Revue de presse de la 20ième journée

Meilhan - Luçon : 76-79 (Ouest-France du 24 février)

Il ne pouvait pas arriver meilleur scénario aux Luçonnais que celui qui s’est déroulé sur le Tertre de Garonne. Bien mal lancés dans le bain, un peu frais il est vrai, du chaudron meilhanais, les hommes de Laurent Hay ont commencé par se prendre les pieds dans le tapis.

Boulefaa, bien lancé par le meneur Darrigand, impose son poids dans la raquette, ce qui laisse des espaces aux tireurs garonnais : 12-0 après 3 minutes. Dacourt tente de réagir et stoppe l’hémorragie par ses lancers francs mais le retard reste stable : 19-8 (7’). Après la pause, les rouges ne parviennent pas à mettre en place leur jeu rapide les intérieurs garonnais se régalent sous le cercle. Après 13 minutes, le retard est déjà de 16 longueurs et les rotations, certes limitées à 3 joueurs sur le banc, n’y changent rien. Camille Delhorbe devait bien accepter l’évidence, à partir de là « on s’est vu trop beau et leur défense de zone nous a gêné, ce qui leur a permis de revenir dans le match ».

Dès la quinzième minute, avec son coéquipier Retkus, Luçon est revenu à 7 longueurs et surtout met un pression terrible sur des Garonnais un peu paumés. Après la pause médiane, le GAB se relance par Menville toujours dangereux, mais Dacourt, toujours lui et Soufou maintiennent la cadence. A 3 minutes du terme de la période, Bocquier, un peu oublié au rebond offensif, ramène les siens (51-50). L’alerte est chaude mais les locaux sont à la relance par Boulefaa et Diouf. Il faut attendre la 33e pour que Dacourt égalise sur un mouvement en pénétration, puis il en ajoute un derrière après une interception. Là encore, le GAB revient mais le mal semble fait, et le jeu des lancers francs à la fin de la rencontre n’y change rien. Même à 9 secondes du terme, les locaux ont la balle, Darrigand, irréprochable jusque là, ne peut ajuster un tir et laisse les visiteurs empocher la victoire.

MEILHAN - LUÇON : 76-79. Arbitres : MM. Soulerot et Martins

MEILHAN : Dogoum (5), Darrigand (24), Steiner, Laulan (6). Menville (7), Blanchot (3). Diouf (11). Boulefaa (15), M’Baye (3), Caille (2).

LUÇON : Bocquier (2). Dacourt (27), El Khdar (6), Vatin (6), Grimaud (4), Retkus (15). Borval (2), Soufou (17).

Le GAB s’est arrêté (Sud-Ouest du 25/02/13)

GARONNE ASPTT – LUÇON 76-79

Après avoir longtemps mené, les Garonnais ont été rejoints puis dépassés par les Vendéens

Il reste 9 secondes, Camille Delhorbe vient de demander un temps mort pour mettre au point une tactique pour tenter d’égaliser sur le buzzer et ainsi avoir droit à une prolongation. La remise est propre, la balle échoit à Florian Darrigand bien pris par les visiteurs qui se doutaient bien que la dernière tentative reviendrait au meneur Garonnais. Darrigand, qui avait sauvé les siens de la défaite contre Brissac dans quasiment les mêmes conditions, tente un tir désespéré qui ne peut être repris. C’est terminé.

Le GAB enchaîne donc là sa deuxième défaite de rang à domicile après celle contre Pau-Orthez en Trophée Coupe de France. À la différence que celle-ci a eu lieu après avoir mené le match pendant 33 minutes avec une avance de 16 longueurs au maximum. « On commence bien la rencontre, explique le coach Camille Delhorbe. Et après je ne sais pas si on s’est vu trop beau mais quand ils passent en défense de zone, on est gêné, ce qui leur permet de revenir ».

