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LA ROCHELLE - TOURS.
Le leader rochelais a écoeuré ses adversaires samedi soir
Rupella en patron
Dans un cahier des charges d’avant match, un entraîneur fixe toujours des impératifs à ses joueurs. Grégory Thiélin, le technicien de Rupella, en avait au moins deux en tête samedi soir. D’une part, renouer avec la victoire et, d’autre part, retrouver de l’adresse. La large victoire acquise, les 10 joueurs à deux points ou plus, plus la victoire de Luçon sur Garonne (club qui avait un mince espoir de finir à la première place) ont comblé toutes les attentes. Face au PLLL Tours, Rupella a fait le métier, en leader. Les Rochelais offraient, pourtant, dans les premières minutes, une bouillie de basket (12-11, 5e) avant de rehausser la saveur de la rencontre grâce à un jeu de plus en plus gourmet (25-19, 10e). Par deux fois Delzon, en toute fin de possession, inscrivaient 2 paniers qui permettaient aux siens de passer en tête à la marque (21-17, 8e). Du côté Tourangeau, seul Laumord se contentait des miettes. Car La défense gruyère du PLLL Tours ouvrait des espaces aux Rochelais (37-26, 15e). Le parfum des quarts
Après deux revers d’affilée, Rupella avait faim de bien faire. Au fil des minutes, les Rochelais allaient écoeurer une équipe tourangelle à la dérive. Dans les rôles de chefs, Thinon, Barrat, Delzon ou encore Penuisic se gavaient de points. Repus, les joueurs venus du banc prenaient le relais. Gautreau, dos au cercle, marquait un panier d’équilibriste. Le public de Gaston- Neveur pouvait, dès lors, déguster sans modération. Défensivement, le secteur intérieur des bleu et blanc dévorait les rebonds. Au buzzer, les hommes de Vaslin étaient déjà las (48-34, 20e). En seconde période, chacun participait au festin (60-38, 27e). Au menu, les Rochelais se servaient derrière la ligne des 6,25 m et en pénétration. Le jeu rapide des Rochelais débordait les joueurs d’Indre-et-Loire (64-44, 30e). Sylla, Fundere, Barrat et Gautreau se rassasiaient de ballons offensifs et défensifs sous les cercles (77-50, 34e).
Les joueurs du PLLL Tours étaient soûlés de points dans une fin de match qui tournait à la démonstration. C’était un Rupella croustillant qui déroulait dans une fin de match où les jeunes Iglesias et Bourles ouvraient leur compteur de points. Cuits à points, Papin puis Ladine sortaient pour fautes techniques du côté du PLLL Tours. L’addition était très salée pour des visiteurs faméliques en seconde période. À la fin des réjouissances (90-55, 40e), le parfum des quarts de finale était, plus que jamais, palpable.
Auteur : Arnaud Marchais
VALENCE-CONDOM-CASTÉRA - SAINT-MÉDARD-EN-J.
Le VCCRGB s’incline en fin de match face à la zone girondine
Le maintien s’éloigne
C’est la douche froide dans les Arènes. Les locaux ont une nouvelle fois craqué dans les dernières minutes de jeu face au coup de poker de l’entraîneur girondin, Cyril Marboutin. Une défense de zone, rien de plus classique en basket, a complètement déstabilisé les offensives gersoises et anéanti les efforts livrés durant les trois quarts de la rencontre. Un sacré coup derrière la tête pour l’entraîneur Jérôme Séailles et ses joueurs qui avaient tout mis en oeuvre pour accrocher la victoire. Et en l’espace de quatre minutes de jeu, les dernières, Saint-Médard crochète le VCCRGB qui tombe K.-O. en n’ayant pas su esquiver ce coup de Trafalgar. Valence-Condom-Castéra s’en relèvera t-il ? Peut-être, en tous les cas c’est souhaitable pour le club et pour le basket départemental. Les joueurs gersois abattus dans un même élan assurent qu’ils ne sont pas prêts à mettre les deux genoux à terre. Alors, l’espoir demeure. Sur les bons rails
L’entame de la rencontre est favorable aux locaux qui ouvrent la marque sur un tir primé de Nicolas Lasserre, de quoi se mettre en confiance. Et même si les Saint-Médardais s’accrochent avec les relances et les réalisations de Thomas Darnauzan, le VCCRGB reste dans le bon rythme pour imposer sa cavalerie. à l’évidence, les locaux ont pris le match par le bon bout, ce qui leur permet de prendre leurs distances face à des Girondins empruntés (22-9, 8e).
