20° journée : les autres matches.

Pornic - Cognac : 66-59

Le match commence sur un faux rythme 2 sur 4 3’, beaucoup de shoots ratés de part et d’autre. Cognac fini par rentrer dans le match timidement mais efficacement en prenant les Pornicais en contre attaque 16/13 10’. Du coté des locaux c’est Vachin et Laout qui tiennent la baraque 12 points sur les 16 inscrits par l’équipe.

Le deuxième quart-temps repartira sur ce faux rythme 22/25, Eleka du cote de Cognac est intenable il alterne jeu rapide et shoots extérieurs. A la pause Pornic accuse un retard de 5 points plutôt flatteur face au leader. « C’est un match complet défensivement, malgré les nombreuses pertes de balles.de la 1ere mi-temps, limités dans la deuxième » précisera le coach, Yves Ehret.

En début de seconde période Cognac commet trop de fautes à défaut de jouer intelligemment et le duo arbitral ne laisse pas passer ces actes parfois à la limite de l’antijeu. Pornic tient le choc 33/41 3’et va revenir a 3 points 47/50 avant l’entame du dernier acte.

Les red’s passent devant dès le début et ne laisseront plus revenir Cognac 57/52 5’. Le coach Cognacais Philippe Maucourant désespéré tente une zone press à trois minutes de la fin du match mais iI est trop tard et Pornic s’impose 66/59. « C’est notre match référence en défense, mais il reste d’autres matchs. L’équipe est à féliciter ce soir » déclare le coach Pornicais.

PORNIC - COGNAC : 66-59 (16-13,13-21,18-16,19-9). Arbitres : MM. Brunet et Roumieux.

PORNIC : Vachin 17, Laout 17, Leclesve 11, Blondet 7, Hane 6, Brement 4, Montout 4. Entraîneur : Yves Ehret.

COGNAC : Eleka 17, Bertorelle 12, Bigote 11, Samaké 6, Kaczmarow 6, Saounera 5, Godin 2. Entraîneur : Philippe Marcourant.

Pau - Carquefou Sainte-Luce : 94-88

Opposés à un Pau diminué (blessures, match des Espoirs à Strasbourg), les joueurs de Carquefou ont fait douter jusqu’au bout une grosse écurie de N2. Ils démarrent bien la partie, menés par un excellent Dovydas Retkus (22 points dont 11 dans le 1er quart). A plusieurs reprises, Pau creuse l’écart, celui-ci montant a plus 10 (41-31,17’), mais a chaque fois les hommes de Cyrille Kériquel recollent aux basques des Béarnais, grâce aux triples de Situtala et Mukendi.

Mene 45-40 a la mi-temps, Carquefou fait jeu égal avec Pau tout au long du troisième exercice (remporte 25-18) avant de passer devant dans une euphorique fin de quart : Retkus et Mukendi inscrivent un panier primé chacun, et Martin marque en contre (63-65, 30e). L’exploit est alors réalisable mais Carquefou. craque en fin de match. Encore a portée de fusil à 2 minutes du terme, Sainte.Luce perd le jeu des lancers francs successifs de la dernière minute. « On est déçus car il y avait moyen de passer », regrette Keriquel.

PAU - CARQUEFOU-SAINTE-LUCE 94-88 (25-22 ; 20-18. ; 18-25 ; 31-23). Arbitres : MM. Soulerot et Melab. 150 spectateurs

PAU : HILLOTTE (6 points), Pinault (9), R. LESCA (26), F. LESCA (cap. 21), SEGUY (15), Anies (2), BUVAL (15), Mamousse. Entraîneur.’ Thierry Trouillet.

CARQUEFOU•STE-LUCE : Mukendi (11 points), SITUTALA (15), MERCIER (10), Martin (5), Priou (5), Jean-Pierre (4), GAVREL (cap. 13), RETKUS (22). Entraîneur : Cyril Ie Kériquel.

La victoire, c’est tout

Dans un match peu enthousiasmant, les Rochelais, amoindris, renouent avec le succès.

Défait la semaine passée à Mont-de-Marsan, Rupella Basket était quasiment dos au mur avant de recevoir l’avant-dernier de la poule. Privés d’Anthony Penuisic (côtes), Vincent Gautreau (genou) et avec un Thomas Massoubre souffrant (lumbago), les Rochelais attaquaient la partie mollement.

Une perte de balle et deux tirs ouverts ratés sanctionnait une entame version Diesel. Sans conséquence au score puisque les Cadurciens ne se montraient pas plus en réussite (9-5, 5e). Ensuite c’est un match au scénario décousu qu’ont offert les deux clubs.

Si le duel entre Koïta et Zoric sous les cercles tenait ses promesses, l’ensemble restait, néanmoins, poussif (20-20, 10e). Côté Rochelais, c’est Jérôme Zoé qui apportait un peu de brillant. Avec 12 points à son actif en première période, l’ailier maritime a livré une prestation consistante. Les hommes de Thiélin montaient, eux, en intensité dans le second quart-temps. Invisibles jusqu’alors, les mouvements collectifs de qualité s’enchaînaient. Yaïci puis Bonnelalbay scoraient derrière l’arc de cercle (46-32, 15e).

