Revue de presse de la 22ième journée
Luçon s’impose sans trembler
N2M. Brissac - Luçon : 62-71. (Ouest-France du 17/03/13)
Face à des adversaires qui entament malle match, Luçon s’impose sans difficultés.
Dès le début du match le jeu en pénétration de Macé s’avérait efficace (8-2, 3’), les Luçonnais avaient du mal à trouver leurs marques, Borval se montrait maladroit et Gilbert faisait la loi sous les paniers. L’entrée de Retkus et une série de Dacourt s’avéraient déterminantes pour permettre aux Vendéens de recoller au score puis de prendre un avantage conséquent à l’issue du quart initial (12-19).
Muets durant quatre minutes, les Brissacois par Maleyran tentaient de revenir. Cyriaque Pointeau faisait rentrer son banc mais les solutions demeuraient vaines, la maladresse était le dénominateur commun des joueurs de l’Aubance. Dacourt et Soufou pouvaient jouer en toute liberté et aligner les paniers sans opposition, tant la défense brissacoise prenait l’eau de toutes parts. Menant (28-41) à la mi-temps, l’équipe de L. Hay abordait la seconde mi-temps dotée d’un avantage qu’elle ne su pas faire fructifier, et comme Maleyran et Devanne retrouvaient « leur patte" aux primés l’écart diminuait pour atteindre sept points à la 30e (47 57).
La domination de Kossangue et Soufou à l’intérieur annihilait le doute qui aurait pu s’installer chez les Luçonnais alliés au fait .que la révolte angevine était trop timide voire timorée pour les inquiéter sérieusement. Retkus mettait les paniers qu’il fallait pour permettre aux siens d’effacer la défaite du match aller et l’emporter logiquement (62-71).
« J’ai été surpris par notre adversaire que j’ai trouvé amorphe ce soir, par contre je suis satisfait de mes joueurs et de leur état d’esprit, pour leur avenir cela est important, sachant que plusieurs sont en transit chez nous" analysait Laurent Hay, l’entraîneur Vendéen.
Eric John, le capitaine Brissacois ne pouvait que : « Déplorer la mauvaise entame que nous avons traînée comme un boulet tout le long du match, et ce face à une équipe revancharde qui a mieux joué indiscutablement. »
BRISSAC - LUÇON : 62-71 (12-19, ’16-22,19-13, 15-17).
BRISSAC : Mouchi 3, Maleyran 11, Verdan 3, .Gilbert 2, Devanne 12, John, Vallois 2, Macé 18, Zékovic, Zoric 11. Entraîneur : C. Pointeau.
LUÇON : Bocquier 3, Dacourt 12, El Khdar 11, Vatin, Kossangue 15, Grimaud, Retkus 13, Borval 3, Soufou 14. Entraîneur : L. Hay.
Les Luçonnais se mettent à rêver. (Ouest-France du 18/03/13)
N2M. Brissac - Luçon : 62-71.
L’équipe qui en voulait le plus l’a emporté, et bien plus facilement que ne l’indique le score.
Il n’y a pas eu photo.’ Eric John, capitaine de Brissac, le reconnaissait sans ambages : « Nous ne sommes pas bien rentrés dans ce match. Luçon a su profiter de notre apathie, et notre réaction fut bien trop timide pour renverser le cours de la rencontre. » Jamais les joueurs de l’Aubance n’ont été en mesure de rivaliser avec un adversaire qui, sans être génial, a su exploiter les largesses défensives et les lacunes offensives brissacoises pour s’octroyer une sixième victoire à l’extérieur.
. Les deux équipes ont mis du temps à trouver le bon rythme et les moins maladroits en attaque ont su creuser un écart qui ne fut pas remis en cause par des locaux vite résignés, manquant d’agressivité, ratant un nombre incalculable de passes par précipitation, et trop faibles sous le panier.
Laurent Hay n’était pas le dernier surpris par la faiblesse des débats : " Je n’ai pas vraiment compris le début de match de Brissac, une équipe qui nous avait fait une grosse impression à l’aller, et qui là était étrangement absente ; amorphe et peu concernée par l’enjeu. Mes joueurs ont bénéficié de ces lacunes, et ont su’ adopter une stratégie qui n’était certes pas celle prévue au départ, mais qui a parfaitement fonctionné. » 28-41 à la mi-temps.