Pas au niveau des play-off

Dès l’entame, le GAB étouffe ses hôtes : 12-0 après 3 minutes. Kader Boulefaa est dans le rythme sous le cercle et il est bien servi. Quand la balle ressort, Florian Darrigand est là pour la bonifier. Malgré son ultime échec, le garant du jeu garonnais a encore livré une partie énorme avec ses 24 points et ses 12 rebonds, presque le tiers des jaunes malgré sa ‘‘petite’’ taille. Derrière, Rémi Menville enquille mais déjà l’adresse n’est pas franchement au rendez-vous. En face, Dacourt est en grande forme et tente de faire revenir les siens dans les clous. Le GAB maîtrise tout de même et impose son organisation. L’écart stagne durant la période mais la reprise voit les locaux s’en donner à cœur joie par Darrigand, Menville et Dogoum qui régalent (33-17, à la 13e). C’est le moment que choisit Dacourt pour s’enflammer. Le meneur luçonnais va terminer la rencontre avec une évaluation globale de 40 et surtout permettre aux siens de croire à un possible retour. C’est aussi le moment où Laurent Hay, coach des visiteurs, décide de passer en défense de zone. « La balle ne va plus à l’intérieur, analyse le coach garonnais. Luçon se met en zone pour protéger ses intérieurs chargés en faute et ils la réussissent très bien malheureusement pour nous ».

Progressivement, les Vendéens refont leur retard. Le GAB perd les trois derniers quart-temps sur le travail de sape des visiteurs jusqu’aux dernières secondes où le jeu des lancers francs donne une poignée de points d’avance aux Luçonnais. Un peu dépité mais nullement résigné, Camille Delhorbe analyse froidement la situation : « Sur une rencontre comme celle là, on n’est pas dans les clous pour jouer les play-off, mais rien n’est fait. On n’est pas largué, on reste dans la course et on ne va rien changer dans la préparation du derby de samedi prochain si ce n’est se remettre sérieusement en question, individuellement et collectivement, pour retrouver les valeurs de solidarité qui sont les notre. » Et de conclure : « La saison n’est pas terminée, donc on doit se relever car on n’a pas le choix ».

Julien Jocal

Au retour comme à l’aller...

Les Gabistes ont été mis sur le reculoir

Le GAB s’est pris les pieds dans le tapis ce samedi contre Luçon. Bien entrés dans la partie par Boulefaa et surtout Darrigand qui est sur tous les bons coups, les Garonnais prennent rapidement de l’avance 12-0 avant de voir les Luçonnais revenir légèrement. En suivant les consignes de coach Delhorbe, l’alternance intérieur-extérieur fonctionne à plein et les « jaune » engrangent les points jusqu’à posséder 16 longueurs d’avance. Puis il se passe deux événements qui vont changer la physionomie de la partie. D’abord Dacourt prend feu en attaque pour relancer les siens. Il termine la partie avec une évaluation globale de 40 pour 27 points inscrits. Ensuite, les « rouge » se lancent dans une défense de zone qui perturbe les locaux, incapables de tenir le rythme jusqu’à la fin. Quand Dacourt égalise à 7 minutes du terme, le GAB tient le coup encore avant de sombrer malgré l’énorme match de Florian Darrigand qui a empêché les siens de s’effondrer mais qui n’a pu ajuster le dernier tir. Pas le temps de tergiverser pour le GAB puisque déjà se profile le fameux derby de la Garonne samedi prochain et qu’il serait de bon ton de relancer la machine à gagner.

Le Petit Bleu

Le POB solide sur sa base (Ouest-France du 24 février)

N2M. Les Olonnes - Beyssac : 92-72.

Les Olonnais se sont imposés avec la manière face à des Marmandais qui n’ont pas démérité.

Comme la semaine dernière en Coupe de France, les Olonnais prenaient la rencontre par le bout en trouvant défensivement les moyens de contrarier les intentions de victoire marmandaise. Remportant leurs duels en s’octroyant notamment les rebonds défensifs, les Vendéens confiaient rapidement à Stipanovic et Wilson (100 % chacun dans le premier quart avec respectivement six et huit points) le soin de concrétiser ces précieuses récupérations de balles. Et si le BBM s’offrait régulièrement la possibilité de revenir au score sur lancers-francs, il eut fallu s’y montrer plus adroits.

Les onze longueurs d’écart ponctuant la première séquence (27-16) étaient toujours là dix minutes plus tard (49-38). Le taux de réussite Lot-et-garonnais progressait toutefois d’autant qu’à plusieurs reprises Pavlavicius prenait en défaut la ligne de fond olonnaise. La vigilance restait de mise : chaque formation se montrant capable par moments d’imposer sa volonté à l’autre (0-7 ; 11-0 ; 0-8). Défendre fort et être adroits, telles -avaient été les recommandations de Sébastien Cartier durant la semaine de préparation.

