Revue de presse de la 10° journée

UTLPB 67 Luçon 56 La Dépêche du midi

Il s’appelle Super Freeman !

Par ce succès, l’UTLPB devient seul leader

Coach Alex, à l’issue de la rencontre, dresse des éloges à l’écart de Bryan Freeman : « c’est rare que je parle d’un seul joueur mais, aujourd’hui, il a vraiment tenu la baraque avec sa défense. Il a été partout, aux rebonds offensifs, défensifs. Il a été énorme dans ce match étrange ». Etrange, en effet, 4-2 après plus de cinq minutes de jeu. La défense lourdaise déjà bien en place, Luçon est réduit au silence...mais la défense visiteuse ne reste pas, non plus, inactive. Ragauskas trouve enfin la faille à 3 pts, à la 7e, 7-2. On croit au déclic, que nenni, les vendéens reviennent et passent même devant à l’issue du premier acte grâce au tir primé de leur capitaine Bocquier, 9-11.

Au deuxième quart-temps les Luçonnais sont en souffrance, n’inscrivant que deux paniers contre huit aux locaux. Ragauskas récidive à 3 pts et Freeman non seulement lutte victorieusement aux rebonds défensifs mais fait monter le compteur points de l’UTLPB. A la pause, la mi-temps est atteinte sur un petit score de 31-20. Pour Pascal Pisan, le manageur, « c’est la conséquence de l’enjeu » les équipes paraissent crispées ce qui engendre la maladresse, surtout luçonnaise, mais il y a aussi la forte défense unioniste...A la reprise l’UTLPB va-t-il accentuer son avantage ? Non, bien au contraire, les gars de Hay malmènent les boys de Casimiri. En cinq minutes ils reprennent le commandement, 33-34, 25e. C’est, surtout, El Khdar qui fait mal à l’UTLPB avec deux tirs primés et 8pts à son actif. Mais c’est écrit dans le marbre "les boys ne lâchent rien", après un court chassé-croisé avec leur collectif et leur combativité, ils reprennent l’initiative dès la fin de ce troisième acte laborieux pour eux. L’UTLPB aborde l’ultime quart-temps avec, seulement, trois points d’avance d’autant que quelques décisions arbitrales suscitent désapprobation et crainte chez les supporters bigourdans. Fort heureusement, l’UTLPB reprend sa marche en avant avec un Bosc qui concrétise les longues passes de Freeman, Daube est bien présent, Boudjeddou, assomme les Luçonnais par son tir lointain portant l’avance locale à 7 pts, 57-50, 37e. Rien n’était, encore, joué. C’était sans compter sur Gîaîmo et l’inévitable Ragauskas pour accentuer l’écart. C’est en véritable équipe solidaire et combative que l’UTLPB devenait, par cette victoire, seul leader, quelle belle soirée !

Christian Merriot

A Tarbes, Quai de l’Adour, arbitres : MM Jérémy Lesquibe et Pierre Brethes, l’UTLPB bat Luçon 67-56, mi-temps 31-20, QT : 9-11, 22-9, 12-20, 24-16.

Pour l’UTLPB 25 tirs réussis sur 60 tentés dont 3 sur 21 à 3 pts 14 LF réussis sur 22 tentés, 22 fautes personnelles, ont joué : Daube 6, Ragauskas (cap) 16, Perrotte 2, Gïaïmo 8, Freeman 16 puis Boudjeddou 5, Latapy 2, Bosc 12, Ciprian -, Mauvoisin -, coach : Alex Casimiri, assistant : Fred Bernès,

Pour Luçon : 19 tirs réussis sur 50 tentés dont 4 sur 16 à 3 pts, 14 LF réussis sur 23 tentés, 24 fautes personnelles, ont joué : Dacourt 1, El Khdar 10,Grimaud 4, Borval 8, Soufou 9, puis Kossangue 7, Vatin 1, Retkus 10, Bocquier (cap) 6. Coach : Laurent Hay

UTLPB Luçon, les réactions :

Bryan Freeman : « notre défense a été énorme en première mi-temps, on s’est battu, on a beaucoup de mecs qui se battent dans notre équipe et c’est comme ça qu’on a eu la victoire »

Alex Casimiri, coach UTLPB : « On s’est reposé sur notre défense et sur un grand Bryan, ce soir. Luçon est une belle équipe qui mérite sa place dans le championnat. C’est une équipe qui joue très juste, ils sont soudés, qui défend bien. Nous, on était bien défensivement mais on ne s’est pas mis en rythme en attaque »