La réaction attendue des coéquipiers de Macé ne suffit pas à inverser le cours du match, une révolte que Maleyran, Macé et Devanne avaient initiée, mais gâchée par un jeu intérieur indigent à ce niveau. Les Luçonnais qui n’avaient pour ambition que le maintien ont su tirer profit du « jour sans » des Brissacois pour l’emporter (62-71) et se retrouvent à un point des play-offs avec des joueurs se montrant à leur avantage, qui ont pu « taper dans l’œil » de futurs recruteurs !
Pays des Olonnes - Limoges 87-76
(Ouest-France du 17/03/13)
L’entrée en matière des deux formations en disait long sur leur détermination avec deux paniers à trois points réussis de part et d’autre. Les points continuaient de s’empiler ensuite à marche forcée (13-12, 3’). Les locaux parvenaient à prendre une très légère avance (22-17, 7’), qui récompensait l’adresse à trois points de Stipanovic. Les locaux creusaient leur avance dans le deuxième quart-temps (35-23, 13’). Les visiteurs avaient bien du mal à accélérer et à déstabiliser la défense adverse.
Toujours autant inspirés par Stipanovic, les Vendéens continuaient leur marche en avant (45-28, 17’). Limoges ne parvenait pas à se mettre en position de tir. Les Olonnais retournaient au vestiaire avec près de 20 points d’avance (53-34, 20’). Le POB franchissait allègrement la barre des 20 points (61-36, 23’), grâce à deux paniers à trois points de Wilson. La défense olonnaise continuait de freiner l’ardeur de Limoges, même si cette dernière grignotait un peu de son retard (65-48, 28’). Les visiteurs retrouvaient néanmoins une forme de réussite et terminaient mieux le troisième quart-temps.
Alors qu’ils semblaient avoir le match bien en main, les locaux n’étaient plus à l’abri d’un retour adverse (68-55, 31 ’). Les Olonnes avaient stoppé le retour de Limoges alors que la tension montait d’un cran sur le terrain (77-60, 35’). Malgré les dernières tentatives adverses, les Olonnes empochaient le gain de la rencontre, à la faveur d’une meilleure première mi-temps.
PAYS DES OLONNES— CSP LIMOGES : 87-76 (27-21,26-13,15-19,19-23). Arbitres : MM. Bourette et Melois . pas : Wilson ’18, Stipanovic 21, B. Boutry 7, Boulin 6, K. Mourier 6, Tribodet 3, Radojevic 3, E. Mourier 6, M. Boutry 17.
LIMOGES : Khaled 2, Gjuric 17, Dadie 21, Mondjongo 5, Delmond1O, Diarra 2, Negrobar 14, Martinez 2, Labarde 3.
Le Pays des Olonnes s’est fait peur (Ouest-France du 18/03/13)
N2M. Pays des Olonnes - Limoges : 87-76.
Les Olonnais ont battu un rival pour le maintien tout en restant à sa merci après la mi-temps.
