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Les Poudriers ont pourtant tout essayé face au leader rochelais

Les joueurs de la Jalle s’inclinent et terminent à la cinquième place C’était la der des Poudriers, samedi au Cosec, face au leader rochelais qui est resté malgré sa première place acquise depuis longtemps on ne peut plus sérieux en terre girondine. Les prochains play-off contre Avignon-Pontet, le 2e de la poule A sont en fait la priorité pour les joueurs de Grégory Thiélin, très satisfait du succès sur la Jalle : « Nous étions venus en leader pour rester dans l’intensité et gagner, nous l’avons fait après avoir été adroits et dominateurs au rebond mais, comme c’est toujours le cas lorsque Cyril Marboutin entraîne une équipe, cela a été loin d’être facile… »

Les Poudriers qui n’avaient eux plus rien à gagner, qu’à satisfaire le nombreux public, ont été plus que des « faire-valoir », ce qui donnait quelques regrets au coach girondin Marboutin : « Nous avons fait un bon match dans l’ensemble mais la rencontre était très physique et ils se sont détachés sur leur adresse… »

Manque d’adresse

L’adresse, c’était malheureusement pour les Poudriers celle des quinze points rochelais, « les trop nombreux lancers francs sifflés contre nous » (selon les Girondins) après le tir primé du meneur rochelais Arnauld Thinon (40-40, 26e). Les marqueurs Anthony Penuisic (41-45, 28e), puis Jérôme Zoé et Thomas Delzon (42-55, 30e) ont alors creusé un écart un peu injuste tant les Poudriers avaient contenu jusque-là leurs adversaires en défense. « Nous avons bien essayé de revenir après coup, expliquait Franck Benoît, meilleur marqueur de la rencontre et certainement de l’équipe au cours de ces 23 journées, mais nous avons péché physiquement… »

Dommage, car la partie qui avait très bien débuté pour les jaune et noir (5-0, 2e) mettait à jour la volonté des Poudriers qui tenaient contre le leader (19-18, 10e) et creusaient même un peu l’écart par Benoît (32-28, 18e) et Beesley (40-37, 17e). Mais il est vrai que le trident intérieur maritime Diamory, Penuisic et Fundere (la moitié des points à eux trois) tenaient toujours une petite longueur d’avance dans la raquette sur Stephens, Alonzeau et Rat pourtant auteur d’un superbe tir primé (65-74, 38e) qui se seront bien battus.

Ce ne sont pas les derniers coups de boutoir de Charly Dogoum (72-85, 40e) qui changeaient la donne. Le promu saint-médardais qui termine 5e de la poule avec 41 points aura tout de même réussi plus que le maintien qui était sa priorité.

L’ABC a joué avec le feu

Les Auscitains inconstants, en seconde période, accrochent leur 16e victoire de justesse.

Il s’en est fallu de peu pour que les Landais ne ternissent la fin de saison des Auscitains qui se sont montrés parfois trop sûrs dans leurs convictions pour en oublier l’essentiel. La petite frayeur dans le money time a eu le don de mobiliser les supporters gersois face à une bonne cinquantaine de Landais poussant leur équipe de la première à la dernière seconde de jeu. C’est donc dans une chaude ambiance qu’Auch conclut son championnat avec seize victoires et une quatrième place. Il y a de quoi être satisfait en attendant l’année prochaine.

Auch bien en jambes

L’entame de la rencontre est largement favorable aux locaux qui se montrent particulièrement adroits et très vifs en attaque. Ces derniers débordant trop facilement la défense montoise se régalent dans et hors de la raquette adverse avec un Julien Bataille très à l’aise (13-4, 3e). Le temps mort demandé par l’entraîneur, Michaël Levaleur, ne change rien à la marche en avant de l’ABC malgré les efforts du meneur de jeu, Julien Valverde.

Les Auscitains au jeu bien huilé enfoncent le clou par Frédéric Edde, Cédric Leuly et toujours Julien Bataille. Cela se concrétise par un 9 à 0 qui a le don de secouer les Landais (22-8, 6e). Car avec les rentrées des deux intérieurs, Fabrice Danthez et Lionel Laout, Mont-de-Marsan se montre plus percutant dans la défense gersoise laquelle lâche du lest, notamment en fautant sur ces deux gaillards adverses. Ce qui n’empêche pas le cadet, Pierre Pelos, de se permettre un contre gigantesque sur l’immense Hassane Seck (26-20, 10e).

