Revue de presse du 23 septembre !

Limoges - Luçon : 67-69

Dès les premières minutes la jeunesse Iimougeaude montre qu’elle n’a pas usurpé sa place en N2. Si les Vendéens se mettent immédiatement en action (2-6,3’), le CSP ne les laisse pas filer, Dadie se chargeant d’enchaîner les points dessous. Les deux équipes se livrent un duel au couteau dans ce premier quart. Au physique de Luçon, Limoges répond par ses cannes et passe même en tête suite à une pénétration de Mondjongo (12-10, l’). Seul un trois points de Soufou en fin de période empêche le CSP de remporter son premier quart-temps en N2 (14-15). Agressif en défense, le CSP se projette vite vers l’avant et s’offre 4 points d’avance sur un 3 points de Delmond (23-19, 13’). Mais un joueur va tout changer, illustrant au passage la tendresse des meneurs du CSP. À Liévin (N1) la saison passée, Dacourt signe 10 points de suite avec une facilité déconcertante (28-37, 20’).

De retour sur le parquet, d’un contre énorme, puis d’un dunk, Négrobar galvanise les siens. Mais cela n’émeut guère Luçon (36-45, 2T). Il faut un tir primé de Delmond pour relancer le CSP. Derrière, Labarde, puis Diarra permettent aux Limougeauds de revenir à 2 petits points (43-45). Mais une antisportive sévère récoltée par Labarde va coûter cher. Borval « enquille » ses deux lancers et derrière Bocquier marque d’un tir longue distance au buzzer (4q-50, 30’).

Le coup rude n’assomme pas les Limougeauds. Sans s’affoler, porté par un très bon Delmond et une envie débordante, les protégés de Sacha Biasse recollent encore une fois avant de prendre l’avantage sur un lay-up de Dadie à 1’10 de la fin (60-59). Luçon n’abdique pas, Dadie oublie un lancer sur la ligne et les deux équipes filent en prolongation. Le CSP vient de laisser passer sa chance. Plus expérimentés, les Vendéens gèrent mieux les dernières minutes. Le CSP gaspille deux munitions et doit s’incliner au bout du suspense.’ La tête haute.

LIMOGES - LUÇON :’67-69 (15-14,22-14, 13-15, 11-18,8-6). Arbitres : MM. Quinsat et Maniei.

LIMOGES : Cadot, Khaled, Couégnas, Martinez 2, Labarde 3, Dadie 15, Mondjongo 13, Delmond 14, Diarra 6, Négrobar 14.

LUÇON : Bocquier 6, Dacourt 14, El Khdar 3, Vatin, Kossangue 11, Grimaud 2, Retkus 12, Borval 10, Soufou 11.

La maladresse punit le Pays des Olonnes

N2M. Pays des Olonnes - ASPTT Garonne : 72-81. Maladroits, .Ies Vendéens manquent leur entrée en piste sur le parquet.

Ils auront beaucoup tenté. Mais pour ne pas avoir su ajuster la mire sur leurs shoots longue distance, les Vendéens se sont compliqués la tâche, hier soir dans une salle Beauséjour bien garnie. Le rebond s’est aussi avéré moribond. Au point de ramasser une première défaite de la saison (72-81), pour l’ouverture du championnat, face à Meilhan-sur-Garonne.

Le fringant Lot-et-Garonnais Rémi Menville montre ses capacités d’entrée, avec 8 points (5-10, 4’). Sébastien Blanchot démarre son festival, avec 7 points après 8 minutes (11-19) .. Un premier écart est fait. Mise en route diffiéile pour le POB. Stipanovic, de retour de blessure après sa rupture des ligaments croisés en février, se cherche encore, malgré ses 8 points hier. Sous l’impulsion du meneur inspiré Darrigand, l’ASPTT Garonne prend ses aises (25-39, 18’), pour pousser le curseur jusqu’à +19 (39-58, 23’). Kévin Mourier sonne le réveil des Olonnes, Beauséjour s’éveille enfin, Perrocheau met son grain de sel pour faire monter l’adrénaline (58-63, 32’). Réactif, Menville décoche dans la foulée un tir primé. Ça calme ! Le POB a laissé passer sa chance.

La défaite est logique, nous avons toujours été derrière. Félicitations à Garonne, qui a bien joué », résumé Sébastien Cartier, coach des Maritimes.

PAYS DES OLONNES - ASPTT GARONNE : 72-81 (14-21, 18-20,20-22,20-18).