À l’issue de la rencontre, l’entraîneur Sébastien Cartier était tiraillé entre deux sentiments. Le soulagement d’avoir empoché les deux points de la victoire, dans un duel face à un concurrent direct pour le maintien. Des points qui compteront peut-être en toute fin de saison, La frustration était aussi visible. « On fait une bonne première mi-temps, la défense est bien présente. On met du rythme. Le ballon voyage bien. »
Dominateurs, les Olonnes eurent progressivement la mainmise sur la rencontre, aussi bien sur le terrain qu’au panneau d’affichage. Avec un Stipanovic particulièrement inspiré, leur avance était même portée à 25 points en début de deuxième mi-temps (61-36 à la 23’). De quoi voir venir. Et c’est effectivement là où le bât blesse. Les Vendéens ont bien mal géré leur avance. « On pensait que ça allait être tranquille, on s’est fait peur, on a été égal à nous-mêmes, alternant le bon et le franchement moins bon. Il est important de respecter l’adversaire. On a perdu en intensité en attaque, et Limoges a grignoté petit à petit son retard. N’importe quelle équipe, aussi talentueuse soit-elle doit aussi être intraitable du début à la fin. »
Avec un 3e quart-temps à l’avantage de Limoges, on était en droit de se demander si les visiteurs n’allaient pas surprendre tout le monde. Finalement, les Limousins échouèrent au mieux à onze points des Vendéens, mais que de frayeurs pour les hommes de Sébastien Cartier ! « C’est un problème d’attitude, c’est aussi mental, on doit être responsable de ce que l’on fait. »
Meilhan - Pornic : 80-64
(Ouest-France du 17/03/13)
Dès les premiers échanges" Lionel Laout se débat comme un diable même si la réussite lui fait quelque peu défaut. Les premiers ballons terminent dans le public des deux côtés et les Lot-et-Garonnais semblent un peu fébriles. Le jeu s’équilibre (16-12, 7’) quand Rémi Menville commence son festival derrière la ligne avec deux triples coups sur coups qui assomment un peu les velléités offensives des rouges (24-14). - À la reprise, les visiteurs ne sont plus dans le rythme, et Boulefaa en profite pour insister sous le cercle 29-14 (11’). L’écart se stabilise autour des 10 points jusqu’à la mi-temps mais les locaux dominent aux rebonds par une activité près du cercle des plus efficaces. La période suivante ressemble à la précédente avec un score qui joue au yo-yo. Menville enchaîne les triples avec une adresse des grands soirs (22 points à 73 % de réussite sur le match dont 6 derrière la ligne de 6,25 m) et la paire Vachin-Kodjo se retrouve souvent seule pour lui répondre.
Le meneur Darrigand continue d’insister encore de loin pour creuser encore un peu plus l’écart ((59-39, 25’) avant que Brément et surtout Joneliunas se réveillent enfin pour relancer les rouges (61-51, 31’). Mais ce diable de Menville est encore là de loin avec les percussions du jeune Diouf, l’écart enfle de nouveau (74-54, 35’), ça en est terminé des espoirs de Pornic qui, dans un dernier baroud réussit quelques bonnes actions mais ce soir l’adversaire était trop fort, et les visiteurs trop diminués pour tenir l’opposition sur la durée.
MEILHAN - PORNIC : 80-64 (24-14 ; 18-18 ; 19-17 ; 19-15). Arbitres : MM. Authier et Daudignon. Spectateurs : 400.
MEILHAN : Dogoum (6), Darrigand (11). Steiner, Laulan (5), Menville (22), Blanchot (6), Diouf (5), Boulefaa (21), M’Baye et Caille (4).
PORNIC : Laout (10), Montout -4), Leclesve, Brement (2), Blondet (4), Vachin (14), Kodjo-Sitchi (18) et Joneliunas (12). Le maintien est à portée de main
STADE MONTOIS – RODEZ 77-68
Les jaune et noir s’imposent face à un concurrent direct. Il ne leur manque plus qu’un succès pour renouveler définitivement leur bail en N2
La vieille salle Barbe-d’Or a renoué pour un soir avec son passé à l’occasion d’un match crucial pour les deux équipes. Venus dans les Landes animés d’un esprit « commando », les Ruthénois disputaient l’une de leurs toutes dernières chances de maintien. Mais ce sont bel et bien les Montois qui l’ont emporté.
Par ce dixième succès « bonifié », les jaune et noir s’assurent trois points d’avance assortis du goal average particulier sur la charrette. Il faudrait donc un improbable concours de circonstances lors des quatre dernières journées pour qu’ils soient dépassés par les mal classés.
Privés de Ganmavo, ce sont néanmoins les Montois qui ouvraient les débats par Barrouillet très efficace face au géant Casséus (2,11m) mais les visiteurs revenaient à hauteur grâce à l’omniprésence au rebond de leur capitaine Obadina. La sortie de Diassé pour deux fautes marqua un coup d’arrêt pour la machine montoise qui se mit à cafouiller et à manquer d’adresse extérieure. Les Aveyronnais en profitèrent pour s’échapper (16 à 23 à la 9e) et il fallut toute la malice de Valverde au buzzer du premier acte pour provoquer la faute de Daures et s’offrir trois lancers bienvenus (19-23,10e).
