Revue de presse 17e journée

Les circonstances fatales aux Luçonnais

Dax - Luçon : 71-66.

Les Luçonnais, diminués, ont concédé une nouvelle défaite dans des conditions particulières.

Depuis le début de la saison, les Luçonnais éprouvaient déjà les pires difficultés pour s’imposer à l’extérieur. En déplacement dans les Landes, de très mauvaises circonstances sont venues s’ajouter. Dès la première minute, ils ont en effet du se passer de Diagne, touché au thorax, obligé de rejoindre les urgences pour des examens. Avec un effectif déjà réduit ou des joueurs convalescent (Yaïci, Koffi), le coup était rude mais cela n’empêchait pas les Luçonnais de bien débuter la rencontre en emportant Ie premier quart temps (22-26).

Le second quart-temps était beaucoup plus serré (6-6) comme pour annoncer le début des difficultés pour les Sud Vendéens. En manque de réussite aux lancers-francs (23 % seulement), ils subissaient le jeu des Daxois qui était, eux, au complet. En manque de banc, la différence se faisait finalement pendant le troisième quart-temps avec un 18-10 fatal aux Luçonnais. Dans des conditions difficiles, ils terminaient à cinq points de leur adversaire en leur tenant toutefois, une partie du match, la dragée haute.

Dans les rangs luçonnais, on craignait particulièrement ce déplacement à Dax. « Il sera certainement très difficile », avait-on entendu, et cela s’est confirmé. Une défaite à Vitré, dans le Trophée Coupe de France, une autre à Dax en championnat, les Luçonnais vont enchaîner la semaine prochaine sur un troisième voyage consécutif. Ils vont en effet se rendre à Brissac une équipe du bas de tableau, qui vient de perdre, sur le fil, au Pays des Olonnes, et qui aura donc à coeur de réagir. Une troisième défaite d’affilée serait alors synonyme de danger pour des Luçonnais qui glissent doucement mais sûrement vers la zone des relégables.

DAX - LUCON : 71-66 (22-26,6-6, 18-10,21-24). Arbitres : MM. Brethes et Bourette.

DAX : Brocaires 2, Morris 16, Mansanné 10n Dossarps 16, Indaburu 5, Baykam 2, Scroffernecher 11, Bucau 5, Daudignon 4.

LUCON : Bocquier 4, Hermouet 6, Pichierri 8, Grimaud 9, Zoé 8, Méité 19, Jannel 12.

Le Pays des Olonnes sur le fil

N2M. Les Olonnes - Brissac : 78-76.

Les Vendéens ont signé, samedi soir, une victoire importante dans l’optique du maintien.

Une semaine après sa brillante victoire, face à Rennes, en Coupe de France, le Pays des Olonnes avait un rendez-vous tout aussi important en championnat. Les joueurs de Sébastien Cartier recevaient, samedi soir, une autre équipe mal en point au classement, Brissac.

Les joueurs de Maine-et-Loire allaient d’ailleurs vite prendre les choses en main, montrant une volonté offensive vite récompensée au panneau d’affichage. Avec une avance oscillant entre 5 et 11 points Brissac devait d’ailleurs mener pendant presque toute la partie. II y eut finalement 80 dernières secondes fatales aux coéquipiers d’Eric John, coiffés sur le poteau, dans la dernière minute de jeu.

« C’est une déception, confiait logiquement l’entraîneur de Brissac, Cyriaque Pointeau. Nous sommes devant pendant 39 minutes. En même temps, nous n’avons jamais eu une avance suffisamment décisive. Nous avons commis quelques erreurs, tout au long de la partie. Je pense à quelques oublis défensifs. »

Cote vendéen, la joie prenait le dessus sur une pression très longtemps contenue. « On a joué avec une certaine peur, d’autant que nos affaires étaient mal engagées, relevait le coach, Sébastien Cartier. On a su finalement s’accrocher. Les garçons n’ont rien lâché. La victoire était très importante. Nous revenons de loin, cette performance est de nature à souder un groupe. Ca nous fait évidemment beaucoup de bien dans l’optique de la fin de championnat. »

LES OLONNES - BRISSAC : 78-76 (13-17,23-20,22-16,20-13). Arbitres : MM. Breheret et Kerisit.