Alors que les Vendéens semblaient vouloir tuer tout. espoir marmandais (24’,60-41), le BBM gonflait sa défense et déstabilisait l’ensemble maritime le temps que celui-ci se reprenne et que Mathieu Boutry face son retour (l’intérieur vendéen n’avait pas joué le premier acte). Dix-sept points séparaient les deux formations à l’entame du dernier quart (70-53). Le POB paraissait n’être plus qu’un point à l’horizon pour les Lot-et-Garonnais. De fait ! Le BBM venait de faire connaissance avec Wilson, Stipanovic et Mathieu Boutry : un mur infranchissable.

OLONNES - BEYSSAC : 92-72 (27-16,22-22,21-15,22-19). Arbitres : MM Corroyer et Clochard

OLONNES : Tribodet (5), E. Mourier (14), Perrocheau (3), Wilson (14), Stipanovic (17), Boulin (7), B. Boutry (9), M. Boutry (15), Radojevic (6).

BEYSSAC : Bruzac (14), Trohel (8), Doumbia (7), Pinasseau (6), Dos Santos (5), Mauline (4), Pehoua (8), Pavlavicius (17), Tisba (4).

Le BBM avait la tête ailleurs (Sud-Ouest du 25/02/13)

PAYS-DES-OLONNES - BB MARMANDE 92-72

Largement dominé chez un mal classé, le BBM ne s’est pas rassuré avant le derby

Les Marmandais étaient-ils déjà plongés dans le derby capital qui les attend, samedi prochain, dans leur salle, face au voisin garonnais ? Sûrement, tant ils n’ont pas existé sur le parquet du POB pourtant 11e de la poule au coup d’envoi. Samedi soir, les hommes de Christian Ortéga ont pris l’eau de toutes parts sur les bords de l’Atlantique pour s’incliner de 20 points au final. Une vraie claque, peut-être salutaire avant le choc face au GAB. (Puis reprise de l’article de OF)

Pornic s’incline face à Clermont (Ouest-France du 24 février)

Clermont - Pornic : 98-83. Malgré un bon début de match, les Pornicais n’ont pas su résister aux Clermontois.

C’est Pornic qui trouva le plus vite la cible (4-0), pour prendre les commandes du match. Presque dangereusement sur un tir primé de Jérôme Vachin (3-9, 3’) profitant d’une défense locale ayant du mal à trouver son bon positionnement. Naydenov, heureusement, répliqua du tac au tac au Pornicais. Le tac au tac, ce fut d’ailleurs le mot d’ordre, de désordre parfois un peu : de ce premier volet que Prolhac, de deux lancers, boucla en faveur du Stade (24-23).

Un avantage certes gonflé dix minutes plus tard mais trop peu (48-44) pour donner le sens du vent de la rencontre, tant les deux équipes avait montré un visage similaire, dans le jeu léger, sans contraintes. Il fallut Prolhac, véritable détonateur stadiste (12 points) en ce 2e quart-temps pour pousser les chevaux. Dans la foulée de son scoring, le Stade s’offrit même un plus 8 (35-27, 14’). Qu’il ne put conserver à plein à partir du moment où l’on revit le grand Joneliunas reprendre ses aises dans la raquette. Et au moment où l’on commençait à se dire que le Lituanien devenait injouable, Mc Clark se fâcha. Au bon sens du terme, bien sûr, en enchaînant un sprint pour bonifier une offrande -de 20 m de Nélaton, un contre sur Joneliunas, une bataille sous le panier adverse d’où il arracha deux lancers, avant d’inscrire deux nouveaux paniers sur une fin de 3’ période qui laissait pourtant les forces en l’état (72-68). Et malgré un nouveau plus 8 (62-54, 26’) encore une fois pas çonsolidé.

Du flottement, il y en eut moins, de l’intensité, beaucoup plus à l’entame de la dernière période. Du superflu, un peu, aussi. Mais un nouveau plus 8 quand même (77-69,33’). Et cette fois, à l’image de Mc Clark, de plus en plus" big " au fil des minutes, pendant que Joneliunas, de façon symétrique, s’étiolait, le Stade réussit, cette fois, avec N’Soki le pied sur la pédale, son coup d’accélérateur. Un vrai blizzard passant par le moins 19 pour finir à 98-83.