L’intensité de la rencontre monta d’un cran dès l’entame du second quart-temps et les jaune et noir grignotèrent leur retard grâce à une bonne série de Ruiz. Ils profitèrent de la sortie d’Obadina pour reprendre les commandes de la rencontre sur une percussion de Laffitte très en jambes (28-7, 16e) puis sur un contre laser de Dossarps (32-29,17e). La vitesse montoise
Les Ruthénois semblaient désemparés et Joie chaparda une remise en jeu rouge pour offrir à son compère Laffitte un panier de filou comme au bon vieux temps de Barbe-d’Or. Le retour sur le parquet d’Obadina rassura ses partenaires ce qui n’empêcha pas Dabadie, répondant à Dardé, d’inscrire en fin le premier triple montois juste avant la pause (40-38,20e).
Au retour des vestiaires, le tireur d’élite jaune prêta son arme à Tajan qui fit mouche par deux fois presque coup sur coup pour créer un premier écart (52 à 43, 25e). La vitesse des Montois gênait les Ruthénois plus âgés à l’image de Fernandez qui s’imposait au nez et à la barbe du géant Casséus, pas dans son assiette.
Un nouveau triple de Dabadie permet aux locaux de franchir la barre des 10 points d’avance (55-43,26e). Le temps mort demandé par Éric Occansey remit les rouges sur le droit chemin et ils infligèrent un 9 à 0 aux Montois toujours dans le sillage de l’omniprésent Obadina. À la dernière bouée (55-52), rien n’était encore fait. À la 34e, le public retenait son souffle car les Aveyronnais venaient d’égaliser par Cardenas. C’est alors que le feu follet Tajan sortit de sa boîte pour redonner un peu d’air aux siens par des percussions dont il a le secret (67-62, 35e). Les Ruthénois sentaient le match leur filer entre les mains et perdaient leur sang froid. Daures, alors sur le banc, écopa d’une faute technique qui permit à Diassé de faire gonfler l’écart, d’autant que Barrouillet concluait magnifiquement suite à un excellent jeu à deux avec Valverde (72-62, 37e).
La messe était dite, Diassé y alla d’un triple avec la planche pour assommer définitivement les visiteurs qui ne purent revenir à six longueurs pour sauver le goal average. Pourtant, ils ont fait honneur à leur maillot qu’ils ont défendu crânement mais avec parfois trop de vigueur.
Il ne manque plus qu’une victoire aux Landais pour composter définitivement leur ticket pour le prochain exercice en Nationale II. Pourquoi pas dès samedi à Clermont Ferrand qui vient d’encaisser deux défaites consécutives ?
LIEU Salle Barbe-d’Or. SPECTATEURS 400. QUARTS-TEMPS 19-23, 21-15, 15-14, 22-16. MI-TEMPS 40-38. ARBITRES M. Hamdi et Mlle Donnez.
STADE MONTOIS 17 fautes, aucun joueur sorti, 16 lancers francs sur 22.
Les marqueurs : Barrouillet 17, Diasse 10 (1 à 3 pts), Ruiz 10, Tajan 10 ( 2 à 3 pts), Laffitte 7, Valverde 7, Dabadie 6 (2 à 3 pts), Fernandez 5, Dossarps 4, Joie 1.
RODEZ 18 fautes dont une technique à Daures (contestations), aucun joueur sorti ; 7 lancers francs sur 12.
Les marqueurs : Obadina 16 (1 à 3 pts), Da Sylva 11 (1 à 3 pts), Maries 10, Sagadin 10, Cardenas 6, Casseus 6, Darde 5 (1 à 3pts), Cazalon 2, Daures 2, Doumbia -.
TARBES-LOURDES 79 - DAX-GAMARDE 66
Le coach Tarbo-Lourdais n’a pas reconnu l’équipe qu’il avait battue en début de saison. Une belle équipe landaise, bien en rythme, accrocheuse et courageuse, qui n’a craqué que dans le quatrième quart-temps. « On a fait des erreurs défensives qui mettent Ragauskas en position, il a été adroit toute la soirée et surtout on a perdu beaucoup de ballons dans ce dernier quart temps. On n’a pas joué crânement notre chance... », déclarait Olivier Hirsch à la fin du match. Et pourtant, si les locaux prennent, avec un Gaimo incisif, le meilleur départ (14-5, 7e), les Landais reviennent vite au score grâce à Obouh Fégué, Scroffernecher et Crabos. Avec trois tirs primés de part et d’autre dans ce premier acte, remporté 17-19 par les visiteurs, le match est des plus agréable. En début de second quart-temps, les équipes, par les lancers francs, se rendent coup pour coup, puis Mubarak et Diagné infligent un 8-0 à l’UTLPB (23-29, 16e). Les tirs primés de Ragauskas et Mauvoisin rétablissent l’équilibre mais Moncade leur réplique et, avec l’apport de Crabos et Obouh Fégué, ce sont les Landais qui regagnent les vestiaires avec 5 longueurs d’avance à la pause, 31-36.