Coude a coude

Le coude à coude s’engage dès lors entre les deux formations avec toujours des Gersois bien en jambes. Simon Chaléat empoisonne notamment la défense montoise. Laquelle d’ailleurs montre ses limites en se faisant déborder par les fulgurantes contre-attaques auscitaines. Mont-de-Marsan a déjà un genou à terre car n’ayant pas trouvé la solution pour lézarder le rempart gersois (50-30, 19e). Un panier bonifié réussi à la dernière seconde de jeu de cette première mi-temps par Lionel Laout depuis le milieu du parquet réduit l’écart à 17 points entre Auscitains et Montois.

Passages à vide auscitains

A la reprise, Mont-de-Marsan, s’appuyant sur ses intérieurs, Fabrice Danthez, Lionel Laout et Hassane Seck, commence à faire des misères à la défense gersoise qui encaisse un 8 à 0 et un 7 à 0 (61-52, 28e). Il faut un Cédric Leuly des grands soirs pour stopper l’hémorragie alors que le Montois Lionel Laout se montre toujours aussi percutant.

Et Mont-de-Marsan commence alors à y croire et ce, d’autant plus que Jean-Daniel Barrouillet et surtout Fabrice Danthez et le jeune arrière, Yoann Joie, sortent de leur réserve sous les excellentes accélérations du meneur Julien Valverde. Auch largement dominé par les Montois accuse le coup et partage les points grâce à un tir bonifié plutôt bienvenu, d’Alexandre Miette (82 à 82 à la 38e). Il y a le feu sur le parquet et dans les tribunes. Trop maladroits aux lancers francs, les Landais plient sous le final des locaux qui eux ne tremblent pas dans leurs dernières tentatives. Auch l’emporte donc en ayant su engranger les points qu’il fallait en première mi-temps et Mont-de-Marsan s’incline justement par sa mauvaise entame de match.

Les Bleus cèdent dans les derniers instants

Pour cet ultime rendez-vous, le cinq marmandais a longtemps résisté face à la bande à Noubissi.

Noubissi, ex-Marmandais, s’ouvrait rapidement le chemin du filet et fut symbolique du désir des Cadurciens de clôturer la saison en beauté dans le « chaudron » de Sauzet. Le BBM, la meilleure attaque de cette poule B, répliquait aussitôt par son ailier Peucat (8-10 à la 4e). Le match sans enjeu réel était en fait dénué d’intérêt à voir la fougue dégagée par Ortega et Porcher d’une part et Sibetcheu, Bruzac et Mauline de l’autre. En quelques enjambées, les visiteurs se détachaient dans la 5e minute (10-15), puis étaient aussitôt rejoints par les jaune et bleu dont l’efficacité collective obligeait les Marmandais à la soumission (17-17 à la 7e). Porcher était au-dessus de la mêlée dans cette confrontation de deux équipes au coude à coude (21-19 à la 10e).

A la reprise de la deuxième période, la production des acteurs versait dans l’individualisme. Une grosse série de tirs lointains bénéficiait à Cahors-Sauzet et Firmin interceptait quatre offensives consécutives qui, hélas, n’étaient pas converties au tableau d’affichage. De la 13e à la 19e, les égalisations se succédaient, mettant en évidence la bonne santé actuelle des deux équipes. Les locaux devaient leurs deux points d’avance à la pause au premier tir réussi de l’intérieur Bruel (42-40 à la 20e). Espoir éphémère

G. Noubissi rééditait son début de match et la réponse de ses amis Mauline et Jean-Jacques était sans appel, redonnant avec les 7 points successifs de Firmin le pouvoir aux Marmandais (46-51 à la 23e). L’espoir s’avérait de courte durée : les multiples rotations de joueurs initiées par Y. Bosher (coach) permettaient de combler le retard et en suivant un passage sans faute de Darracq (7 points lui aussi) de repousser les hommes de Zagorac (59-51 à la 27e).

Dès lors, la chasse s’engageait en course poursuite pour les bleus. Le capitaine Couret, courageux à souhaits et encouragé par ses supporters, frustrait Sibetcheu et les siens qui ne devaient la réponse qu’à la réussite de Bruzac (69-64 à la 30e). La lutte allait encore durer deux minutes durant lesquelles Jean-Jacques et Mauline se trouvaient en bonnes positions (70-68), puis la chasse menée par Naval, Brunel, Couret, Capel et Ortega était décisive.

Réagir à cet article - Levas - 26 avril 2010