PAYS DES OLONNES : K. Mourier 2, Miassouamana 7, E Mourier 20, Perrocheau 6, Bole 5, Stipanovic 18, Boutry 4, Boulin 6, Viglianco 10.

BRISSAC : Maleyran 15, Verdan 3, Gilbert 9, Macé 14, John 9, Devanne 5, Zekovic 6, Zoric 15.

Les Garonnais perdent très gros

La Rochelle 84 – Garonne ASPTT 69

Un cordon de sécurité pour escorter les deux équipes aux vestiaires, des frictions entre joueurs dans le couloir, des arbitres invectivés par des Garonnais furieux. C’est un euphémisme de dire que la fin de partie entre l’Union Basket La Rochelle (UBLR) et le Garonne ASPTT Basket a été houleuse.

Le contentieux datait du match aller où les Rochelais avaient modérément apprécié le fait que les Meilhanais fêtent leur succès jusque devant leur vestiaire. « À l’aller, ils avaient beaucoup chambré. Ce soir (samedi), on a voulu se faire respecter. Mais, nous, on a su rester concentrés sur le match » expliquait le capitaine rochelais Diamory Sylla. Chez Cyril Marboutin, le coach de Garonne, le son de cloche était évidemment différent. « On s’est fait insulter toute la soirée. C’est inadmissible ».

Menville exclu

Cette défaite, combinée à la victoire de Saint-Clement-des-Baleines à Carquefou (voir résultats et classement en page 2-12) va obliger l’équipe du Lot-et-Garonne à un quasi sans-faute d’ici la fin du championnat. Mais il était, néanmoins, bien légitime que Marboutin éprouve de la frustration à l’issue de cette partie. Son équipe, à cinq minutes du buzzer, avait pris les rênes de la rencontre (60-61, 35e). Le technicien garonnais place ici le fait du match. « Rémi (Menville) prend une faute technique et est exclu alors qu’il ne dit rien. Derrière, on prend quatre lancers francs et c’est fini. »

Jusqu’à ce fatidique instant, Rochelais et Garonnais s’étaient livrés une bataille terrible. Dans une rencontre qui n’a pas atteint des sommets techniques, c’était à celui qui ferait plier l’autre en premier que le gain du match irait.

Penuisic enfonce le GAB

Fidèle à ce qu’il sait faire, le GAB mettait le ballon à l’intérieur. Boulefaa mettait à mal Koïta, son vis-à-vis. Avec ses 13 points en vingt minutes, le massif pivot dominait la raquette. Camille Delhorbe, de retour de blessure, allumait quelques mèches derrière la ligne des 6,25 m. Surtout, les partenaires de Nicolas Laulan avaient bien muselé Amy M’Boma (3 fautes à la pause), l’une des principales armes offensives de l’UBLR.

Après la pause, le match se durcissait encore un peu plus. Heiko Rannula, le meneur du GAB, pesait, lui, enfin sur la rencontre. À 3 points ou en pénétration, l’Estonien apportait 9 points salvateurs dans le troisième quart-temps. Mais le GAB tombait sur un Anthony Penuisic en état de grâce. L’ailier Rochelais et ses 22 points ne ratait rien. Garonne, qui avait si souvent fait basculer les matchs en sa faveur dans le money time, déraillait. Marboutin faisait le constat : « Prendre 15 points, alors que l’on a toujours été dans le coup, c’est lourd. » Avant, toutefois, d’avouer : « La Rochelle mérite, quand même, sa victoire ». Comme l’an passé, Garonne s’incline dans la salle Gaston-Neveur mais cette fois, ils ont peut-être perdu un peu plus qu’un match.