Laurent Hay, coach Luçonnais : « on aurait pu et du mener la vie dure encore bien pire à l’Union, on a du mal à rester 40 mn concentrés. On a de bons passages où on les met en difficulté mais d’autres où on relâche. On s’est fait balader au rebond en première mi-temps notamment. Il y avait un coup à jouer même si Tarbes Lourdes n’est pas facile à jouer car ses joueurs sont dévoués à leur collectif, dévoués à leurs joueurs majeurs, c’est une vraie équipe... »

N2M. Toulouges - Pornic : 81-84

Il faut un peu de temps pour que les sang et or lèvent l’ancre. D’entrée, Pornic inflige un 6-0 aux locaux. C’est le dunk de Fitzgerald, aux côtés de Barcelo, qui lance l’embarcation roussillonnaise dans la rencontre. À la mi-temps, les hommes de Laurent Kleefstra semblent déjà hors de portée de leurs adversaires, qui accusent 14 points de retard (44-30). Toulouges est sur un rythme de croisière.

Mais dans le troisième quart-temps, les Catalans s’endorment. Lentement mais sûrement, le skiff breton rattrape son homologue. Toulouges n’a plus que trois points d’avance à l’orée du dernier quart-temps. Bien emmenés par les deux intérieurs Joneliunas et Vachin (42 points à eux deux), les visiteurs prennent le meilleur sur l’USAT (69-72). La tortue rattrape le lièvre. La mécanique toulougienne s’enraye. Pourtant, les artilleurs Torondell et Cintract font leur possible, avec un Fitzgerald toujours aussi performant, pour maintenir l’équipage à flot (79-79). Mais un Mondésir fantomatique, à 4 fautes, ne peut contenir les deux grands intérieurs bretons (2,11 m et 2,06 m). Barcelo tente bien de sauver la patrie dans les dernières secondes, mais la bonne cohésion des Pornicais a surpassé les individualités de Toulouges. Plus rien ne sert d’écoper, le navire a déjà pris l’eau. L’USAT s’est sabordée elle-même.

TOULOUGES - PORNIC : 81-84 (28-17 ; 16-13 ; 23-34 ; 14-20). Arbitres : MM. El Ouardounih et Maillot. 800 spectateurs.

TOULOUGES : Rico, Couderc, Da Silva (12), Barcelo (19), Brisedou, Cintract (8), Planteau (2), Torondell (6), Mondésir (4), Fitzgerald (30).

PORNIC : Bonifait, Laout (16), Montout (4). Leclesve (3), Brement, Blondet (2), A. Vachin, Kodjo-Sitchi (14), J. Vachin (25), Joneliunas (20).

N2M. Brissac - Beaupuy : 95-85

Les Lot et Garonnais entamaient la partie tambour battant et par trois tirs primés de Doumbia et Pehoua prenaient neuf points d’avance (13-4). Les Brissacois revenaient petit à petit par un jeu plus posé, où chacun pouvait être à la conclusion. 27-27 à 30" du terme du premier quart, que les joueurs d’Ortega clôturaient à 2" sur un ultime panier de Bruzac (28-29). Dans le deuxième quart, l’insolente réussite à trois points des Doumbia et Pavlavicius s’étiolait quelque peu, le score demeurait serré, chacune des équipes prenant tour à tour l’avantage. C’est dans les dernières secondes que Pehoua profita de deux lancers-francs pour donner l’avantage aux siens à la mi-temps (46-48).

Le troisième quart débutait par un tir primé ’de Doumbia, mais Gilbert, Maleyran, Macé et Verdan y allaient chacun du leur. Vingt-deux points en 5’ (68-60), les Brissacois avaient remis les pendules à l’heure par un 7 sur 8 à trois points. Trente-trois points en 10’, les joueurs de Pointeau avaient renversé le cours du match (79-67). Gilbert continuait son festival en récupération et les Brissacois savaient gérer le temps pour aller aux 24". Les Lot-et-Garonnais semblaient désabusés, mais la maladresse de Zoric à trois reprises sous le cercle leur permettait de revenir à sept longueurs à la minute (91-84) : Finalement c’est par un écart de dix points que Brissac remportait sa quatrième victoire consécutive, et ce avec la manière (95-85).

BRISSAC - BEAUPUY : 95-85 (28-29, 18-19,33-19,16-18).