PAYS DES OLONNES : Tribodet 2 points, Stipanovic 8, Mourier E. 9, Perrocheau 2, Bole 3, Mourier K. 5, Boutry B. 17, Boutry M. 7, Boulin 4, Radojevic 15.

AS PTT GARONNE : Dogoum, Darrigand, Steiner, Menville, Perrin, Blanchot, Diouf, Bakowski, Boulefaa, M’Baye, Caillé.

Dax - Pornic : 91-78

Bien que privé de Lescleve et Montout (blessés) et de leur coach Yves Ehret, suspendu, Pornic rentre pourtant dans le vif du sujet sans round d’observation, porté à bout de bras par le géant Lituanien (2,12m) Joneliunas (11 pts en 5 minutes), que l’UDG, souffrant d’un déficit de taille flagrant, ne parvient pas à stopper (11-9). Sa sortie ne change pas le rendement des visiteurs. Côté udégiste, l’adresse à 3 points est la seule planche de salut, laquelle compensant de trop nombreux oublis défensifs qui coûtent cher. Le premier quart-temps, parti sur des bases NBA, voit pourtant les Landais reprendre un court avantage sur un primé (le 58 de l’équipe) de Bucau, mais Vachin, enrhume une nouvelle fois la défense statique et peu mordante de leurs hôtes, pour recoller à la première bouée (27-27). Un nouvel élan anime l’UDG dès la reprise. Plus appliqués et plus pressants en défense, les partenaires d’Obouh-Fegué, chapardent quelques précieux ballons pour prendre 5 longueurs d’avance. Un écart qui se stabilise malgré les efforts conjugués de la paire Vachin-Joneliunas, jusqu’à ce qu’en face, Moncade, qui tout en multipliant les offrandes (8 passes décisives prenne feu derrière l’arc. À 5/7 dans l’exercice ; l’ex-meneur palois met au supplice des Bretons qui, faute de rotations suffisantes, vont craquer juste avant la pause (55-40). Pornic va prendre un nouvel éclat au changement de côté, la verticalité de Diagne, lancé comme une fusée par Daudignon et Moncade, assurant le spectacle et alimentant le score. Le quart de finaliste des play-offs 2012 est lancé. Et quand un primé de Kodjo met fin à 5 minutes de disette offensive ; Pornic accuse un retard de 25 pts (68-43), que les partenaires de Joneliunas (seulement 5 points dans ce partiel), qui redoublent d’agressivité, grignotent à peine (77-553). Les Reds n’abdiquent cependant pas. Profitant des fautes d’inattention des Landais, qui tombent dans la facilité, Pornic, toujours grâce à son lituanien aux mains d’or (12 pts dans cet acte) parvient à stabiliser l’écart à 15 points, avant de s’offre un baroud d’honneur dans le money-time, qui ne climatisera cependant pas la forteresse landaise, inexpugnable la saison dernière et qui entend bien le rester lors de cet exercice.

DAX - PORNIC : 91-78 Spectateurs : 500. Arbitres : MM. Lesquibes et Huet.

DAX : Moncade 22, Koffi 7, Diagne 18, Mansanné12, Crabos 8, Indaburu, Obouh-Fegué 11, Scroffernecher 4, Bucau 9, Gely DNP, Daudignon.

PORNIC : Bonifait, Laout 9, Brement 6, Blondet 9, A Vachin 10, Kodjo-Sitchi 5, .J Vachin 10, Joneliunas 34.

Dax – Pornic par Lou Tash !

Ce samedi, dans un salle gamardaise relativement bien remplie, l’UDG a remporté sa première victoire de la saison, relativement sereinement face à une formation de PORNIC évoluant avec 7 éléments, une donnée pouvant expliquer que après un bon début, les visiteurs aient cédé peu à peu du terrain devant une formation, qui elle, a pu tourner avec un effectif un peu plus conséquent. Mais pendant 12 à 13 minutes donc, les sud bretons ont joué d’égal à égal avec en particulier un joueur qui a tapé dans l’oeil de beaucoup de monde : Joneliunas. D’entrée le pivot balte donnait le ton (11 points inscrits sur les 27 de sa formation après 10 minutes). L’UDG restait dans le match aidé par une insolente réussite dans les tirs primés et celui ci lui permettait de coller aux basques de son adversaire après 10 premières minutes échevelées (27-27). L’UDG continuait a être percutant en attaque toujours porté par une adresse "diabolique" derrière l’arc (11 sur 19 après 20 minutes dont un 5 sur 7 pour Fred Moncade) sans oublier la présence de Obouh-Fégué lui aussi percutant prés du cercle. Les locaux faisaient un premier break sur une défense de zone commandée par Lanave. Bien vite, les intérieurs visiteurs ne voyaient plus trop le ballon, et les shooteurs ne se procuraient que de maigres munitions. 15 points d’avance à la mi-temps, cela sentait bon pour l’UDG. Seule ombre au tableau, la blessure de Lolo Indaburu (adducteurs ??) qui, sur une séquence défensive sur notre ami Ced (auprès de qui je m’excuse de ne pas être aller le saluer après le match mais j’étais pris par le temps, un délicieux repas m’attendant à quelques Kms de là) a été contraint de quitter ses partenaires.