Arnaud Marchais

LIEU La Rochelle (salle Gaston Neveur). SPECTATEURS 1 200 environ. ARBITRES MM. Belarbi et Nogue. QUARTS-TEMPS 16-18 / 21-14 / 17-17 / 30-20. MI-TEMPS 37-32.

LA ROCHELLE 24 tirs réussis, dont 10 à 3 points ; 26/32 aux lancers francs. 22 fautes personnelles.

Les marqueurs : Sahraoui (11), M’Boma (2), Penuisic (22), Sylla (cap.) (14), Koïta (6), Iglesias (3), Piérard (7), Bonnelalbay (13), Gautreau (6).

GARONNE ASPTT 25 tirs réussis, dont 4 à 3 points ; 12/16 aux lancers francs. 25 fautes personnelles, 2 joueurs sortis pour cinq fautes : Menville (35e), Delhorbe (39e).

Les marqueurs : Rannula (14), Delhorbe (13), Lhomond (4), Menville (11), Boulefaa (13), Claude (2), Belabre (8), Laulan (cap.) (2), Jean-Jacques (-), Caille (2).

Les Marmandais refroidis

BB MARMANDE -MONT-DE-MARSAN 74-82

D’une infinie maladresse face aux Landais, les Marmandais ont concédé, samedi, leur seconde défaite de la saison à domicile. Le maintien n’est pas encore acquis

VINCENTMARTIN v.martin@sudouest.fr

Avant la venue du Stade Montois, samedi soir à Beaupuy, les Marmandais n’avaient subi, cette saison, l’affront de la défaite devant leur public qu’à une seule reprise en huit rencontres, qui plus est de peu face au leader rochelais (65-67). Dans le même temps, les Landais ne s’étaient imposés qu’une seule fois loin de leurs bases, sur le parquet de la lanterne rouge Carquefou (77-50). L’occasion était donc (trop ?) belle pour le BBM de glaner un dixième succès en championnat, synonyme ces dernières années de maintien assuré en N2M. L’indigence de ses shooteurs et un collectif défaillant n’ont cependant pas permis au club marmandais de se sortir du piège montois. « Il est toujours décevant de perdre à la maison, mais là encore plus car nous avions une bonne occasion de nous mettre quasiment à l’abri (pour le maintien, NDLR).Là, au contraire, nous faisons la mauvaise opération de la soirée », confiait Christian Ortéga, entraîneur au visage grave, au sortir des vestiaires.

Il faut dire que, samedi soir, les coéquipiers d’un Arnaud Bruzac finalement opérationnel malgré une cheville récalcitrante ont fait le nécessaire pour mettre les visiteurs en confiance. À l’image de Pehoua, incapable de marquer le moindre panier avant la fin du troisième quart temps (1/8 sur l’ensemble du match), les joueurs du BBM n’ont jamais trouvé la bonne carburation au shoot (41%), choisissant le plus souvent la solution individuelle au sein d’un collectif en totale déliquescence.

« Chacun pour soi »

« On a mal commencé le match et comme l’adresse ne venait pas, chaque joueur s’est dit qu’il allait sauver l’équipe tout seul, ressassait le capitaine Loïc Firmin. Pourtant, on n’avait rien à envier aux Montois, ils n’étaient pas injouables. Mais on s’est énervés et on s’est mis à jouer chacun pour soi. » Jamais largué au tableau d’affichage (- 8 au maximum) mais jamais non plus en mesure d’enrayer la très pragmatique mécanique landaise, emmenée par un El Fakarany précieux (20 points à 7/11), les Marmandais se sont usés à courir après le score. « On a complètement déjoué, plaide coupable Ortéga. Même si l’on revient à égalité à quelques reprises (63-63 à la 34e, NDLR), et que l’on a plusieurs opportunités de passer devant au score, on s’est montrés trop maladroits pour espérer gagner. Habituellement, notre force réside dans l’alternance du jeu intérieur et extérieur. Ce soir (samedi), on a trop forcé à l’extérieur alors que nos intérieurs avaient des possibilités de concrétiser. »