A la reprise, l’UTLPB se révolte : en à peine deux minutes, c’est un 12-0 qu’encaissent les Dacquois, 43-36. On pense que la partie bascule, d’autant que les locaux conservent encore dix points d’avance à la 27e, 51-41. C’est compter sans la rage landaise. Dax profite des fautes locales et le tir primé de Mubarak permet l’égalisation, 53-53, avant le dernier acte. Il sera fatal à Dax, avec un écart maximal de 16 points, 76-60 pour un score final de 79-66. Au vu du match, Dax peut conserver l’espoir du maintien.
LIEU Tarbes (Christian Merriot). QUART TEMPS 17-19, 14-17, 22-17, 26-13. ARBITRES Benoît Chalus et Hafid El Ouardounih.
TARBES-LOURDES 27 paniers réussis sur 58 tentés, dont 9 sur 18 à 3 pts, 16 lancers francs réussis, 22 fautes personnelles, aucun joueur éliminé.
Les marqueurs :Daube2, Ragauskas (cap) 19, Perrotte 2, Gïaïmo 18, Freeman 14 puis Mauvoisin 9, Bosc 2, Latapy 3 , Archimède 3, Boudjeddou 7. Entraîneur : Alex Casimiri ; assistant : Fred Bernès.
DAX-GAMARDE 21 paniers réussis sur 56 tentés, dont 8 sur 18 à 3 pts, 16 lancers francs réussis, 20 fautes personnelles, aucun joueur éliminé.
Les marqueurs : Moncade 3, Mubarak 18, Mansanne 7, Diagné 8, Indaburu, Bucau (cap) 1, puis Fall 5, Crabos 8, Obouh-Fégué 7, Scroffernecher 9. Entraîneur : Olivier Hirsch.
Stade : objectif de saison atteint
Carence défensive et défaite dans le Sud-Ouest : le Stade n’a rien changé à Toulouges, samedi soir. Mais la 22 e journée lui a apporté la bonne nouvelle de son maintien officiel en NM2, son objectif initial. Rien à faire. Ça coince dans le Sud-Ouest et, comme à Dax, Mont-de-Marsan, Tarbes, Marmande et Rodez auparavant, le Stade n’a pas dérogé à sa règle de l’échec, samedi, à Toulouges. Pour une raison défensive essentiellement. 85 points compilés en attaque montrent que ce secteur l’intéresse bien plus. Mais entre deux équipes portées sur l’offensive, la différence s’est faite sur la défense. Et de l’autre côté du terrain, les Clermontois ont oublié les quinze jours d’entraînement ciblés. Mis à part, certes, les 8 premières minutes (20-2) « parfaites, presque irréelles » avant le passage toulougien en zone press puis ses avatars, qui déstabilisa le Stade et le lança dans un jeu de « coursette » favorable à l’adversaire. « Faut-il donc se faire une raison et se dire qu’il n’est pas possible que l’équipe se mette à défendre sur les 4 derniers matches qui nous restent ? », s’interroge même Thomas Mezure.
Objectif place d’honneur
À voir. Désappointé, l’entraîneur rouge et bleu se satisfaisait tout de même d’un point-average conservé (+3) et surtout d’une bonne nouvelle tenant non pas au succès donc mais aux échecs de la triplette de fond de tableau. Les revers à l’extérieur de Limoges, Rodez et Dax, en effet, empêchent mathématiquement les trois derniers de la poule de reprendre Clermont (5 e avec 12 victoires). En clair : l’objectif de la saison, le maintien, est atteint. Quoi qu’il arrive d’ici le 27 avril, le Stade évoluera en NM2, la saison prochaine.