Les locaux repartaient de plus belle en seconde mi-temps avec un Diagne aérien bien servi par Moncade, Crabos etc.... L’écart montera jusqu’à +26 avant une réaction des hommes de Ehret. Preuve que au moindre relâchement, Pornic était largement dans les clous et que l’UDG avait eu raison de s’employer sans compter durant 30 minutes. Joneliunas en profitera pour montrer l’étendue de son talent (34 points au final). Le jour ou Pornic aura tout son monde, il va falloir se les coltiner car c’est grand, adroit, rapide, peut-être l’équipe surprise de la saison ???

UDG bat PORNIC 91 à 78 (27-27,28-13,22-16,14-22)

UDG : Moncade 22, Koffi 7,Diagne 18, Mansanné 12, Crabos 8, Indaburu -, Obouh-Fégué 11, Scroffernecher 4, Bucau 9, Daudignon -. PORNIC : Laout 9, Brément 6,Blondet 9, Vachin Anthony 5, Kodjo 5, Vachin Jérôme 10, Joneliunas 34 (Bonifait n’a pas joué).

Nationale II : Les Montois ouvrent leur saison en mode sol y sombra.

Lieu : Beaupuy. Arbitres : Brèthes et Bourette. Salle comble.

Scores par quarts temps : 16 à 10 ; 22 à 14 ; 13 à 27 ; 24 à 7.

BBM : 19 fautes, 1 joueur sorti : Dos Santos à la 32è. 17 lancers sur 33. Pavlavicius 21 ( 1 à 3 pts ) ; Doumbia 15 ( 4 à 3 pts ) ; Bruzac 8 ; Mauline 8 ; Tisba 7 ; Pehoua Tara N’goyi 6 ( 2 à 3 pts ) ; Pinasseau 5 ; Dos Santos 3.

STADE MONTOIS : 28 fautes, 2 joueurs sortis : Tajan à la 33è et Barrouillet à la 37è. 15 lancers sur 19.

Barrouillet 15 ; Diassé 11 ; Ganmavo 9 ; Dossarps 8 ; Tajan 6 ; Dabadie 5 ( 1 à 3 pts ) ; Valverde 4 ; Joie - ; Ruiz - ; Ruop - .

Au lendemain de la confirmation de la légalisation de la corrida par le Conseil Constitutionnel, le toro Montois a fait son entrée plein d’espoirs dans l’arène de Beaupuy. Il fut accueilli à la cape par un torero prudent, voire inquiet de débuter la saison à domicile. Du coup, le premier quart temps ressembla à un "round d’observation"ponctué par de nombreuses maladresses et approximations. Pour autant, ce furent les locaux qui creusèrent un premier écart par une bonne série de Pinasseau ( 16 à 10 à la 10è ). Les Montois étaient étrangement passifs, laissant la bagatelle de 10 rebonds offensifs à leurs hôtes pour autant de secondes voire de troisièmes chances. Seul Barrouillet surnageait malgré une première rotation manquée et la pause fut atteinte sur le score édifiant de 38 à 24. Le coup de gueule donné au vestiaire aura réveillé le toro Montois comme une série de banderilles. Emmenée par Joann Joie en fer de lance, la défense des jaune et noir se fait enfin intraitable et le match bascule. Le public se tait en assistant enfin au premier ( hélas ce fut le seul sur plus de 20 tentatives ) triple des visiteurs qui refirent plus de la moitié de leur retard en moins de cinq minutes. La cuadrilla Marmandaise perdait ses moyens face à la furia du toro Landais au point que Diassé égalisa d’un dunk rageur à la fin du troisième acte ( 51 partout à la 30è ). Tout restait donc à faire et le bras de fer entre les deux formations commença. Le diable de Doubia trouva une nouvelle fois la cible à distance pour inscrire les trois seuls points des trois dernières minutes du dernier acte.