Un premier break encourageant pour le VCCRGB qui pourtant n’est pas au mieux dans ses rebonds défensifs. C’est alors qu’arrive la première alerte avec un 8 à 0 encaissé avec ce diable de Thomas Darnauzan qui aligne deux tirs primés. Saint-Médard toujours aussi omniprésent aux rebonds lamine la défense locale qui petit à petit cède du terrain sous les coups de boutoirs des intérieurs, Lionel Alonzeau et d’Alexis Rat qui plante deux tirs bonifiés. Valence plie mais contient la déferlante visiteuse grâce à l’adresse de Milojica Zekovic, Kadafi Houmadi et Nicolas Lasserre (36-36, 17e). C’est avec un Yoann Desbarats déchainé qu’arrive la révolte des Gersois, lesquels alignent 12 points pour en encaisser 2 seulement. Ça va mieux, le VCCRGB regagne les vestiaires à la mi-temps avec 10 points d’avance.
Une zone qui fait dérailler
L’élan pris par les locaux ne se confirme pas à la reprise face à des visiteurs adroits. Seuls Diarra et Milojica Zekovic donnent la réplique. C’est trop peu même si Valence se comporte beaucoup mieux aux rebonds. La défense de zone de Saint-Médard posant quelques problèmes à l’attaque gersoise, Jérôme Séailles, rentre sur le parquet pour réorganiser le jeu en décalant notamment Milojica Zekovic qui aligne trois tirs primés.
Saint-Médard n’est pas en reste avec son trio Franck Benoît, Anthony Allen et Alexis Rat, lequel donne un premier avantage à son équipe (72-73, 36e). Un scénario qui a le don de déstabiliser le VCCRGB qui manque de conviction pour rentrer dans la zone visiteuse. Et comme le jeu en périphérie ne s’avère pas plus inquiétant que cela pour les visiteurs, ces derniers vont creuser inexorablement un écart rédhibitoire pour remporter une rencontre qui pourtant ne semblait pas leur tendre les bras.
Valence-Condom-Castéra accuse le coup en voyant une énième chance de maintien s’envoler. Mais à trois journées du verdict final, rien n’est encore perdu.
Auteur : Jean Wiorowski
HAGETMAU-DOAZIT - AUCH.
En tête à la pause, les Auscitains ont ensuite explosé
L’ABC ne tient pas la distance
Les Auscitains ont raté le coche. Alors qu’ils avaient fait la course en tête en première période, les protégés de Jean-Marie Pajot ont explosé en seconde mi-temps. Ils perdent ainsi du terrain dans la lutte pour la seconde place.
Emmitouflés dans la chaleur d’une belle victoire à Saint-Médard-en-Jalles, les locaux ont, durant une mi-temps, semblé bien vulnérables aux attaques de Gersois venus pour faire un coup. Les forces auscitaines, emmenées par de rudes gaillards comme les anciens Cadurciens Salles et Leuly, ont trouvé la faille, aussi bien en attaque, qu’en défense en établissant une zone rugueuse à l’accès interdit. Devant dès l’entame (5-4), HDC ne semble pas réagir lorsque les visiteurs prennent les commandes, adroits aussi bien au-delà de la ligne des 6,25 m que sur celle de réparation (11-16). Après un premier quart-temps à demi éveillé, HDC semble près du coma par moments dans le second, et il faut que Robert Bialé manie le défibrillateur à coup de temps mort pour que les locaux ne sombrent pas. Avec 6 points de retard, ils sont encore vivants à la mi-temps (33-39).
Darrigand ce bourreau
Revigoré, HDC revit par l’intermédiaire de son globule blanc en chef Mansanné, auteur de deux tirs primés qui sonnent la révolte. Étouffés, les agresseurs extérieurs se font rattraper et dépasser (51-47). HDC retrouve des couleurs et se dirige vers la guérison (63-54, 30e). Toutefois, Auch n’a pas dit son dernier mot, Leuly et Bataille se permettant une dernière intrusion pour revenir à 69-67, avant de craquer sous l’impulsion d’un Darrigand héroïque et auteur de 12 points dans les deux dernières minutes avec la bagatelle de deux paniers à 3 points et un 6/6 impeccable aux lancers francs.
Après une première mi-temps grippée, les Doazitiens ont finalement trouvé le remède anti-auscitain
HDC ne s’est pas enrhumé
La vague de froid de la semaine avait peut-être touché les rangs hagetmau-doazitiens ce week-end.
Emmitouflés dans la chaleur d’une belle victoire à Saint-Médard-en-Jalles, les Chalossais ont, durant une mi-temps, semblé bien vulnérables aux attaques des maux gersois, venus pour faire un coup.
Les forces auscitaines, emmenées par de rudes gaillards comme les anciens Cadurciens Salles et Leuly, ont trouvé la faille, tant en attaque, en se passant rapidement le ballon qu’en défense en établissant une zone rugueuse à l’accès interdit.
Devant dès l’entame (5-4), HDC ne semble pas réagir lorsque les visiteurs prennent les commandes, adroits aussi bien au-delà de la ligne des 6,25 m que sur celle de réparation (11-16).
