Existe-t-il vraiment une hiérarchie ?

Les Olonnais comme sur un nuage durant les vingt premières minutes, des Luçonnais s’imposant aussi et enfin à domicile et Challans connaissant un étonnant et second revers à l’extérieur. La hiérarchie sera-t-elle celle pressentie ?

Après quatre journées de championnat, le principal enseignement qui s’impose est que personne n’est invincible. Sur le . littoral atlantique, les Tourangeaux ont du faire face au raz de marée olonnais et Saint-Clément-des-Baleines s’inclinait en terre garonnaise. Dans quelques jours, la Fédération devrait officialiser une défaite supplémentaire oléronaise pour avoir fait jouer cinq mutés contre le stade montois le 5 octobre dernier.

Des Landais qui ont créé la surprise samedi soir dans leur salle en dominant aisément des Challandais. Freddy Massé se disalt « étonné et très déçu. » Il y a de quoi ! « En quinze minutes de jeu, notre collectif (certes privé pour plusieurs matches de Tony Ramphort, le meneur titulaire) n’avait inscrit que 8 points ... Si à domicile notre jeu est proche de la N1, nos deux prestations extérieures nous rapprochent de la N3. »

Devant de telles surprises hebdomadaires, difficile de croire que la hiérarchie pressentie avant l’ouverture du championnat sera respectée comme le reconnaissait Sébastien Cartier, le coach du Pays des Olonnes. « Elle va mettre plus de temps à se dessiner. Personne n’est invincible" Cette évidence amène immédiatement à une conclusion commune aux quatorze équipes à l’exception sans doute de Pornic, battu à quatre reprises. « La saison va être beaucoup plus longue pour tout le monde. Les équipes qui s’étaient fixé comme objectif hypothétique le maintien vont certainement souffrir. Il va falloir développer chez les joueurs calme et sérénité notamment après des défaites logiques ou pas. »

Sébastien Cartier en veut pour autre preuve, qu’à quelques semaines de la clôture des signatures (30 novembre), des formations telles que Dax, Pornic ou encore Saint-Clément enregistrent déjà de nouvelles signatures de joueurs. « Ce sont des clubs qui ont fait une analyse rapide du début de championnat. En cas de blessures d’un élément majeur, il vaut mieux disposer d’une rotation de plus au cas où parce que justement le niveau des quatorze équipes n’est pas celui que les entraîneurs supposaient ou simplement renforcée le groupe pour créer la différence. »

Ce ne sera pas le cas au POB malgré l’absence prévue de Benjamin Boutry et celle qui perdure de Jean Bernage : « Nous avions beaucoup misé sur lui ... » Et si certaines absences sont faciles à masquer, d’autres« aux postes 1 et 5 par exemple. Regardez à Challans. Nous,si on perdait provisoirement Marius Pociukonis, ce serait catastrophique ... »

Réagir à cet article - Levas - 14 octobre 2013