L’intensité défensive était montée d’un cran aux deux côtés du terrain et gênait toute offensive. Le "planchot" évolua enfin un peu mais les Montois restaient à portée de fusil à cinq minutes du terme. C’est le moment que choisit le géant Pavlavicius pour déclencher un triple assassin. Confondant vitesse et précipitation, les visiteurs retombèrent dans leurs errances offensives de la première mi-temps avec une réussite au tir frisant le ridicule. Il n’en fallut pas plus aux Lot et Garonnais pour porter le coup de descabello et finir la rencontre en trombe alors que les visiteurs n’inscrirent que 7 malheureux points au dernier acte.

En conclusion, les Montois n’ont pas fait preuve de constance dans l’effort. Un seul bon quart temps pour trois pâles copies semble prouver qu’ils ne sont pas arrivés prêts à débuter la compétition. Certes, la route est encore longue mais il faudra montrer un tout autre visage samedi pour la venue de Saint Clément les Baleines, l’un des gros bras de la poule.

Toulouges fait fort

Le 23/09/2012 à 06h00 par Arnaud Hingray

Noire. Une vraie bête noire. Effrayante et terrorisante. Telle est l’image que vont définitivement avoir les Brissacois après le troisième revers en autant de duels depuis que les deux formations militent dans le même championnat. Déjà l’an passé, les Toulougiens n’avaient laissé que des miettes aux joueurs d’Anjou.

Hier, pour l’ouverture de la saison, l’USAT a confirmé l’adage "jamais deux sans trois". L’histoire ne dit pas si les gars de la Cèbe se sont arrêtés engloutir un petit verre des "Coteaux de l’Aubance", à la foire aux vins toute proche, pour fêter ce premier succès. Une victoire bâtie pierre par pierre tout le long d’un match où la densité défensive des Catalans aura fait la différence. Avec en figure de proue Ekani et Fitzgérald, les deux recrues, conquérants et dissuasifs sous les panneaux.

Après un premier quart-temps d’observation (15-19), Cintract et les siens gonflent les muscles et prennent les devants (27-18) dans le sillage de Williams, Da Silva, Ekani et Fitzgerald. Pourtant privés de Barcello et Fizet, les Toulougiens ne relâchent pas l’étreinte, maintenant les locaux en respect dans le troisième quarts-temps (24-24). Revenu à hauteur à la 35e minutes, Brissac passe même la tête d’un petit point.

C’est le moment que choisissent les Roussillonnais pour passer la surmultipliée et finalement lever les bras vers le ciel.

Samedi prochain, dans sa salle, face à Olonne, un rival chez qui ils avaient également ouvert en fanfare le précédent championnat, il s’agira de confirmer. "Ce succès fait du bien, c’est sûr, analysait Laurent Kleefstra, au sortir de la douche hier soir. Mais on ne s’enflamme pas pour autant. La route est longue"

La Montagne.fr

Après sa défaite en Ré (85-70)

Battu lourdement sur l’île de Ré par une USV Ré Basket ambitieuse, le Stade Clermontois se doit de rebondir dès samedi soir, salle Fleury, où il accueillera l’entente, Tarbes-Lourdes.

Daniel Perrin et Thomas Mezure n’avaient peut-être pas envisagé une victoire chez les Rétais, solides pensionnaires de NM2 (cinquièmes la saison dernière) et qui espèrent mieux lors de l’exercice qui débute, mais sans doute n’avaient-ils pas pensé à une défaite aussi lourde. Quinze points de débours, cela fait beaucoup, même si l’étiquette d’ex-NM1 que portent les Stadistes n’est qu’un trompe-l’oeil, l’équipe n’ayant que peu à voir avec celle de la saison 2011-2012. Samedi sur l’île de Ré, les Clermontois ont tenu le choc et sont longtemps restés dans des normes parfaitement compatibles avec leurs ambitions du moment.

Pas de fixation

Un « trou d’air » peu avant la mi-temps, mais surtout les malheurs de Jo Mc Clark ont, ensuite, permis aux Rétais de creuser l’écart lors de la dernière période. « Sans Jo, expliquait Thomas Mezure après la rencontre, nous nous sommes retrouvés sans point de fixation et nous avons été contraints de beaucoup défendre en zone, ce qui a permis aux shooteurs rétais de faire la différence. » « Big man Jo » ramené sur le banc en fin de troisième quart-temps et contraint d’y rester dès le début de la dernière manche, c’était en effet beaucoup pour un Stade Clermontois, par ailleurs privé de John Beugnot et Maxime Muratore. L’occasion lui sera donnée de rebondir, dès samedi où il recevra l’entente Tarbes-Lourdes qu’il devra prendre en considération au vu de son large succès sur Rodez (71-55).