Quinze jours après avoir lourdement chuté à Toulouges (103-85), les Marmandais « confirment » ainsi leur coup de moins bien en championnat. « Notre objectif a toujours été le maintien, se défend Ortéga. Ce n’est pas parce qu’on a été un temps deuxième ou troisième que ça avait changé. Il faut relever la tête, il reste neuf matchs de championnat. Essayons d’aller faire un coup à Saint-Clement-des-Baleines (2e) samedi, même si ce ne sera pas évident. »

Le week-end suivant, c’est le GAB qui se présentera à la Gravette. La route s’élève pour le BBM.

Le Match :

Dans une salle des sports de Beaupuy rendue glaciale par un chauffage déclenché trop tard, le BBM doit attendre un panier à trois points de Doumbia, après 1 minute 20 de jeu, pour inscrire ses premiers points de la partie. Un court résumé des grosses difficultés marmandaises, tout au long de la rencontre, à trouver le chemin du cercle adverse. Devant au score de trois points à l’issue du premier quart-temps malgré le 0/4 de Nekkache aux tirs, le BBM subit dans le deuxième quart temps l’impact de Ganmavo (9 points à la mi-temps) dans la raquette, qui permet aux Montois de virer en tête à la pause (34-37).

Le réveil de Doumbia et Bruzac à trois points en seconde période ne perturbe pas le jeu bien construit des Landais qui profitent de la main chaude d’El Fakarany (12points dans le troisième quart-temps) pour conserver leur avance (56-59). Malgré une action à trois points (2+1) de Pinasseau qui ramène le BBM à 63-63 à la 34e, les Montois ne paniquent pas et portent le coup de grâce par Danthez à la 40e (72-77), obligeant le BBM à abdiquer.

SPECTATEURS 400 environ. ARBITRES Melle Donnez et M. Mournat. QUARTS-TEMPS 16-13 / 18-24 / 22-22 / 18-23. MI-TEMPS 34-37.

BB MARMANDE 28 paniers réussis sur 67 tentés, dont 5/23 à 3 points ; 13/23 aux lancers francs. 26 fautes personnelles, 2 joueurs sortis pour 5 fautes : Tisba (37e), Firmin (40e).

Les marqueurs : Bruzac (13), Doumbia (11), Vidal (2), Pinasseau (7), Firmin (cap.) (9), Barrimi (2), Duzan (-), Pehoua (5), Nekkache (16), Tisba (9).

STADE MONTOIS 29 paniers réussis sur 59 tentés, dont 4/12 à 3 points ; 20/24 aux lancers francs. 22 fautes personnelles, 1 joueur sorti pour 5 fautes : Ganmavo (39e).

Les marqueurs : Valverde (8), Dunoguier (-), El Fakarany (20), Joie (2), Dabadie (cap.) (-), Laffitte (8), Diasse (2), Danthez (11), Barrouillet (14), Ganmavo (17).

Pau NE grille un joker PAU NE - TOULOUGES 59-73

Nouvel accroc à domicile des Palois. Ce qui va leur compliquer la tâche pour le maintien

Malgré une bonne dynamique ces dernières semaines, les hommes d’Ahmed Salam s’inclinent face à Toulouges, qui a maîtrisé le match de bout en bout (59-73). C’est pourtant Pau NE qui ouvre la marque par Hillotte. Mais les visiteurs ne laissent pas s’échapper Pau NE, passent un 11-3 pour prendre le commandement et ne plus le lâcher. L’image qui résume le mieux le match, c’est la première action sous le cercle palois, où Toulouges va prendre consécutivement quatre rebonds offensifs, ce qui ne laisse vraiment rien présager de bons pour la suite. Diop mis au frigo pour deux fautes dans le premier quart temps, le secteur intérieur est bien moins étoffé. La casse est cependant limitée (11-16). Les Toulougiens avaient évidemment bien préparé leur coup face à une équipe bien plus jeune qu’eux.