BRISSAC : Mouchi (9), Maleyran (16), Verdan (10), Gilbert (14), Macé (16), John, Devanne (7), Zékovic (3), Zoric (17), Vallois (3). Ent : C. Pointeau.

BEAUPUY : Bruzac (2), Trohel (3), Barrimi, Doumbia (32), Pinasseau (2), Dos Santos (8), Mauline (7), Pehoua (7), Pavlavicius (11), Tisba (13). Ent : C. Ortega.

N2M. Les Olonnes - Dax : 71-58

Les deux formations avaient impérativement besoin des points de la victoire, davantage d’ailleurs pour se rassurer que pour remonter dans le classement puisque les écarts demeurent faibles entre haut de tableau, ventre mou et formations habitées par l’inquiétude. Et après deux minutes de jeu, les Olonnais pouvaient en nourrir, quelques inquiétudes.

Menés 8-2, ils se souvenaient de l’absolue nécessité de se serrer les coudes défensive ment et d’y associer la mobilité indispensable pour contrarier les Dacquois. L’effet était immédiat... Comme quoi ! En gagnant de précieux ballons sous leur cercle, les Maritimes parvenaient à créer du danger sous celui des Landais (Boutry). Mais au moindre endormissement défensif, Mansanné, Fall et Scroffernecher rappelaient les risques du relâchement. Sur de nouvelles accélérations, Kevin Mourier (trois paniers consécutifs dont un primé) offrait cinq longueurs d’avantage’ au changement de camp : 41-36.

Prometteur. En tout cas, beaucoup plus qu’il y a quinze jours, selon un habitué de la salle Beauséjour. Avec le retour, les deux formations s’inscrivaient à un concours de maladresse. Il fallait attendre la vingt-huitième minute pour que Boutry inscrive le second panier de cette séquence de reprise, où les défenses de zone posaient donc l’essentiel du basket-ball : l’adresse (11-11 ... petit, petit, petit quart-temps). Dans l’ultime séquence (52-47), Dacquois et Olonnais maintenaient leur système défensif mais les Vendéens y retrouvaient l’adresse qui leur permettait d’infliger un 12-0 aux Landais brusquement relégués à treize longueurs (64-51). Suffisant pour renouer avec la victoire et rebooster le capital confiance. Pas génial, mais vraiment du mieux.

LES OLONNES - DAX : 71-58 (24-21,17-15,11-11,19-11). Arbitres : MM Brémaud et Marseault

LES OLONNES : Tribodet 2, Stipanovic 2, E. Mourier 7, Perrocheau 2, Bole 8, K. Mourier 7, Boutry 18, Radojevic 11, Boulin 11.

DAX : Diagne 4, Mansanne 11, Crabos 9, Obouh fegue 16, Scroffernecher 10, Bucau 2, Fall 6, Gely.

Battus par Saint-Clément 64-44 (le Populaire)

En déplacement sur l’Île de Ré, les Limougeauds espéraient bien faire un coup, même si leur hôte était invaincu chez lui. Il n’en a rien été.

Dès l’entame, les Rétais prennent le match à bras le corps et on craint le pire pour les Limougeauds incapables de tenir Aultman dans la raquette et trop maladroits au shoot pour tenir la distance. Et pourtant, ils parviennent à revenir dans le match. Saint-Clément commence à subir les assauts de Martinez et Dadie. Trop de précipitations côté villageois pour autant de balles perdues qui profitent aux Limougeauds par Gjuriq qui ramène les siens à égalité. Et puis pendant six minutes on assiste à un jeu haché (shoot au dernier moment des 24’’, balles perdues, marcher). Il faudra la rentrée de Diarra côté limougeaud et un tir primé de Slattery pour redémarrer le compteur point des deux équipes (13-10, 10 e).

Dès la reprise, Cizeau ajoute 3 points et Saint-Clément resserre sa défense, étouffant les Limougeauds sur chaque action où le seul Diarra tient son équipe à bout de bras pour ne pas sombrer. Négrobar tente bien de faire jouer sur sa taille, mais c’est bien Aultman qui domine au rebond. Saint-Clément reprend des couleurs pour atteindre la mi-temps avec un léger pécule de 8 points. Pourtant tout reste à faire. Il suffit d’un rien pour que le match bascule en faveur de l’un comme de l’autre. A la reprise, la partie s’emballe. Diarra laissé sur le banc, les intérieurs rétais en profitent pour dominer les débats. Seul Dadie tente le tout pour le tout en provoquant la défense adverse, mais sans réussite. Négrobar l’imite dans la foulée, mais rien n’y fait.