STADE CLERMONTOIS - PORNIC : 98-83. Arbitrage de MM. Bourjault et Godin.

STADE CLERMONTOIS : N’Soki (4), Nélaton (18), Naydenov (13), Munoz (-), Mc Clark (26), Prolhac (23), Muratore (6), Morel (6),

PORNIC : Blondet (2), Laout (14), Kodjo-Sitchi (6), J. Vachin (17), Joneliunas (36), Leclesve (6), Brément (2).

La montagne 24/02/13 - 06h00

Stade : vous avez dit blizzard ?

Accompagnant la montée en puissance de leur intérieur, les Stadistes ont fini par prendre leurs aises dans la rencontre. ) -

Le Stade Clermontois a fini par souffler le grand froid sur la résistance de Pornic. Dont les digues défensives finirent par exploser, quasiment d’un coup (98-83).

Pour son retour à Fleury, le Stade, avec le soutien de l’École de management, avait réussi à remplir ses tribunes hier soir. Côté parquet, la besace finit, aussi par se remplir, seul le déchet aux lancers francs empêchant de (largement) franchir la barre des 100 points (98-83).

Et Mc Clark se fâcha

Broutilles, au final, car ce fut quand même un match à 98 points, sans John Beugnot, sans réelle peur, sauf d’un coup du sort qui ne survint jamais. C’est pourtant Pornic qui trouva le plus vite la cible (4-0), pour prendre les commandes du match. Presque dangereusement sur un tir primé de Jérôme Vachin (3-9, 3 e) profitant d’une défense locale ayant du mal à trouver son bon positionnement. Naydenov, heureusement, répliqua du tac au tac au Pornicais. Le tac au tac, ce fut d’ailleurs le mot d’ordre, de désordre parfois un peu, de ce premier volet que Prolhac, de deux lancers, boucla en faveur du Stade (24-23).

Un avantage certes gonflé dix minutes plus tard mais trop peu (48-44) pour donner le sens du vent de la rencontre, tant les deux équipes avaient montré un visage similaire, dans le jeu léger, sans contraintes. Il fallut Prolhac, véritable détonateur stadiste (12 points) en ce 2 e quart-temps pour pousser les chevaux. Dans la foulée de son scoring, le Stade s’offrit même un +8 (35-27, 14 e). Qu’il ne put conserver à plein à partir du moment où l’on revit le grand Joneliunas reprendre ses aises dans la raquette. Et au moment où l’on commençait à se dire que le Lituanien devenait injouable, Mc Clark se fâcha. Au bon sens du terme, bien sûr, en enchaînant un sprint pour bonifier une offrande de 20 m de Nélaton, un contre sur Joneliunas, une bataille sous le panier adverse d’où il arracha deux lancers, avant d’inscrire deux nouveaux paniers sur une fin de 3 e période qui laissait pourtant les forces en l’état (72-68). Et malgré un nouveau +8 (62 54, 26 e) encore une fois pas consolidé.

Du flottement, il y en eut moins, de l’intensité, beaucoup plus à l’entame de la dernière période. Du superflu, un peu, aussi. Mais un nouveau +8 quand même (77-69, 33 e). Et cette fois, à l’image de Mc Clark, de plus en plus « big » au fil des minutes, pendant que Joneliunas, de façon symétrique, s’étiolait, le Stade réussit, cette fois, avec N’Soki le pied sur la pédale, son coup d’accélérateur. Terrible, même pour Pornic, douché sans avoir eu le temps d’enfiler son ciré. Un vrai blizzard passant par le -19 pour finir à 98-83.

TARBES EN BALLADE SUR RE (Sud-Ouest du 25/02/13)

Saint-Clément n’aura tenu qu’un petit quart-temps devant la montagne tarbaise. Pas de défense, pas de collectif, trop d’individualités et mauvais choix tactiques auront précipités la défaite rétaise.

