantage été concerné par mes soucis physiques que par le match », affirme le néo-Stadiste, en proie depuis le match à Cognac à des douleurs acromio-claviculaires. Les récents examens se veulent toutefois rassurants. L’intéressé aussi. « Ça va beaucoup mieux », indique-t-il, balayant les doutes qui pouvaient planer sur son éventuelle incapacité à prendre part aux débats de ce soir. « Je vais jouer », lance-t-il sans aucune équivoque, déterminé à tout mettre en œuvre pour faire régner sa loi sous le cercle ce soir. « Un derby reste un match particulier, affirme-t-il. Revoir les potes que je me suis fait à Doazit, revoir le coach (Robert Bialé), ce n’est jamais un contexte anodin. T’as toujours envie de leur montrer que tu n’as rien perdu, que t’as toujours de la valeur. » Bref, le match piège par excellence, car à vouloir tout et trop bien faire, on finit souvent par sortir des schémas et déjouer. À moins de trouver le bon dosage. Ce que Steeven Ganmavo reconnaît ne pas avoir su faire à l’aller, où il s’était à son goût trop vite laissé manger par l’enjeu de ses retrouvailles sur son ancien terrain de jeu. « Mon match a été loin d’être à la hauteur de ma surmotivation, se souvient-il. Mais j’ai appris de cette erreur. »
L’ombre de la coupe
Ses coéquipiers seraient bien inspirés d’avoir eux aussi tiré les leçons de leur court mais frustrant échec du match aller (71-69), laissant un goût d’inachevé en travers de la gorge de Ganmavo. « On tient le score toute la partie, on a encore 10 points d’avance à huit minutes de la fin, avant de s’écrouler complètement en deux minutes », résume le meilleur pourvoyeur de points stadiste cette saison (13,5 pts). Le genre de fin de rencontre ultra tendue dans lequel le Stade Montois est passé maître, malgré lui, cette saison. En témoignent les trois victoires arrachées d’un petit point sur leurs bases (Pau, Pornic et Saint-Médard), « la gestion des dernières minutes n’est pas notre fort », sourit Ganmavo, comme pour exorciser cette malédiction. « Mais on a bossé dur pour progresser sur ce point et s’éviter ce type de frayeurs, qui malgré tout assurent l’ambiance », poursuit-il, sur le même ton de sérieux et de rigolade mêlés. Reste que demain (ce soir), avant de penser à gérer la fin de match, il faudra s’efforcer de tenir le score. »
C’est donc un profond sentiment de revanche qui animera les hommes de Mike Lavaleur, ce soir, à l’heure de l’entre-deux. Ayant visiblement retrouvé à Auch (66-78) les valeurs guerrières et ce refus de perdre qu’ils avaient oublié une semaine plus tôt à Marmande (81-71), les Montois, qui voudront soigner leurs retrouvailles avec leur public après trois déplacements consécutifs, peuvent logiquement espérer faire plier l’armada chalossaise de Robert Bialé. Des diables rouges reboostés par leur succès sur le BBM (75-69) après un sérieux coup de mou de plusieurs semaines et qui brigueront la passe de deux face aux Montois, dans l’idée de passer l’hiver au chaud dans la première partie de tableau. « Les deux équipes se valent, ça promet une belle empoignade », annonce Steven Ganmavo, bien conscient que le vainqueur de ce bras de fer remportera certainement plus que deux points supplémentaires au classement. Car dans un petit coin de leurs cerveaux, Montois et Hagetmau-Doazitiens ont d’ores et déjà programmé l’affiche des seizièmes de finale de Coupe des Landes, qui verra ces deux aspirant au sacre pomarézien s’affronter fin janvier dans un troisième round explosif. « Si on gagne, ce sera un partout balle au centre. Mais si HDC s’impose demain (ce soir), ça risque forcément de nous mettre le doute », plaide Steven Ganmavo. Mais hier, le pivot stadiste ne voulait envisager que la première hypothèse.
Auch n’a plus le choix
Jean-Marie Pajot attend une révolte de ses joueurs, dos au mur après la défaite à domicile contre Mont-de-Marsan samedi dernier. Cela a été une véritable douche froide samedi dernier dans la salle du Mouzon pour tous les supporters, le staff et les joueurs de l’ABC, qui ont vu le ciel leur tomber sur la tête. La défaite face aux Montois n’était vraiment pas programmée, bien au contraire, puisque l’ABC comptait se refaire une santé sur le dos des Landais. Ainsi va la vie des Auscitains, qui n’arrivent pas à aligner une série de victoires à domicile, où ils ont concédé six défaites en huit matches. C’est tout juste un peu mieux à l’extérieur, avec trois victoires en six rencontres.
Un bilan loin des ambitions premières d’Auch BC, qui comptait se mêler à la bagarre du haut du tableau. Aujourd’hui, c’est le maintien qui est en ligne de mire. Il devrait se jouer entre Marmande, Auch, Pornic et Carquefou, sachant que Cahors-Sauzet et Horsarrieu sont déjà pratiquement condamnés à la descente en Nationale 3.
Resserrer les boulons
Comment les Auscitains peuvent-ils encore sauver ce qui peut l’être ? L’entraîneur Jean-Marie Pajot, sans le dire explicitement, va pour cela durcir son coaching : « Mon rôle est d’avoir sur le parquet des joueurs compétitifs qui ne seront pas forcément toujours les mêmes. Car je constate que d’une rencontre à l’autre, il y a un problème de régularité. À moi donc de trouver les garçons sur lesquels je peux m’appuyer. Il est en effet gênant, pour ne pas dire autre chose, de ne marquer que 66 points à domicile. Il faut une prise de responsabilités, et surtout de la rage de vaincre, comme ce fut le cas face à Horsarrieu et même à Garonne ». Lorsque le bateau tangue, il faut à un moment donné resserrer les boulons pour se remettre d’aplomb. Auch ne peut pas y échapper, tout en sachant que l’équipe a les moyens pour se ressaisir. « Bien évidemment, acquiesce Jean-Marie Pajot, à la condition que le groupe prenne vraiment conscience de ses possibilités et qu’il se lâche. Cela demande de la concentration et de la motivation ».