Pierre Bourduge

La Dépêche Publié le 24/09/2012 03:49

L’UTLPB commence très fort

Basket-ball. Nationale 2. L’union Tarbes-lourdes Pyrénées bat Rodez en ouverture (71-55).

UTLPB 71-Rodez 55

À Tarbes, Quai de l’Adour.

Arbitres : Benoît Chalus, Nicolas Lasserre. MT : 32-24.QT : 18-11, 14-13, 31-17, 18-12.

Pour l’UTLPB : 30 tirs réussis sur 66 dont 5 sur 12 à 3 pts ; 6 lancers francs sur 14 ; 24 fautes personnelles : 2 joueurs éliminés : Bosc (8e), Gîaîmo (39e).

Les points : Daube (8), Ragauskas (cap., 21), Perrotte (7), Gîaîmo (6), Freeman (4), Latapy (5), Boudjeddou (4), Ciprian (7), Bosc (9), Mauvoisin. Coach : Alex Casimiri, assisté de Fred Bernès.

Pour Rodez : 16 tirs réussis sur 42 dont 3 à 3 pts ; 20 lancers francs sur 29 ; 22 fautes personnelles.

Les points : Sagadin (16), Cazalon (11), Doumbia (2), Obadina (cap., 5), Casseus (4), Cardenas (1), Maries (2), Balue (6), Darde (4), Daures (4). Entraîneur : Éric Occansey.

L’UTLPB a commencé de main de maître son championnat de N2. Les dix joueurs ont réussi leur rentrée, faisant preuve d’ abnégation, de solidarité et de rage de vaincre durant 40 minutes.

Car, en face, malgré la déception et la colère de coach Occansey envers ses joueurs, il y avait du costaud. Et quelle défense ! 24 points seulement concédés en première mi-temps par les boys de Casimiri. Une entame menée tambour battant par le cinq majeur, chacun marquant son panier… Tous sauf un, incroyable ! Ragauska n’a pas ouvert son compteur durant le premier quart-temps. 10-2 à la 5e, c’était bien parti. En face, devant ce rideau de fer unioniste dressé devant la raquette, on maintenait tant bien que mal le score avec 6 lancers francs…

Un groupe au diapason

Le deuxième quart allait être plus équilibré. Les Ruthénois profitent de quelques rares erreurs locales, mais à la 14e, la mire étant réglée, le premier missile de Ragauskas faisait mouche, Ciprian l’imitera un peu plus tard, portant le score à 30-20 (19e).

Cazalon et Daures réduisant l’écart avant la pause atteinte sur un petit 32-24, ce qui met en exergue les défenses. Notons que l’UTLPB n’a inscrit, jusqu’alors, aucun lancer, que des paniers…

À la reprise, les visiteurs résisteront durant cinq minutes (43-37, 25e), mais la classe du capitaine unioniste allait parler et comme tous les autres, Bosc, Latapy, Ciprian, Daube dans ce 3e quart était au diapason, l’UTLPB infligeait un cinglant 14-0 à Rodez et nous voilà à 57-37 (29e). Sagadin, avec détermination, stoppait l’hémorragie ruthénoise. Dans le dernier acte, l’écart favorable des locaux tournait aux alentours de la vingtaine de points, Perrotte, Gîaîmo, limitaient la petite remontée de Rodez sur le tard, 71-55.

Les dix joueurs et les coachs au centre du parquet pouvaient recevoir l’ovation du Quai, ils nous promettent du beau spectacle à Tarbes et à Lourdes d’autant que la concurrence est de qualité.

Christian Merriot Publié le 24/09/2012 03:47

Déjà solide la bande à Delhorbe

Nationale 2 (M). 1re journée. Poule B.

Appliquant à la lettre les consignes, les « jaune » rentrent bien dans le match. Les « blanc » sont à la traîne et Menville fait déjà parler la poudre. Les Gabistes se régalent et obligent Cartier à prendre rapidement un temps mort pour remettre ses hommes dans le droit chemin (14-21, 10e). Dans le 2e acte, c’est autour de Dogoum de s’illustrer à l’aile et à l’intérieur. Seuls Boutry et Radojevic arrivent à trouver le chemin des filets. La mi-temps intervient sur le score de 41 à 32 en faveur des riverains du Tertre. Les visiteurs s’appuieront sur une défense de fer et sur leurs tours de contrôle Boulefaa et M’Baye pour libérer des espaces pour les ailiers qui ne se privent pas de faire trembler le filet. On sent l’équipe de Delhorbe sûre de sa force, que rien ne peut contrecarrer.

Réagir à cet article - Levas - 23 septembre 2012