La patience finit par payer

Dans le camp de la formation du Lot, Porcher et Encausse meublaient la marque. Le bémol pour les Rochelais, c’est que leur secteur intérieur était déjà très pénalisé (Dahbi à 3 fautes et Koïta à 2 fautes). Même si les Bleu et Blanc finissaient le premier acte sur une fausse note en concédant 5 points d’affilée, la mainmise des joueurs de la cité portuaire sur la rencontre semblait réelle (46-37, 20e).

La bande à Thiélin allait, encore, accentuer son avance durant le troisième quart-temps bien aidée par les largesses défensives du CSB. Zoé, encore lui, venait attaquer le panier pour faire gonfler un peu plus la marque. Les Cadurciens arrosaient le cercle de tirs à 3 points sans réussite. La patience de Rupella Basket finit par payer (65-45, 26e). Quand Zoric prenait une faute technique pour avoir un peu trop discuté avec l’arbitre, l’horizon des Rochelais s’était définitivement dégagé. Koïta continuait, lui, à remplir son office sous les cercles. Le pivot rochelais bien relayé par son compère du secteur intérieur Diamory Sylla maîtrisait la raquette (67-50, 30e). Cahors Sauzet avait plongé physiquement avec pour preuve seulement 28 points inscrits en seconde mi-temps. Les Bleu et Blanc, même s’ils connaissaient du déchet, impulsaient le rythme. Dans une fin de match qui se durcissait (3 joueurs sortis pour 5 fautes), les maritimes gardaient le cap pour au final s’adjuger une victoire nette (82-65, 40e).

Les défaites de Garonne et Saint-Médard tombent bien.

Samedi, le fait du match n’était pas à chercher sur le parquet de Gaston-Neveur. Certes, les Rochelais ont gagné, mais sans faire d’étincelle. Ce n’est que quelques minutes après la fin du match qu’une scène vraiment étonnante a eu lieu. Vers 21 h 45, postés devant la porte du vestiaire rochelais, deux supporters en culotte courte de Rupella, fin prêts pour la chasse aux autographes, se lançaient dans des vœux presque candides : « Ce serait bien que Garonne et Saint-Médard perdent. » Un peu plus tard dans la soirée, les bonnes nouvelles tombaient. Garonne s’était incliné sur son terrain devant Hagetmau (71-73) et Saint-Médard avait explosé (93-72) à Luçon.

Comme il y a deux journées, les trois équipes se retrouvent à égalité de points au classement. Il fallait donc croire Grégory Thiélin, qui répète à l’envie que tout se jouera lors des deux ou trois dernières journées. Contre Cahors-Sauzet, les joueurs de la cité portuaire n’ont pas livré (et de loin) leur meilleure prestation de la saison. Thiélin rétorquait du tac au tac. « Vu les absences et la configuration de l’équipe, ce sont les jeunes qui avaient les clefs et ils ont plutôt bien tenu leurs rôles. Ce soir (samedi, NDLR), on a bien vu que l’expérience ne faisait pas tout. » Après un premier quart-temps équilibré (20-20), les Maritimes ont haussé le tempo. Du côté des satisfactions, Jérôme Zoé en était une. Habitué aux coups d’éclats sporadiques, l’ailier des Bleu et Blanc a pris de l’épaisseur depuis plusieurs semaines. À ses habituelles tâches défensives, le Rochelais ajoutait de l’implication et une réelle efficacité offensive (21 points).

Les intérieurs se rebiffent

Si le break n’était pas encore fait à la pause, Rupella Basket avait bel et bien imposé son emprise sur la rencontre (46-37, 20e). Il y avait toutefois une ombre au tableau : le secteur intérieur, déjà amoindri (Gautreau, blessé) et pénalisé par les fautes (3 pour Dahbi et 2 pour Koïta à la pause). Néanmoins, la bande à Thiélin allait gérer ce handicap tandis que les Lotois du prolifique Zoric (17 points) s’éteignaient peu à peu, bien contrôlée par Aba Koïta.

Dans ce second acte, les visiteurs Cahors allaient s’en tenir à des initiatives solitaires. Maladroits dans leurs tentatives, les Cadurciens ne trouvaient plus de réponse. « Cahors a baissé d’un ton physiquement. Même si nous étions également fatigués, on a continué à appuyer. » Sylla, en tête de raquette, et Zoé, intenable, portaient l’avance de Rupella à plus de 20 points (67-45, 27e). Les Rochelais, qui maîtrisaient tous les secteurs du jeu, n’avaient plus qu’à laisser courir le chronomètre. Ce succès (82-65, 40e), conjugué aux défaillances de la concurrence, les autorise à nouveau à croire aux playoffs.