Ralentissant constamment le jeu, ils entraînent les Béarnais sur un faux rythme, dont ceux-ci n’arriveront pas à se sortir. Manquant d’adresse (8 sur 23 à 3 points), Nord-Est en oublie parfois d’être agressif et de jouer en première intention. D’où un score étonnamment faible pour une première mi-temps (24-29). Et ce n’est pas le début de seconde mi-temps qui va rassurer le coach palois. En encaissant trois paniers primés d’affilée, ses hommes laissent les Méditerranéens s’échapper à la marque, et l’écart va se stabiliser autourdes15 points. Avec pourtant une marque bien répartie, Nord-Est n’arrive pas à passer la vitesse supérieure. Toulouges alterne le jeu intérieur et les tirs de loin, mais les locaux recollent à 10 points avant le début du dernier acte (37-47). Totalement absent dans ce match, lui qui pourtant avait fait un bon mois de janvier, Romain Hillotte se réveille enfin. Mais à un exploit réalisé, un panier plus la faute marquée, s’ajoute un oubli défensif. À trois minutes de la fin, l’écart de 17 points qu’accuse Pau Nord-Est est trop important pour pouvoir espérer l’emporter. Le mal est fait depuis bien longtemps, et c’est Toulouges qui réalise la bonne opération dans l’optique du maintien (59-73).

LIEU Pau (salle Bruno-Tarricq).ARBITRES MM. Daudignon et Cazenave. QUARTS TEMPS 11-16, 13-13, 13-18, 18-26.

PAU NORD-EST A. Seguy, Moisy (6), Hillotte (13), Seremet (13), Medenouvo (6), Lasserre, Izuel, M. Seguy (13), Aniès (6), Diop (3).

TOULOUGES Da Silva (8), Williams (18), Fizet (11), Cintract (7), Riguidel (12), Cazenobe (12), Torondell, Adjouhgniope (3), Brisedou.

IL A DIT

Ahmed Salam Coach de Pau Nord-Est

« On a manqué de beaucoup de choses ce soir : de la dureté, de la lucidité et du jus. Dès la première action, avec les rebonds offensifs de Toulouges je me suis dit que ça allait être compliqué. On n’a pas été adroit, on a trop insisté à 3 points alors qu’on aurait dû jouer plus de duels. Avec trop de relâchements, on ne pouvait envisager de gagner face à une équipe qui a joué son jeu comme elle sait le faire. Après cette défaite à domicile, on n’a plus de joker. Maintenant on doit mener une guerre de tranchée face à ceux que l’on reçoit. On joue de nombreux concurrents du maintien à domicile, ce sont ces matchs qui compteront à la fin.

"Les clés : défense et rebonds"

Ce week-end, Laurent Kleefstra, le coach toulougien, s’est allongé sur un nuage rose. Hier, son équipe s’imposait en Béarn et aujourd’hui, on lui ôtera l’attelle à son doigt fracturé qui l’empêchait de faire du sport depuis deux mois. Du coup, rien hier soir, malgré les quatre heures de route qu’il allait avaler, ne pouvait lui tordre son large sourire. « Cette victoire, elle fait du bien. C’était un match charnière. Soit nous basculions vers le haut, soit nous regardions vers le bas du classement jusqu’à la fin de la saison. Les clés de ce succès : le rebond et la défense. Nous avons bien contenu leur atout numéro un Hillotte, qui joue régulièrement la Coupe d’Europe. Le scoring est partagé de notre côté, ce qui prouve que nous avons été dangereux partout. Désormais, nous laissons Pau à trois victoires derrière, et comme Carquefou est en perte de vitesse, c’est un week-end tout bon pour nous. Maintenant, il va falloir confirmer contre Dax à la maison samedi prochain, une des toutes meilleures équipes de la poule ».