Diarra trop seul

Après un temps mort, Sacha Biasse décide de faire rentrer Diarra et ça paie. Limoges qui n’arrivait plus à percer la muraille rétaise se remet à marquer et repart tambour battant. L’écart revient à des proportions plus équitables, surtout que les Rétais ne marquent plus rien. Mais Dan Aultman dans un grand soir est partout, et permet à ses coéquipiers de tenir la distance bien servis par un Beuzelin, qui distribue les caviars à la louche. À cinq minutes de la fin, Limoges a déjà un pied à terre et sans avoir été brillant, Saint-Clément finit par l’emporter.

ARS-EN-RÉ (salle des sports). USV RÉ bat CSP 64-44 (13-10, 16-11, 21-12, 14-11). _ Arbitres : MM Clochard et Hamdi.

USV Ré. Poiroux 2, Slattery 13, Moulart 4, Fergati 7, Aultman 14, Houinsou 5, Coulibaly 2, Coussine 5, Cizeau 5, Beuzelin 70.

CSP. Khaled, Cadot 2, Gjuriq 7, Martinez, Labarde 3, Dadie 8, Mondjongo, Delmond 2, Diarra 16, Négrobar 6.

Thierry Héraudeau

Le GAB sans trembler (Sud-Ouest 26/11/12)

GAB - RODEZ 74-60

Faciles vainqueurs de Ruthénois rapidement lâchés, les Garonnais restent en embuscade au classement

La paire à tout faire des Garonnais a encore frappé lors de la réception de Rodez, samedi soir. Rémi Menville et Julien Blanchot posent une ligne de statistiques complète à eux deux. Sur la base d’une évaluation globale de 20chacun, ils ont passé la bagatelle de 36 points, 11 rebonds et provoqué 7 fautes à leurs hôtes du soir assurant ainsi le succès des locaux qui n’ont finalement jamais eu à forcer leur talent. Dès l’entame, les visiteurs sont pris à la gorge par un GAB sûr de son basket. « On a commencé la rencontre par une grosse défense, explique Camille Delhorbe. Sur les bases du match contre Marmande. Du coup on leur a mis la tête dans le seau d’entrée de jeu, ce qui nous a simplifié beaucoup de choses pour la suite ». Après un premier 7-0 sur 2minutes, les Aveyronnais tentent de répondre par Obadina mais Menville et Blanchot enquillent les tirs de loin (13-3, à la 4e) pour faire le trou rapidement. L’écart se stabilise mais les efforts des visiteurs restent vains tant les Garonnais semblent solides.

Sur une nouvelle accélération du GAB, Dogoum donne 19 longueurs d’avance aux siens (9e) et il faut toute la verve de Daures et Sagadin pour limiter les dégâts et empêcher les visiteurs de sombrer. « Après 10 minutes on avait presque l’impression qu’ils avaient déjà abdiqué » raconte ainsi le coach des jaunes et bleus. Mais les temps morts d’Eric Occansey permettaient de relancer la machine ruthénoise sans toutefois que l’écart ne diminue de façon significative.

Désinvoltes sur la fin Après les citrons, Darrigand puis Blanchot scorent de loin (45-26, à la 23e) et maintiennent les noirs à distance. « Après on joue sur un faux rythme, avec 20 points d’avance on ne joue plus à fond sans être inquiété plus que ça, relativise Camille Delhorbe. On n’a pas été assez pointilleux mais je ne vais pas faire la fine bouche car on n’a jamais paniqué », l’écart ne passant jamais sous la barre des 10 longueurs en courant jusqu’à 21 points à la suite d’un dunk ravageur de Julien Blanchot bien servi par Florian Darrigand pas avare de passes décisives (5 encore ce samedi). Certes durant la dernière période, le public se lasse un peu de la désinvolture de certains mais les rotations permettent également de relancer le banc. Aurélien Caille se bat comme un beau diable au rebond (6 prises) et s’il a manqué de réussite en première période, s’empalant souvent sur les 2, 11 m de Casseus sous le cercle, il se reprend bien dans la dernière période grâce à une activité permanente dans la peinture. Sur un rebond offensif à l’arraché, Rémi Menville redonne encore 19 longueurs d’avance aux siens (34e) mais les dernières minutes sont longues pour le public qui aurait bien voulu que ses protégés assomment encore plus des visiteurs bien heureux de revenir à un score plus élégant après avoir subi pendant tout le match.