Toujours privé de Slattery et un Coulibaly toujours amoindris, les Rétais n’auront rien pu faire devant l’axe 1-5 (Ragauskas-Freeman) des pyrénéens. Dés l’entame, Tarbes montre les dents et passe un 7-0 aux maritimes, par Freeman qui marque et ajoute un lancer francs de bonus, puis Ragauskas qui ajoute deux points avant que Freeman, encore, non content de dominer la raquette l’imite. A peine une minute ne s’est écoulée et déjà Saint-Clément a un pied à terre. Fergati stoppe l’hémorragie mais l’USV continue de subir obligeant Christophe Baufils à prendre un temps-mort mais rien n’y fait. Ragauskas intenable aligne les perles (2-13) Coulibaly persévère face à Freeman et provoque les fautes du pivot tarbais qui repart sur le banc. Saint-Clément enfin libre commence à sortir la tête sous l’eau. Sans Freeman et Ragauskas, le jeu s’équilibre et Saint-Clément passe même devant après dix minutes de jeu. (17-19)

Fergati sur le banc, le jeu villageois prend l’eau. Deux balles perdues plus tard et l’USV encaisse un 10-0 et c’est le début de la fin pour les rétais. Aultman tente avec plus ou moins de succès de rester au contact. Coussine se bat sur chaque rebond et Saint-Clément continu d’espérer (27-32). La rugosité défensive des Tarbais met à mal l’attaque des insulaires. Bosc contre à tour de bras les tirs rétais, Ragauskas enfile les tirs primés et Tarbes garde un léger pécule de 8 points à la pause.

On s’attend à un sursaut d’orgueil des maritimes mais rien ne vient. Aultman et Coussine tiennent bien le rebond, Fergati et Cizeau surveillent Ragauskas de très prés mais Freeman de retour sur le terrain joue les rouleaux compresseurs (40-51) Tandis que les rétais s’énervent et n’y arrive plus, Tarbes continue de jouer un cran au dessus et profite bien des errances et des incompréhensions stratégiques rétaises pour augmenter l’écart. Les coups de siffler trop nombreux et pas toujours appropriés gâche un peu le jeu, mais au concours de lancers francs c’est Tarbes qui s’en sort le mieux. La sortie de Beuzelin dés la 30ème minute précipitent la défaite rétaise.

Le dernier quart ne sera plus qu’une formalité pour Tarbes. Freeman et Ragauskas continuent de donner le tournis à la défense rétaise et quand l’écart atteint les 30 points, le coach tarbais lâche son banc sur le terrain. Les rétais vont alors faire jouer leurs individualités et c’est Poiroux qui s’en sort le mieux en inscrivant 13 de ses 15 points dans les cinq dernières minutes réduisant ainsi le score à 22 unités.

.Thierry Héraudeau

20ème journée N2

USV RE BASKET 68 TARBES 90

MI-TEMPS : 35-46 QUARTS : 19-17 / 19-29 / 16-26 / 14-18 LIEU : Saint-Clément (Salle Godinand) ARBITRES : CONCILLE Christophe, ADDALA Djamel SPECTATEURS : 150

USV RE BASKET : 21/53 à 2pts - 1/12 à 3pts - 23/34 aux LF - 30 rebonds (dont 13 off) - 21 balles perdues - 28 fautes, 2 joueurs éliminés, Beuzelin 30è, Coussine 35è

Poiroux (15) - Moulart (5) - Fergati (5) - Aultman (17) - Houinsou (2) - Coulibaly (6) - Coussine (5) - Cizeau (9) - Koïta - Beuzelin (4).

TARBES LOURDES : 18/33 à 2pts - 8/24 à 3pts - 30/37 aux LF - 31 rebonds (dont 8 off) - 22 balles perdues - 26 fautes

Daube (6) - Mauvoisin (7) - Archimède (6) - Ragauskas (25) - Bosc (7) - Latapie (5) - Perrotte (4) - Gaimo (4) - Freeman (18) - Boudjeddou (8)

La bonne affaire (Sud-Ouest du 25/02/13)

STADE MONTOIS – LIMOGES 89-77

Les jaune et noir prennent leurs distances avec la zone de relégation en s’imposant fermement face à la lanterne rouge

Au quart d’heure du coup d’envoi, l’Espace Mitterrand sonnait bien creux et on pensait que la concurrence télévisuelle du match de rugby et le froid allaient en dissuader plus d’un. Mais finalement, les spectateurs sont arrivés au dernier moment pour assister à une rencontre sans round d’observation. La jeune escouade limougeaude, n’ayant pratiquement plus rien à perdre, était venue pour jouer sans retenue. Cela donna du rythme à une rencontre que remportèrent les jaune et noir et qui démarra par un splendide caviar de Joie à destination de Valverde. Le capitaine Djuriq leur répondit aussitôt et on assista à un mano a mano entre Ganmavo et Dadie pour amener le score à 11 partout à la 5e. Tajan lança alors deux flèches primées suivies d’une percussion dont il a le secret et les Montois prirent 10 points d’avance en à peine une minute 30. Le jeu allait très vite d’un panier à l’autre et le score enfla rapidement pour atteindre des bases très hautes à la première bouée : 28 à 18.