Le succès qui fait chaud au cœur

En battant de valeureux pornicais, HDC met de la distance avec la zone rouge

HDC 79 – PORNIC 70

Un match à ne pas perdre. Vainqueurs à l’aller, HDC n’avait pas besoin de soigner le goal-average mais de gagner pour mettre Pornic à deux victoires. « Quand on joue le maintien, à 7 victoires pour 9 défaites, face à un concurrent ex aequo, la seule alternative c’est la victoire. » Dans une ambiance glaciale, la faute à petit nombre de supporters, qui ont préféré ne pas braver la neige, les coéquipiers du capitaine Xavier Pugnière ont fait le boulot. « Tout le monde a été utile, c’est une victoire collective, car chacun avait conscience de l’importance du match. » Mais tout ne fut pas simple, car les « Reds » de Pornic, après avoir braver une longue route, ne venaient pas pour faire de la figuration. Sur la lancée offensive de leurs derniers matchs, Laout et Leclesve faisaient très mal. En face, le jeune Talbot répond du tac au tac, à l’intérieur ou derrière la ligne des 6 m 25. Le score est déjà serré, mais les visiteurs sont plus entreprenants, et logiquement devant, jusqu’à ce que les deux intérieurs convalescents, Fournier et Retkus, fassent passer le score devant. « Ils font tous les deux un boulot précieux en serrant les dents. en défense et au rebond notamment », ajoute Pugnière, qui va lui mettre son équipe sur les bons rails à cheval entre les deuxième et troisième quart-temps. Car dans le second acte, Vachin dans la peinture et Lescleve à l’extérieur, de deux triples, accentuaient l’avance (-9 à la 19e). Il faut la vista de Darrigand pour revenir à 36-41.

Montée en puissance

Secoués par le coach Maucouvert, les joueurs reviennent sur le parquet pour appliquer les consignes défensives, contres des « bretons qui se sont battus comme des chiens ». Le quart-temps est serré, Pugnière, Talbot, Bayle et Darrigand permettant de relever la tête en attaque et entamer un chassé croisé. A la 30e, c’est désormais HDC qui fait la course en tête : 61-55. Un leadership que l’équipe ne va pas lâcher, serrant les coudes, tandis que les pornicais s’emportent. A quatre minutes de la fin, une technique vient s’ajouter à un panier, qui permet de creuser un premier écart (+6). Les Hagetmau-doazitiens ne lâchent plus et s’évitent une fin de match crispante, tandis que Laout et Leclesve s’efforcent, au courage mais en vain, de ne rien lâcher, en scorant les 13 derniers points de leur équipe. « J’espère qu’on va monter en puissance. On a eu des tirages cléments en Coupe, à nous d’en profiter pour arriver en forme et bons à la fin de saison. Là, on va aller à Olonnes sereins, en espérant faire un coup. » Et revenir sans bruit dans la première partie de tableau...

Baptiste Lépine

LIEU Doazit QUARTS-TEMPS 22-20 ; 14-21 ;25-14 ;18-15 ARBITRES MM . Lesquibe et Dufau.

HDC Darrigand (15 dont 2 à trois points), Benoit (9), Buzas (7 dont 1 à trois points), Pugnière (12, cap.), Talbot (14 dont 3 à trois points), puis Dasse (0), Bayle (8 dont 2 à trois points), Riesen (0),Retkus (4), Fournier (6).

PORNIC Leclesve (19 dont 4 à trois points), Brement (0, cap.), Laout (24), Kodjo Sitchi (2), Vachin (10), puis Peucat (0), Montout (0), Blondet (7 dont 1 à trois points), Hane (5).

Réagir à cet article - Levas - 6 février 2012