Samedi soir le GAB a mené pendant 40 minutes, ce qui lui permet de se replacer dans le quintet de tête, Tarbes Lourdes étant le seul avec 7 victoires. Reste maintenant à s’imposer en déplacement pour asseoir cette place.

Julien Local

LIEU Meilhan-sur-Garonne (complexe Jean-Fenouillet). SPECTATEURS 400 environ. ARBITRES MM. Hacheen et Huet. QUARTS TEMPS 20-9 ; 19-15 ; 19-19 ; 16-17. MI-TEMPS 39-24.

GARONNE ASPTT 28 tirs réussis sur 56 dont 6/14 à 3 pts. 12 lancers francs réussis sur 20. 34 rebonds. 20 balles perdues. 20 fautes.

Les marqueurs : Dogoum (13), Darrigand (5), Steiner (2), Laulan (4), Menville (17), Blanchot (19), Diouf (3), Boulefaa (4), M’Baye (2) et Caille (5).

RODEZ 21 tirs réussis sur 52 tentés dont 5/15 à 3 pts. 13 lancers francs réussis sur 18. 24 rebonds, 18 balles perdues et 20fautes.

Les marqueurs : Sagadin (16), Darde (3), Da Sylva (6), Doumbia (6), Daures (6), Obadina (7), Maries (3), Balue (4) et Casseus (9).

Le Stade s’est régalé (Sud-Ouest)

STADE MONTOIS - CLERMONT 85-72

Les Montois se relancent sur leur parquet en maîtrisant un solide leader auvergnat

L’espace Mitterrand n’avait pas fait le plein au moment du coup d’envoi et les absents ont eu tort car ils auraient assisté à une rencontre de très bon niveau. Pour cela, il faut être deux et les individualités clermontoises ont régalé la galerie. Pourtant, ce sont les Montois qui prennent le meilleur départ sous l’impulsion de Dabadie qui fait mouche le premier à 6.25m. Les Auvergnats lui répondent par séries du talentueux Naydenov et du métronome Nélaton (14-14,7e). Malgré du déchet au rebond, les Montois terminent le mieux (22-17,10e) sur une percussion de Ganmavo face au colosse Mac Clark. Ce dernier prend les choses en main et s’illustre successivement à trois points puis près du cercle. L’Américain est la véritable gare de triage du jeu clermontois et distille de véritables caviars à ses partenaires.

Contres fulgurants

Mais les Montois chapardent plusieurs ballons pour autant de contres fulgurants (35-28,16e). Au retour des vestiaires (43-7), les Montois insistent dans la tactique du contre qui leur sied à ravir. La flèche Tajan se régale dans cet exercice et le score enfle en faveur des locaux (54-42,26e). Idéalement servi par Ganmavo sur un renversement, Dabadie inscrit son second triple qui porte l’écart à 15 unités : 61- 46 à la 28e. Curieusement, les Montois abordent le dernier acte avec un peu de fébrilité, hésitant entre la gestion du temps et la volonté d’aller de l’avant. Naydenov, toujours lui, en profite pour faire parler la poudre et Clermont se rapproche à 7 longueurs à la 36e : 77-70. Mais Ganmavo parvient alors à faire commettre à Mac Clark la faute de trop (38e) et les derniers espoirs de retour s’envolent pour les visiteurs.

L’imposant pivot US aura été vaincu par les deux intérieurs montois Barrouillet et Ganmavo que l’on n’avait pas vu aussi percutants depuis bien longtemps. Démoralisés en outre par la blessure de Provenchère, les Auvergnats rendent les armes et Yoann Joie fête son impeccable retour aux affaires par un triple, symbole d’une confiance retrouvée. Par ce succès fait à la fois de vaillance et de maîtrise, les Montois se sont réconciliés avec leur public et abandonnent la dernière place au CSP Limoges.

LIEU Mont-de-Marsan (espace Mitterrand). SPECTATEURS 400. QUARTS-TEMPS 22 -17 ; 21-20 ; 23 -19 ; 19 - 16. ARBITRES MM. Sans et Cazenave.

STADE MONTOIS Tajan 16 ; Ganmavo 12 ; Dabadie 11 ; Diassé 11 (2à3pts) ; Valverde 9 ; Barrouillet 8 ; Ruiz 7 ; Joie 5 ; Dossarps 3 ; Fernandez 3.

CLERMONT Naydenov 21 ; Nelaton 19 ; Mac Clark 12 ; Morel 6 ; Provenchère 6 ; N’Soki 4 ; Prolhac 4 ; Munoz -.

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