« Le fait d’être officiellement maintenu signifie la fin de la spirale des descentes du club », insiste Mezure. Qui définit la marche désormais à suivre : « bien finir l’année, particulièrement les deux dernières rencontres à domicile (Mont-de-Marsan, samedi, et Pays-des-Olonnes, le 20 avril). Et si pour la 2 e place, il ne faut plus rêver, on doit viser une place d’honneur ».
Francis Laporte
Toulouges : de l’enfer au paradis (L’Indépendant)
Menée 20 à 2 après 10 minutes, l’USAT se réveille, gagne (93-85) et assure du même coup son maintien. Dix minutes de jeu, vingt points encaissés, deux marqués : départ manqué pour les Toulougiens. Ils auraient pu s’affoler. Pourtant, portés par un Barcelo aux doigts brûlants, ressoudés en défense, agressifs, propres, en un mot intelligents, ils surent se relancer, en imposant leur tempo aux Clermontois, jusqu’à les éteindre en retour. Le second quart-temps finissait de remettre Toulouges à flot, Torondell et Riguidel scorant aux moments clés. En face, Nelaton s’agaçait, et seuls Mc Clark et Beugnot rivalisaient avec Barcelo, intenable. Barcelo montre la voie
Au troisième quart-temps, Clermont semblait revenir avec des intentions agressives, mais Ekani et Fitzgerald s’imposaient physiquement, ce qui avait le don d’énerver Beugnot, trop facile et distant, qui se permettait d’envoyer du pied un ballon sur le visage d’une spectatrice, tout en provocant le public local. Mal lui en prit, puisque cela coïncida avec la montée en puissance de Toulouges, qui se détacha sur le troisième quart-temps, remporté 27 à 15. Laurent Kleefstra pourra se satisfaire de sa défense, énergique et efficace, qui a su dégoûter ses adversaires, stériles en attaque et friables en défense. Le quatrième quart-temps se déroulait de lui-même, confirmant la tendance, et l’USAT pouvait profiter de son public, bouillant, et savourer un maintien acquis par le collectif, impulsé ce soir par Barcelo, véritable chef d’orchestre. En fin de match, Mondésir concluait les débats, par un dunk puissant, et mettait un point final à une partie plaisante, où Toulouges a su marcher physiquement sur son adversaire, qu’il dépasse du même coup au classement. Fitzgerald, très présent au rebond, et Barcelo, l’homme du match (31 pts).
Le BBM trop indiscipliné
La Dépêche.fr
Les Rétais ont su prendre la rencontre par le bon bout au point que la première période se clôturait avec un déficit de 12 points pour Pehoua et les siens (22-10, 10e). Il restait donc aux visiteurs la solution de la révolte. Ce sont donc les intérieurs du BBM qui se mettaient en évidence et provoquaient beaucoup de fautes. Mais le tableau de marque rendait toujours un avantage conséquent pour les locaux (44-30, 20e). La troisième période rendait une copie encore plus rude et ce sont les trois intérieurs Marmandais (Tisba, Pavlavicius et Pinasseau) qui marquaient les 22 points de cette période. Les joueurs de Baufils se sauvaient grâce à deux primés de Moulart et Beuzelin (61-52, 30e). Un nouveau départ en trombe de Tisba et Pinasseau et voilà les visiteurs en tête (61-62, 33e). Cette performance fut hélas de trop courte durée. Koïta et Beuzelin infligeaient à nouveau un naufrage au pied du phare. À la rue les partenaires de Bruzac multipliaient les mauvaises inspirations et laissaient filer les Rétais.
J.-P. C
USV Ré 85 - BB Marmande 75
QT : 22-10 ; 40-30 ; 61-52. Arbitres : MM. Cherel (35) et Concille (44).
Pour USV Ré : 62 tirs tentés, 33 réussis dont 2 sur 13 à trois points. 27 lancers francs tentés, 17 réussis.
L’équipe : Slattery (17), Beuzelin (16), Fergati (15), Moulart (12), Coulibaly (10), Koïta (6), Poiroux (5), Coussine (2), Houinsou (2), Fiquet.
26 fautes personnelles ; 3 joueurs éliminés : Moulart, Coulibaly, Slattery.
Pour BB Marmande : 64 tirs tentés, 27 réussis dont 5 sur 16 à trois points. 27 lancers francs tentés, 16 réussis.
