revue de presse de la 26e et dernière journée !

La Rochelle - Luçon : 80-63

Pour son dernier match de. la saison chez le voisin et leader Rochelais, Luçon pouvait compter sur une cohorte. bruyante de supporters. Côté terrain, les hommes de Laurent Hay (sans Koffi, ni Yaïci) débutaient le match de la meilleure des manières. Pichierri et Grimaud se jouaient assez facilemént d’une défense maritime passive. Les Vendéens faisaient la course en tête

f15-20, 78, 31-35, 158). Les Rochelais étaient, eux, déficitaires dans les duels. Puis aussi soudaine qu’inexpliquée, les Luçonnais allaient avoir une absence de 10 minutes entrecoupées par la mi- temps. Un sévère 27-4 sanctionnait ce passage à vide.

En panne totale d’adresse, les partenaires ’de Jérôme Zoé n’inscrivaient aucun point en huit minutes. Entre-temps, les Rochelais haussaient leur niveau défensif et se montraient insolents de réussite en attaque (60-39, 268). Emporté par la vague maritime, le L.BC se devait d’écoper. l’omniprésent Pichierri s’èn chargeait et stoppait l’hémorragie. Dans un dernier quart-temps ronronnant, Luçon adoucissait la marque (80-63,408).

LA ROCHELLE - LUÇON : 80-63 (21-24,21-15,24-6,14-18). Arbitres MM Nogue et Talineau. 1 200 spectateurs environs.

LA ROCHELLE : 9/14 aux lancers francs : 31 tirs réussis dont 9 à 3 points.

Sahraoul (12), Pierard (11), Penuislc (11), Dahbi (8), Koïta (7) puis Iglesias (2), Bonnelalbay (3), M’Boma (12), Sylla (cap) (6), Gautreau (8).

LUÇON : 11/16 aux lancers francs, 25 tirs réussis dont 3 tirs à 3 points.

Hermouet (cap) (2), Pichierri (20), Grimaud (9)•, Méité (6), Jannel (2) puis Zoé 12), Diagne (12), Bocquier (-).

La Rochelle - Luçon : 80-63 (OF du 30 avril)

Samedi soir, les Luçonnais étaient chez le leader incontesté, en tête de la poule depuis la 129 journée de championnat. Ils n’étaient pas au complet et ils ont cédé en seconde période.

« Nous avons joué sans Jean-Philippe Koffi et Boudjéma Yaïci, commentait Laurent Hay, l’entraîneur luçonnais. Mais nous avons fait une très bonne première période. À la fin du premier quart-temps, comme à la pause, nous étions derrière à seulement trois points de La Rochelle. C’est déjà une belle prestation face à une telle équipe, logiquement en tête. Mal heureusement le 39 quart-temps nous a été fatidique car nous prenons plus de 20 points et nous n’en marquons que 6. Dans ces conditions, il était difficile de faire beaucoup mieux et de revenir ».

Les Luçonnais ont tout de même terminé à moins de 20 points dans un match sans grand enjeu. Pour Laurent Hay, cette défaite, la 13e de Luçon pour autant de victoire, était « vraiment sans importance. Les joueurs ont fait ce qu’il fallait bien avant ce dernier match et on doit les féliciter pour l’ensemble de la saison. »

Pornic - Brissac 90-96

Les Pornicais voulaient se faire un devoir d’offrir un dernier succès à leurs fervents supporters. Peine perdue. Les Brissacois avaient la même intention et ,ce sont eux qui ont atteint leur objectif. Logiquement puisque dans un match qualifié de « gala et de très offensif, sans grande stratégie » par leur entraîneur Cyriaque Pointeau, ce sont eux qui créèrent les écarts les plus significatifs. Dans le premier quart-temps (15-26 à la 8’) et surtout dans le troisième (52-73 à la 27’). Les Maritirnes parvinrent à revenir une première fois et même à prendre l’avantage après une longue course-poursuite (48 44 à la 19’). Avant d’essuyer un incroyable orage, les Brissacois leur infligeant un terrible 4 23 en l’espace de sept minutes.