Les Horsarrieu ont emballé le sprint final

L’ASCH fait le plein de confiance avant le choc de Coupe des Landes face à HDC, vendredi

L’ASCH a retrouvé de sa verve et de la maîtrise pour venir à bout de valeureux Montois, dans un derby plutôt âpre et très indécis jusqu’à la fin. Diasse assure les 7 premiers points montois, suivi de Danthez (6-11, 6e). Les locaux, fébriles jusque-là et commettant des fautes de main, se ressaisissent de belle manière (16-15, 10e). Le côté défensif est toujours omniprésent et les positions de tirs sont quasi inexistantes. L’ASCH donne un nouveau coup de collier par Renaud dans la raquette, et Curculosse qui enfile deux triples, mais rate des possessions pour prendre le large. Les Montois restent au contact par Barrouillet et Dabadie, malgré des points laissés en route sur la ligne (35-33). L’ASCH réenclenche la marche en avant le premier grâce à deux tirs primés consécutifs (47-40, 25e). Aux lancers-francs

Mais les Montois infligent à leur tour un 11-2 aux Chalossais, pour prendre la tête (49-51,28e). Les deux équipes s’accommodent tant bien que mal des décisions arbitrales à contresens du jeu et à l’abord du dernier acte, le derby n’a pas choisi son camp (53-53).

Ces dix dernières minutes vont être à l’avantage des locaux, qui imposent leur jeu et trouvent des espaces. Sentout sous le cercle, caviar de Renaud pour Ndiaye et seconde offrande de Lespiaucq à Renaud qui s’en va écraser un dunk ! Danthez intercepte un ballon et entretient l’espoir (58-59, 36e). Mais les derniers points seront marqués aux lancers-francs et à ce jeu-là, Bouscarel et consorts vont faire la différence.

La victoire va faire du bien au moral des troupes du président Dumas, à seulement huit jours du choc en Coupe des Landes face à HDC. « Dimanche, nous avons notre fête du basket avec deux repas et la course landaise dans ces mêmes arènes sous le thème « l’ASCH dans l’arène », souligne-t-il. Thème qui je pense, sera aussi approprié à la bataille de vendredi soir ! »

La défaite de trop pour Auch Basket

Ce nouveau revers équivaut quasiment à la relégation pour les Auscitains. Auch BC vit un cauchemar dont il est difficile d’entrevoir la fin. En concédant samedi soir sa neuvième défaite à domicile et son quinzième revers sur vingt rencontres, l’ABC a la tête dans le sac. Et Mathalin, une fois de plus, est resté sans voix, car plus personne n’y croit, sauf peut-être encore les joueurs et leurs entraîneurs, qui comptent retourner la situation sur les six derniers matchs.

Avec deux points de retard sur le premier non relégable, Auch n’est en tous les cas plus maître de son destin après cette désolante défaite concédée à Beyssac-Beaupuy-Marmande.

Lequel, outre la victoire, prend aussi l’avantage au goal-average. Le BBM s’est drôlement éclairci son horizon et ne désespère pas d’accrocher la septième place au cas où il y aurait une refonte du championnat qui lui ouvrirait les portes de la Nationale 1.

Un départ correct

D’entrée, les Auscitains alignent deux tirs primés par Julien Bataille et Frédéric Edde, alors que le Lot-et-Garonnais Loïc Firmin signe ses deux premiers points. Ce sera la seule fois de la rencontre où Auch mènera au score.

Après avoir subi une première déferlante de l’attaque visiteuse avec un 6 à 0, Auch s’en remet aux actions plus ou moins individuelles où Simon Chaléat excelle (10 à 10 à la 3e). Sous l’impulsion du vif et adroit meneur Arnaud Bruzac, le BBM prend la rencontre à son compte avec notamment ses extérieurs Arnaud Bruzac et Christophe Peucat, qui alignent quatre tirs primés, alors que l’intérieur Lionel Tisba fait les pires misères à la défense locale.

Au fil des minutes, Marmande, par son collectif bien huilé, prend à la gorge des Auscitains qui ne trouvent pas les solutions pour se remettre à l’endroit. Impuissants dans la raquette et contestés dans les rebonds défensifs, les intérieurs gersois subissent. Les quelques coups d’éclat de Julien Bataille, Pierre Pelos voire aussi de Dimitri Salles sont loin de dérégler la marche en avant des visiteurs. C’est en toute logique que le BBM vire à la pause avec 15 points d’avance.

Auch finit à quatre

La reprise ne laisse augure rien de bon avec toujours des Marmandais aussi déterminés face à une équipe auscitaine plus agressive mais commettant trop de fautes, (49 à 71 à la 26e). La coupe pleine, Auch va cependant réagir par Benjamin Hue et Alexandre Miette, qui plantent deux tirs primés (61 à 76 à la 30e).

Lors du dernier quart-temps, le baroud d’honneur des Auscitains, beaucoup trop agressifs au goût des arbitres, ne permet pas à l’ABC de revenir sur le BBM. Lequel obtient lors des cinq dernières minutes de jeu 16 lancers francs contre 4 pour Auch. Cinq Auscitains sortent pour cinq fautes et c’est à quatre joueurs que les locaux finissent la rencontre. La messe est dite pour Auch qui aura quinze jours de répit avant de reprendre le championnat, sous, espérons-le, de meilleures dispositions.

Réagir à cet article - Levas - 20 février 2011