L’équipe : Tisba (21), Pavlavicius (19), Pinasseau (13), Pehoua (7), Mauline (4), Dos Santos (3), Doumbia (3), Trohel (3), Bruzac (2). 27 fautes personnelles ; pas de joueur éliminé.
Pour les Villageois, ça sent bon le maintien
En l’emportant devant Marmande et profitant des défaites conjuguées de Dax à Tarbes, de Rodez à Mont-de-Marsan et de Limoges aux Sables-d’Olonne, l’USV Ré Basket, sauf gros retournement de situation, est quasiment assuré de composter son billet pour une nouvelle saison en Nationale 2.
Tout commence bien pour la Villageoise. Concentrés et combatifs, les Rétais prennent vite les commandes du match par Fergati et Coulibaly. Dominateur au rebond, muselant les artilleurs adverses, Saint-Clément assure le score où seul Pavlavicius, côté marmandais, alimente la marque (8-4). Ça joue vite de part et d’autre mais l’adresse n’est pas forcément au rendez-vous. À force d’abnégation défensive, les Maritimes font perdre la balle à leurs adversaires et marquent sur contre-attaques éclair. Marmande a du mal à se sortir de l’étau rétais (22-10).
L’USV assure le spectacle par Maël Poiroux qui marque malgré les tentacules des intérieurs adverses, et montre une grande détermination avant que Pavlavicius aligne un tir primé, vite imité par Dos Santos (26-16). La défense maritime tient bon et Fergati s’offre même un contre sur Bruzac. Mais les Lot-et-Garonnais ne lâchent rien (44-30, 20e).
Le plus dur reste à faire
Saint-Clément commence à bafouiller son basket sous la pression défensive des Lot-et-Garonnais (43-36). Les visiteurs jouent dur et sont logiquement sanctionnés. Moulart et Beuzelin à 3 points redonnent une petite marge (55-38). Les Rétais sont remontés comme des coucous, les esprits s’échauffent et les arbitres gardent leur sang-froid et calment le jeu (61-39).
Les choses s’enveniment quand des supporteurs marmandais sont priés de sortir de la salle pour protestations et insultes envers le corps arbitral. La coupure qui s’ensuit résonne comme une claque pour les Rétais qui perdent leur concentration et voient Marmande revenir dans le match (61-52, puis 61-62). Le jeu se durcit, les sanctions pleuvent. La sortie de Tisba sur blessure précipite la défaite marmandaise. Tout d’abord, Slattery passe un 6-0 puis Beuzelin s’impose au rebond et distribue des caviars (80-70, puis 85-75, 40e). Les Rétais peuvent souffler.
Thierry Héraudeau (Sud-Ouest)
(Ouest-France du 15/03/13)
N2M. Les Vendéens reprennent le cours de leur histoire. Laquelle sourit à Luçon, mais pas au Pays des Olonnes.
Dès samedi, après la qualification contre Lorient (Trophée Coupe de France), Sébastien Cartier, l’entraîneur du Pays des Olonnes, évoquait la venue de Limoges, déjà enN3 ! Pas question de prendre les Viennois à la légère, même si, pour Laurent Hay, l’entraîneur luçonnais, cette formation est plus accessible en déplacement que chez elle.
C’est une équipe jeune et talentueuse. Affamée et motivée ", dit Cartier, dont la peur de la relégation paralyserait son groupe, au point d’en oublier son basket. Le POB dispute ses trois prochains matches, face aux trois dernières équipes de la poule. De quoi ne pas attendre, comme l’an passé, l’ultime journée pour être rassuré.
À Luçon, Laurent Hay a également dû recadrer son équipe, après l’étonnante défaite enregistrée, à domicile, face à Mont-de-Marsan. La deuxième place est cependant toujours accessible. Et c’est à Brissac que les Luçonnais devront récupérer ce point perdu : Pour le coach luçonnais, la formation de Cyriaque Pointeau n’est pas à sa place, dans le ventre mou du tableau : « Tous les postes sont doublés, et à chaque poste figurent des joueurs athlétiques. »
Alors, pourquoi donc des résultats aussi contradictoires ? « Je pense qu’ils peuvent être vite en proie au doute. A la mène, Samuel Maleyran (ex-challandais) est un élément influent de l’équipe. " La stratégie vendéenne sera simple : réussir un début de match tonitruant, imposer son rythme, puis dans un second temps neutraliser l’homme qui est le baromètre angevin.