Distancés de 21 points, les Pornicais trouvèrent encore les moyens de redresser une situation qui paraissait totalement compromise. « On attendu d’avoir plus de 20 points de retard pour commencer à défendre », déplorera Yves Ehret. L’agressivité de ses joueurs s’avéra payante, Vachin et Blondet ramenant les leurs sur les talons de leurs adversaires à leur tour abasourdis (75 78 à la 36’). La cinquième faute de Vachin et la technique infligée à son coach pour contestation d’un arbitrage il est vrai peu cohérent pesèrent alors très lourd dans la balance.

Les Brissacois en profitèrent pour reprendre leurs esprits et de l’air (75 87 à la 37’). Au bord du K.O, les Pornicais se révoltèrent encore. Pour revenir à un point à une minute de la fin (90-91). Mais Zekovic et John se chargèrent de faire échec à la tentative parfaite de hold-up. Au grand dam d’Yves Ehret. « C’est la deuxième année consécutive qu’on perd notre dernier match à la maison. On n’a pas le droit. »

PORNIC : BRISSAC : 90-96 (21:28, 27 22, 15-24,27-22).

PORNIC : Vachin 19, Hane 18, Blondet 20, Brément 14, Laout5, Kodjo3.

. BRISSAC : Maleyran 19, Gilbert 19, Zoric 13, Zekovlc 11, Devanne 9, John 2, Verdan 5, Gagneux 2, Macé 15.

Le pays des Olonnes décroche un maintien inespéré

N2M. Les Olonnes - Saint-Clément-des-Baleines : 90-79. Grace à leur victoire sur le club rochelais et la défaite conjuguée d’Hagetmau face à Mont-de-Marsan, les Vendéens ont préservé l’essentiel.

La partie démarrait sur les chapeaux de roue (6-6 à la 2’)". Les locaux prenant ensuite.une première avance (14-8 à la 4’), vite comblée par leurs adversaires. Le deuxième quart-temps commençait sur les mêmes bases que le début de rencontre (29-25 à la 12’). Les attaquants de part et d’autre se montraient très adroits au milieu de défenses poreuses. Les visiteurs égalisaient (34-34 à la 14’), mais ne parvenaient pas à faire virer la rencontre de bord. Le POB continuait ensuite de mener avant de prendre une avance conséquente sous l’impulsion de Viglianco (50-37 à la 19’).

Les locaux prenaient le meilleur départ à la reprise, atteignant la barre symbolique des 20 points d’avance (61-41 à la 25’). Les visiteurs grignotaient ensuite leur retard grâce à Beuzelin et Quenton (61-49 à la 27’), alors que le POB traver’sait une petite panne en efficacité offensive. On sentait les deux équipes prêtes à tout donner pour accrocher la victoire. Deux paniers à trois points de Perrocheau faisaient du bien aux locaux qui conservaient une avance de 10 points. Saint-Clément faisait le forcing en fin de match (81-75 à la 36’), avant que les visiteurs n’assurent définitivement leur succès grâce à Boutry.

LES OLONNES - SAINT-CLÉMENT- DES-BALEINES : 90-79. Arbitres : MM. Barbeau et Donnez.

LES OLONNES : K. Mourier 8, Miassouamana 8, E.Mourier 12, Perrocheau 14, Bole 12, Boutry 9, Boulin 4, Viglianco 23.

SAINT-CLÉMENT-DES-BALEINES : Quenton 7, Slaterry 7, M’Boup 23, Fergati 7, Aultman 10, Houinsou 8, Coussine 7, Chauvin 1, Beuzelin 9.

N2M. Les Olonnes - St Clément 90-79

En recevant Saint-Clément-des-Baleines, lors de cette dernière journée, les Olonnais n’étaient plus maîtres de leur destin. Il leur fallait vaincre bien sûr ; et espérer dans le même temps un faux pas des concurrents directs dans la bagarre pour le maintien, les Landais d’Hagetmau qui recevaient Mont-de-Marsan.

« Après les deux dernières journées, on avait effectivement très peu d’espoir ", expliquait après match l’entraîneur Sébastien Cartier. Seulement le duel landais allait réserver une sacrée surprise, avec la courte défaite deux heures plus tôt d’Hagetmau. Il n’appartenait plus qu’au Pays des Olonnes d’assurer son maintien en N2. « Le Stade Montois a joué le jeu, ça prouve que le sport draine encore des valeurs », expliquait encore Cartier.