Manque de constance

Dès l’entame du second quart temps, les Montois enfoncèrent le clou en alternant auprès (Ganmavo) et au large (Ruiz). Un splendide cross de Valverde leur offrit 16 points de bonus (39 à 23 à la 14e) mais ils relâchèrent la pression. Les Limougeauds en profitèrent pour revenir à moins de dix longueurs par l’imposant Diarra et l’adresse de Cadot : 48 à 41 à la pause. La seconde mi-temps démarra sur les mêmes bases. Les Montois donnaient l’impression de jouer au chat et à la souris avec leurs adversaires. À quelques coups de boutoir comme ceux de l’immense Négrobar, ils répliquaient par des missiles (Dossarps puis Dabadie) qui renvoyaient les Limougeauds dans les cordes (67 à 49 à la 27e). Ces derniers n’abdiquaient pas et revenaient en fin de période (73 à 63 à la 30e) en profitant d’un relâchement coupable de leurs hôtes. Comme au cours des trois premiers quarts temps, les Montois se contentèrent de contrôler le score durant les trois premières minutes de l’acte de vérité avant de placer une accélération par Barrouillet, particulièrement fringuant, Tajan et Diassé (85 à 69 à la 36e). La fin de rencontre fut particulièrement débridée et de moindre qualité car chacun savait que la messe était dite. Les Limougeauds retrouvèrent une bonne adresse extérieure par le feu follet Martinez et le capitaine Djuriq qui clôtura la marque sur un triple lointain.

Par ce huitième succès, les Montois prennent un peu de distance avec la zone rouge car ils profitent en outre des défaites de l’UDG à Brissac et de Rodez à Toulouges. Cependant, pour espérer ramener un succès en déplacement, il leur faudra faire preuve d’une plus grande constance.

LIEU Mont-de-Marsan (espace Mitterrand). SPECTATEURS 450. QUARTS-TEMPS 28-18, 21-23, 24-22, 16-14. ARBITRES MM. Brouette et Hamdi.

STADE MONTOIS 20 fautes personnelles, aucun joueur sorti. 12 lancers francs réussis sur 16 tentés.

Les marqueurs : Tajan 19 (2 à 3 pts), Ganmavo 15, Barrouillet 12, Diassé 11 (1 à 3 pts), Dossarps 10 (2 à 3pts), Dabadie 7 (1 à 3 pts), Ruiz 5 (1 à 3 pts), Joie 4, Valverde 4, Ruop 2.

LIMOGES 20 fautes personnelles, aucun joueur sorti. 16 lancers francs réussis sur 20 tentés.

Les marqueurs : Diarra 15, Gjuriq 15 (2 à 3pts), Cadot 12(2 à 3pts), Dadie 11, Negrobar 10, Labarde 5, Martinez 4 (1 à 3 pts), Delmond 3, Mondjongo 2, Khaled -.

L’opération maintien se complique encore

(Sud-Ouest du 25/02/13)

BRISSAC - UDG Menés tout au long de la partie, les joueurs d’Olivier Hirsch se sont logiquement inclinés, samedi, à Brissac (74-69). Le maintien s’éloigne de plus en plus.

Ce ne sera pas encore pour cette fois. L’air de l’Anjou n’a pas souri aux Dacquois, qui n’ont toujours rapporté aucun succès de leurs dix déplacements de la saison. Mais surtout, cette troisième défaite de suite rend l’horizon du maintien de plus en plus hypothétique. À six journées de la fin, les joueurs d’Olivier Hirsch comptent deux victoires de retard sur Pornic, Pays d’Olonne et Mont-de-Marsan, premiers non relégables (huit victoires, douze défaites).