La 22e journée. Samedi : Saint-Clément-des-Baleines - Beyssac, Pays des Olonnes - CSP Limoges, Brissac - Luçon, Garonne - Pornic, Mont-de-Marsan - Rodez, Toulouges - Clermont-Ferrand, Tarbes - Dax.
Reprendre la bonne direction
(laMontagne.fr)
Perdus à Rodez, il y a deux semaines, les Clermontois doivent se réaiguiller à Toulouges, ce soir. Histoire de vivre une intéressante fin de saison.
Toujours en terre inconnue. Au sortir de la coupure coupe de France, le Stade n’en sait guère plus. Sur ses capacités à ferrailler dans le Sud et, partant, sur la position qu’il peut viser au final dans la poule. Les quinze jours d’entraînement (sans match amical) écoulés affichent une direction : la défense. Trois séances la première semaine avec gestion de la fatigue « physique et mentale », quatre lors de la suivante mêlant « intensité et concentration ».
Du bon boulot mais pas encore de certitude après l’égarement de Rodez. « On est allé là-bas pour se plaindre », rappelle Thomas Mezure. « J’espère que la page est tournée ». Car celle qu’il voudrait lire dans le Roussillon, ce soir, parle de continuité du travail ciblé, de « collectif, de solidarité à travers la défense ».
Officialiser le maintien
Un domaine essentiel face à des Toulougiens (6 es) proches des Clermontois (5 es) pas uniquement au classement, mais aussi dans la propension à marquer (la 3 e attaque reçoit la 2 e) et le manque d’intérêt pour défendre le panier (la dernière défense se déplace chez la 12 e). « Ils sont comme nous », résume le coach, « sauf que si on joue à 105 points dans le sud-Ouest, ce sera compliqué ». Euphémisme pour dire quasi-impossible, les stats, en tout cas, démontrant la faillite auvergnate dans cette partie de la France. Pas une rencontre gagnée ! « À part à Marmande (65-64), on en a pris de bonnes. Cela tient à l’état d’esprit, l’envie de faire les choses, le comportement, l’attitude ».
Bref ! L’implication, elle-même liée à l’objectif. Lequel s’avère partagé sur la rencontre, une victoire scellant d’un côté comme de l’autre le maintien officiel. Et si le Stade, au complet, peut, dans le pire des cas, s’en tenir à la conservation de son point-average (+11) acquis lors d’un match aller particulièrement offensif (105-94), il peut également regarder vers le haut. Mais jusqu’où ? « On va essayer de finir entre les 3 e et 5 e places », estime Mezure. « Pour la 2 e, l’ambition n’empêche pas la lucidité. Il reste 5 matches dont 3 à l’extérieur… ». À suivre.
Les équipes Toulouges. 5. Simon Brisedou (1,90 m, 20 ans) ; 6. Cyril Da Silva (1,85 m, 29 ans) ; 7. Adam Williams (1,94 m, 28 ans) ; 8. Florent Fizet (2 m, 25 ans) ; 9. Aurélien Cintract (1,90 m, 32 ans) ; 10. Loïc Riguidel (1,95 m, 26 ans) ; 11. Julien Etes (1,80 m, 24 ans) ; 12. Jonathan Barcelo-Bonnet (1,92 m, 32 ans) ; 13. Mickaël Torondell (1, 84 m, 23 ans) ; 14. Arthur Ekani (1, 99 m, 24 ans) ; 15. Luke Fitzgerald (2, 03 m, 26 ans). Coach : Laurent Kleefstra.
Stade Clermontois. 4. Camille Prolhac (1,83 m, 23 ans) ; 5. Ron N’Soki (1,91 m, 24 ans) ; 7. Thomas Provenchère (1,78 m, 19 ans) ; 8. Siméon Naydenov (2 m, 31 ans) ; 10. Maxime Nélaton (26 ans, 1,85 m) ; 11. Maxime Muratore (26 ans, 1,96 m) ; 12. Jacky Morel (25 ans, 1,98 m) ; 13. Jo McClark (35 ans, 2 m) ; 14. John Beugnot (2,01 m, 29 ans) ; 15. Adrien Munoz (21 ans, 2,05 m). Coach : Thomas Mezure.
Francis Laporte