Olonnes devait mener toute la première mi-temps, face à une équipe charentaise qui ne lâchait rien. Après avoir porté son avance à plus de 20 points à la reprise, les Olonnais voyaient leur adversaire revenir à 6 points à quelques minutes de la fin. Une frayeur vite dissipée par quelques gestes de Boutry.

Une telle issue inattendue, pouvait-elle faire oublier à chaud la saison galère connue par le POB ? « C’est vrai que le moral n’était pas au beau fixe ces derniers temps » commentait encore l’entraîneur olonnais. « On a eu beaucoup de blessures, je n’ai jamais connu une saison aussi noire. On va prendre le temps de savourer ... »

Doazit, morne plaine

La défaite face au voisin montois plonge les rouges dans les affres de la relégation

Les visages sombres, hagards, l’équipe rejoint le vestiaire en silence. Le public ne gronde pas, il est choqué, hébété. La salle de Doazit ne réalise pas vraiment que son équipe est relégable. Peut-être parce que le couperet ne tombera qu’à 21 h 30, lorsque, sans surprise, Pays d’Olonnes se défait de Saint-Clément et pique la place au goal-average. Avec 11 victoires, HDC est condamné à descendre. Une première, signe du niveau homogène d’une poule B complètement folle. Alors on peut se dire que HDC n’est pas vraiment à sa place. Qu’un repêchage va peut-être sauver son destin. Que les deux coupes qui se profilent viendraient atténuer cette amertume que le colombo de poulet n’a pas réussi à enlever, samedi soir. Que la saison ne s’est bien évidemment pas jouée sur cet ultime piège, mais plutôt sur les confrontations avec l’Élan Béarnais et Pays d’Olonnes. Beaucoup de choses pour finalement un résultat final qui ne peut amener que des regrets, évidemment.

Car du côté du terrain, les maladresses et les balles perdues étaient légions. Crispés par l’enjeu, les coéquipiers de Xavier Pugnière, exemplaire dans l’engagement mais terrible dans la finition, n’ont jamais donné l’impression d’avoir élevé leur niveau de jeu pour le match le plus crucial du championnat. D’entrée, les Stadistes, en couleur du deuil, mettaient les points sur les « i », notamment en défense. Benoit s’illustrait, mais Tajan était chaud (4-9). L’activité de Fournier permettait de se reprendre en attaque, d’égaliser à 12-12 puis de passer devant à la fin du premier quart-temps. Solides défensivement, les blancs allaient s’éteindre en attaque, ne parvenant plus à se passer correctement un ballon devenu brûlant. Les visiteurs n’en demandaient pas tant, et tandis qu’HDC restait six longues minutes sans marquer le moindre panier, les hommes de Carrère faisaient le trou (16-21). Revenus au contact, les partenaires de Bayle voyaient Dabadie envoyer un trois points à la sirène, passant l’écart à +7. Un gouffre alors que l’équipe n’a marqué que 24 points.

Tétanisé, HDC sombre

La seconde mi-temps voit Bayle et Pugnière scorer, mais un Valverde motivé laisse l’écart se stabiliser. Le réveil du public ne parvient pas à réchauffer les protégés de Patrick Maucouvert, d’autant que les arbitres ne sont pas enclins à siffler dans la raquette. De part et d’autre, les lancers sont manqués, et à ce jeu-là le Stade Montois s’octroie finalement un écart significatif au buzzer, sur un triple de Valverde qui climatise la salle. Il faut attendre deux triples de Dasse et un de Bayle, les « anciens » de l’équipe, pour voir HDC finalement revenir (50-51) un court instant, avant que Tajan et Valverde n’annihilent les efforts. Cramés physiquement, les joueurs voient le voisin alourdir le handicap, qui ne pourra être remonté à temps.

Sans trop de bruit, Hagetmau-Doazit-Chalosse a glissé vers la N3, après six saisons où la lutte pour le maintien n’était qu’une vague menace. Il a suffi de quelques oublis dans une saison moyenne pour voir cette menace devenir, à la 40e minute du dernier match de championnat, devenir un danger et une réalité. Le club historique de ces 20 dernières années va devoir réapprendre, pour que cet accident soit mis à profit. En attendant, ce groupe de qualité aura l’occasion de batailler à nouveau face au Stade Montois, pour une finale de Coupe des Landes qui pourrait tout changer.

Réagir à cet article - Levas - 29 avril 2012