Au vu de la physionomie de la rencontre de samedi, il n’y a pas grand-chose à redire sur le revers de l’UDG. Frédéric Moncade et ses partenaires ont notamment compté deux entames de mi temps ratées. Lors du premier acte, les Angevins ont réussi leurs sept premiers tirs. Lors du second acte, ils ont transformé leurs premières tentatives. Du coup, les Dacquois n’ont joué qu’en réaction. Un temps distancés de seize unités (45-29, 26e), ils sont revenus et ont fait douter leurs hôtes, sur la base de tirs pris très rapidement en attaque et d’une défense de zone atypique qui a perturbé Brissac. À moins trois (65-62, 38e), les Landais ont même bénéficié de deux possessions pour égaliser. Mais la maîtrise collective supérieure de Brissac a fini par prendre le dessus. Devanne, l’ailier angevin, a inscrit deux paniers lointains dans les deux dernières minutes qui, aujourd’hui, rapprochent l’UDG de la Nationale 3.

LIEU Brissac. QUARTS TEMPS 21-15, 12-12, 22-16, 19-26.

BRISSAC Maleyran 6, Macé 13, Devanne 11, John 9, Zoric 8, puis Mouchi 2, Verdan 3, Gilbert 19, Zekovic 6.

UDG Moncade 14, Mansanné 15, Mubarak 16, Diagne 12, Obouh-Fegué 9, puis Scroffernecher. Gély, Bucau 3, Indaburu.

Toulouges peut souffler (L’Indépendant du 25/02/13)

Elle était importante pour le moral cette victoire contre Rodez samedi. En la décrochant, Toulouges n’est plus qu’à un succès d’un maintien acquis et se rassure après une période de doute (3 défaites en 4 matches). Surtout, le comportement des joueurs a fait plaisir à voir. Particulièrement à Laurent Kleefstra. "Ils ont répondu présents dans l’engagement physique, ont été combatifs et se sont montrés intelligents dans le jeu". Le secteur défensif, particulièrement, est un motif de satisfaction. "Je leur avais demandé de ne pas prendre plus de 65 points. Ils en ont encaissé 56", savoure le technicien catalan. Il aura juste fallu un quart-temps pour voir Toulouges reprendre confiance après deux contre-performances. "Les joueurs ont respecté les consignes qu’on leur a données à l’entraînement", détaille l’ancien meneur de jeu. De même, les joueurs de la Cèbe se sont montrés très adroits derrière la ligne de lancers-francs, avec un 23 sur 26. Statistique important, puisque les lancers-francs leur ont permis de rester au contact de Rodez lors du premier quart-temps. Cette victoire est plutôt de bon augure avant le déplacement chez le leader, Tarbes. "Avec ce succès, nous allons voyager dans de meilleures dispositions", souligne Laurent Kleefstra. Car une victoire chez l’ogre Haut Pyrénéen de Tarbes samedi prochain serait une excellente surprise. Les six derniers matches de Toulouges : à Tarbes-Lourdes (1er) le 2 mars, reçoit Clermont (5e) le 16 mars, à Pornic (10e) le 23 mars, reçoit Mont-de-Marsan (9e) le 6 avril, à Luçon (4e) le 20 avril et à Garonne (2e) le 27 avril. Fitzgerald (19 pts) meilleur marqueur samedi.

Toulouges comme un diesel

Le 24 février à 6h00 par Florent Crouzet (L’Indépendant)

Rodez, meilleure défense du championnat, était attendu de pied ferme du côté de la Catalogne. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a confirmé sa réputation... lors du premier quart-temps. Avec des Toulougiens en peine pour créer des opportunités de shoots, le public du Naturopôle commence à s’inquiéter. Et l’alley hoop déconcertant de facilité entre Cardenas et Sagadin n’est pas pour arranger les choses. En tête (5-14, après un 0-10), les Ruthénois partent pour réaliser un gros coup. L’USAT, elle, trouve son salut derrière la ligne des lancers-francs. C’est là que Toulouges parvient à recoller au score dans le deuxième quart-temps, en y inscrivant 15 de ses 21 points (21-21).