Après un premier quart-temps à demi éveillé, HDC semble près du coma par moments dans le second, et il faut que Robert Bialé manie le défibrillateur à coup de temps mort et Germain Dasse plante un 3 points juste avant les 24 secondes pour que les locaux ne sombrent pas entièrement.
Guérison
Avec 6 points de retard, il sont encore vivants à la mi-temps (33-39). Revigoré, HDC revit par l’intermédiaire de son globule blanc en chef Mansanné, auteur de deux tirs primés qui sonnent la révolte. Etouffés, les agresseurs extérieurs se font rattraper et dépasser (51-47).
Grâce à l’activité musculaire de Ganmavo dans la raquette, HDC retrouve des couleurs et semble se diriger vers la guérison (63-54 à la 30e). Toutefois, Auch n’a pas dit son dernier mot, Leuly et Bataille se permettant une dernière intrusion pour revenir à 69-67, avant de craquer sous l’impulsion d’un Darrigand héroïque, auteur de 12 points dans les deux dernières minutes, à coup de 3 points, interceptions assassines et d’un 6/6 impeccable aux lancers francs, éclipsant ainsi de tristes dernières fautes en guise d’infection de la part des visiteurs pas loin de passer pour de vilains microbes.
Auteur : B.L.
BBM - HORSARRIEU.
Privée de ses cadres, l’ASH a sombré sur la terre des Bleus, très appliqués malgré le peu d’enjeu
Le BBM, lui, avait aligné sa meilleure équipe
Fauthoux, Bouscarel, Simic, Nasri, T. Lespiaucq ne figuraient pas sur la feuille de ce match de fin de saison. Les Marmandais alignaient au contraire leur équipe type. L’ASH prenait malgré tout le commandement grâce à la supériorité avérée de Maxime Renaud (0-7 à la 3e minute). La défense des visiteurs contribuait à retarder la mise à feu des Marmandais et le schéma allait perdurer. Mauline trouvait enfin la parade, puis c’était au tour de Bruzac et enfin Sibetcheu de remettre les bleus dans le match (13-12 à la 7e minute).
Lesbarrères était appelé à la rescousse et sa masse physique lui servait à contrer les accélérations et les infiltrations sous les panneaux. Pavlavicius réagissait et se retrouvait même à 6,25 m pour enquiller les trois points qui clôturaient cette première période (23-20 à la 10e minute). Le dunk de Mauline
Le duo d’intérieurs landais poursuivait son abattage dans la zone adverse et gênait ses adversaires durant trois minutes au cours desquelles ni les ailiers ni les meneurs ne pouvaient approcher du cadre (29-29 à la 13e minute). Peucat ouvrait enfin son compteur tout comme Firmin qui dégageait les siens de l’étau landais (39-34 à la 17e minute). Duzan, à son tour, était mis en situation et avec son compère Bruzac portait le score nettement en faveur des joueurs de Zagorac. Pendant cette même période, Renaud avait moins de réussite, en particulier aux lancers francs, six réussites sur onze tentatives. Firmin, a contrario, finissait par un trois sur trois et donnait un peu d’air aux bleus (48-39 à la 20e minute).
Plus présents en défense dès le changement de côté, les Marmandais faisaient fructifier leurs actions. Mauline avait retrouvé ses marques et ses partenaires luttaient pour ne pas perdre la mainmise sur ce match. Housieaux, à sa première tentative à trois points, réussissait un tir qui repoussait les visiteurs loin au tableau, et c’est un dunk de Mauline qui enflammait la salle (69-48 à la 27e minute). Le capitaine M. Lespiaucq donnait l’exemple pour les siens en attaquant de toutes parts, suivi comme son ombre par le jeune Laubit (17 ans), lequel enquillait un primé pour calmer tout le monde et sensibiliser les locaux à la vigilance, car un Landais est un Landais... (78-61 à la 30e minute). C’est à nouveau Renaud qui s’ouvrait les portes du filet et N’Diaye, en soutien, se dégageait lui aussi. Laubit, très courageux, enfilait lui aussi en profitant d’un relâchement des Marmandais et des fautes provoquées (80-67 à la 32e minute).
La douzième victoire
Zagorac, le coach des bleus, rameutait son équipe et le résultat ne se faisait pas attendre : quatre minutes sans encaisser un point et les efforts de Housieaux et Sibetcheu étaient récompensés et remettaient leur équipe hors d’atteinte (87-69 à la 36e minute). L’ASH luttait pourtant jusqu’à la dernière minute mais n’avait plus la même saveur qu’en première période.
Les Marmandais signaient une douzième victoire dans ce championnat qui n’est pas terminé (soit autant qu’en 2007-2008 et 2008-2009). Les coprésidents Faux et Laperche pouvaient définitivement respirer et savourer les performances collectives de la bande à Zagorac.
Auteur : Jean-Pierre Chagné