Pornic armé à l’intérieur
C’est donc le couteau entre les dents que les Auscitains se rendent à Pornic. Une équipe bretonne promue dans ce championnat, qui alterne le bon et le moins bon, avec trois victoires à domicile sur six matches joués. Un bilan qui permet cependant aux protégés d’Yves Ehret de voir la phase retour sous un meilleur angle, puisqu’ils recevront sept fois. Avec leurs trois double-mètres dont Jérôme Vachin (30 ans, 2,06 m) qui a côtoyé le haut niveau en Pro A, Gora Hane (25 ans, 2,01 m) et Thomas Lussaert (30 ans, 2,03 m), sans oublier l’ex-valencien Lionel Laout (27 ans, 1,98 m), ils ont les moyens de sauver leur peau en N 2.
« Nous sommes au coude à coude avec cette formation et je suis vraiment étonné par ses résultats, admet Jean-Marie Pajot. Ce sera difficile de les contrer surtout dans leur jeu intérieur, mais nous n’avons pas le choix, il faut absolument les battre. Une victoire nous libérerait de pas mal de choses. »
« Obligation de résultat »
Le coach Cyril Marboutin souhaite rester dans la course.
« Sud Ouest ». À l’issue de la phase aller, Saint-Médard est 3e, derrière La Rochelle et Cognac. Êtes-vous satisfait de cette première partie de championnat ?
Cyril Marboutin. C’est plutôt bien, nous respectons pour l’instant les objectifs fixés même s’il nous manque une victoire. Sur les trois défaites à l’extérieur (NDLR : Carquefou, Pau, Mont-de-Marsan), il y a un match qui aurait pu tourner en notre faveur. Je pense particulièrement à celui de Mont-de-Marsan où l’on perd d’un point. Mais nous restons quand même dans le peloton de tête, tout est encore envisageable.
Comment expliquez-vous ces trois défaites face à des adversaires a priori inférieurs ?
C’est vrai qu’à Carquefou, nous nous sommes faits surprendre pour ce premier match à l’extérieur. Nous n’étions pas prêts collectivement. Ensuite, à Pau, c’est différent, ils sont d’ailleurs en train de montrer qu’ils bousculeront plus d’une équipe. Mont-de-Marsan reste pour moi la défaite la moins compréhensible.
Vous affrontez ce week-end Carquefou qui vous avait battu lors de la 2e journée. Êtes-vous revanchards ?
Nous avons surtout une obligation de résultat pour rester dans la course. Une défaite anéantirait beaucoup de choses. Carquefou nous avait battus à la régulière à l’aller. Il s’agirait plutôt d’une revanche sur nous-même. Votre équipe donne l’impression d’être capable de produire du bon basket par intermittence seulement. C’est aussi votre avis ?
C’est vrai, nous avons fait preuve d’inconstance dans le jeu, laquelle s’en est ressenti au niveau des résultats. C’est toujours difficile de créer un collectif huilé tout en intégrant de nouveaux joueurs. J’espère que durant cette phase retour nous montrerons davantage de régularité, offensivement je parle, car en défense, nous sommes solides.
Quels seront les moments clés de cette phase retour ?
La reprise en janvier sera déterminante. Nous nous déplaçons à La Rochelle avant de recevoir Pau puis d’aller à Garonne. Sur ces trois matches, nous affrontons deux concurrents directs pour les play-offs. À nous de montrer ce que nous sommes capables de faire. Cela ne sera pas simple, mais pour réussir une saison, il faut savoir voyager, notamment contre les grosses équipes.
Avez-vous identifié votre adversaire direct pour décrocher une place en play-off ?
Cognac prendra avec quasi-certitude une des deux premières places. Cela veut dire qu’il reste une place pour trois : Saint-Médard, La Rochelle et Garonne. À mon avis, nous serons en concurrence avec La Rochelle pour la 2e place, même si Garonne dispose d’un calendrier plus favorable. HORSARRIEU - ELAN NORD-EST ce soir à 20h Et si les joueurs de Thierry Trouillet terminaient l’année 2010 sur une sixième victoire consécutive ? En battant Cahors (111-89, 10e journée) il y a un peu plus d’un mois, les Béarnais entamaient une belle série de succès, pour la plupart à domicile il est vrai (quatre sur cinq). Aujourd’hui, le promu Pau Nord-Est est 5e. De quoi passer les fêtes sereinement.
Ce soir, les rouge et noir se déplacent dans les Landes pour y affronter un adversaire mal en point. Horsarrieu est en effet avant-dernier de N2 avec dix défaites pour quatre victoires, dont la dernière contre la lanterne rouge Cahors (zéro victoire), fin octobre. C’est une vieille connaissance de l’Elan Béarnais qui mènera le jeu des Landais : Frédéric Fauthoux, l’ex-capitaine de Pau-Orthez aux ses sept titres de champion de France. Les deux équipes se retrouveront début janvier pour la Coupe du Sud-Ouest, cette fois-ci à Pau.
>> Le groupe
R.Lesca, Fl. Lesca, N.Hontas (cap.), Seguy, Nivert, Hillotte, Al. Mendy, Medenouvo, Buval. Entraîneur : Thierry Trouillet.