La machine se lance

Les joueurs de la Cèbe n’ont pas habitué leur public à des débuts si poussifs. Maladroits, à l’image d’un Fitzgerald aux mains savonneuses, les Catalans ne parviennent pas à trouver la mire. Puis Barcelo rentre. Pour créer le break. En moins d’une minute, le Franco-espagnol enregistre un panier, une interception et une passe décisive. Suffisant pour créer un écart que Rodez ne verra qu’accroître jusqu’à la fin du match (37-30). Après la mi-temps, les locaux montent en intensité. Leur zone presse étouffe littéralement les Ruthénois, et la vocation offensive des joueurs de la Cèbe reprend ses droits. Rodez ne peut que constater les dégâts : un sévère 23-3 en 8 minutes de jeu. Six petits points viennent alléger la note à la fin du troisième quart-temps (62-39). Dans le sillage d’un Mondésir efficace, l’USAT va même jusqu’à prendre une avance de 33 points dans le courant du quatrième quart-temps (74-41). Tranquillement, elle gère les dernières minutes, laissant à Doumbia et Da Sylva le loisir d’inscrire quelques paniers qui viennent adoucir l’amertume de la défaite. En manque de confiance depuis quelques semaines, les Toulougiens ont eu une belle réaction. À eux maintenant de se servir de ce match pour retrouver le chemin de la victoire à l’extérieur. Mondésir a été efficace.

Nationale II : Le point après 20 journées.

A deux mois soit six journées du terme de la saison régulière de championnat, les positions semblent se décanter en queue de classement et se resserrer pour l’attribution de la seconde place qualificative pour les play offs.

Le CSP Limoges a certainement abandonné à Mont de Marsan ses derniers espoirs de maintien, s’il en avait encore. La jeune phalange verte n’a jamais donné l’impression de pouvoir l’emporter et reste lanterne rouge avec seulement cinq victoires au compteur. Elle retournera vraisemblablement en Nationale 3 la saison prochaine.

L’UDG et Rodez, tous deux en déplacement, ont fait la mauvaise affaire comptable de la soirée. Si leurs défaites respectivement à Brissac (où ce n’est simple pour personne) et à Toulouges (où le leader Tarbais s’est cassé les dents) ne sont pas à classer au rayon des contre-performances, elles les éloignent de la queue du peloton car le Stade Montois et le Pays des Olonnes se sont tous deux imposés à domicile. La victoire des Montois était prévisible mais celle des Vendéens face à Marmande prouve que ces derniers ne vont pas lâcher le morceau de sitôt. Bref, avec seulement six victoires au compteur, Landais et Aveyronnais comptent deux points de retard sur le salut. Certes, les Udégistes ont une fin de parcours plutôt favorable mais ils n’ont pas le goal average sur leurs voisins Montois qui les ont battus deux fois. Il leur faut donc reprendre trois points aux gars de la Préfecture. De même, ils recevront Olonnes le 23 mars avec un passif de 13 unités à remonter pour reprendre le goal average. Seuls points positifs pour les Gamardo Dacquois : ils ont le goal average sur Rodez et sur Pornic. Pour les Ruthénois, la victoire samedi à la maison face à Clermont est vitale pour ne pas se faire décrocher avant d’aller défier les Montois le 16 mars prochain dans leur vieille salle de Barbe d’Or dans un match à 6 points. Passées ces deux journées, les Aveyronnais recevront Garonne, iront aux Sables d’Olonne, recevront Brissac et clôtureront dans l’île de Ré qui vient de voir le feu orange s’allumer. Les Insulaires ont été corrigés au pied du phare par le leader Tarbo-Lourdais (68 à 90) ce qui les met à portée de fusil des relégables. Mais ils conservent encore trois points d’avance sur eux et auront la "chance" de se rendre à Limoges où ils peuvent espérer faire un résultat. Le match UGD - USV Ré de samedi vaudra lui aussi son pesant de cacahuètes. Enfin Pornic s’est incliné à Clermont ce qui lui vaut d’être rejoint pas les Montois et les Olonnais. La rencontre Pornic - POB de samedi permettra d’y voir un peu plus clair. Ambiance garantie en Loire Atlantique !

En haut du classement, Tarbes Lourdes se dirige tout droit vers une participation aux play offs. Les Bigourdans possèdent, et de loin, l’équipe la plus solide et la plus régulière. Par contre, la seconde place qualificative risque d’être disputée jusqu’au 27 avril entre les deux rivaux Lot et Garonnais qui se retrouveront samedi sur le coteau de Beaupuy et Luçon qui a réussi l’exploit de s’imposer sur le tertre de Meilhan réputé pourtant place forte. Bien malin est celui qui pourra désigner le dauphin de Tarbes Lourdes ! Attendons quelques semaines ;

Réagir à cet article - Levas - 24 février 2013