Valence rate le hold up !

10 10 09

Valence Comdon – LBC

Au quatrième match, rien de bien définitif dans la poule B. On a l’impression que tout le monde peut battre tout le monde. Seuls, pour le moment, Toulouse et valence semblent plus fragiles à domicile alors qu’Oloron parait s’améliorer après sa défaite plus qu’honorable à Mont de Marsan le week end dernier. Pour se maintenir dans la première moitié de tableau, être intransigeant à domicile sera « la » règle, mais il faudra également, quelques victoires à l’extérieur. Luçon doit commencer ce soir.

Valence a eu quelques difficultés à composer son équipe durant l’intersaison et le manque de cohésion du groupe explique en partie les errements du début de saison. Mais, et il faudra que ses prochains adversaires en tiennent compte, cette période est finie. D’entrée les joueurs de Jérôme SEAILLES prennent la tête et font front face à une équipe de Luçon qui met quelque temps à trouver la bonne carburation (4-8, 2’ ; 10-12, 7’). Mais les visiteurs s’imposent dans la raquette et provoquent de nombreuses fautes. Malgré une réussite décevante aux lancers sur l’ensemble du match (11/20) les joueurs de Laurent HAY passent en tête à la fin du quart temps (18-14, 10’).

Les luçonnais haussent le ton en défense et malgré une réussite générale un peu faible creusent peu à peu un écart d’une dizaine de points (28-18, 18’) qui montera jusqu’à 13 à la fin du quart temps (35-22, 20’). Les efforts de DIARRA et LASSERRE ne suffisent pas et comme ZEKOVIC, le robuste intérieur, est bien muselé à ce moment de la partie, les locaux ne trouvent pas de solution au jeu collectif bien organisé de leurs adversaires.

A la reprise, les luçonnais connaissent une période remarquable au point de vue adresse. Pas de ballons gaspillés avec un 9/14 aux tirs dont un 2/2 à trois points ce qui fera de ce quart temps le plus productif pour les partenaires de Jean-Philippe KOFFI bien présent et dont l’interruption a été plus brève que prévue. Mais, de leur côté les joueurs de Valence sont revenus avec encore plus de motivation si c’est possible et portés par leur leaders, DIARRA et LASSERRE, auteur d’un sans faute (8 pts à 100%) font encore mieux et remportent le quart temps 24 à 21 pour se rapprocher à 10 points au buzzer (56-46, 30’).

Dix points c’est encore une belle marge, mais il semble que les partenaires de David BARTHELEMY n’arriveront pas à sortir de ce cercle infernal qui les voit perdre peu à peu leurs moyens dans le quatrième quart temps. Les partenaires de LASSERRE (intenable dans ce quart temps) resserrent leur défense, l’écart fond régulièrement (58-51, 33’ ; 60-55, 36’) et ils voient leurs efforts récompensés par une égalisation à 1mn 30 de la fin (60-60). A une minute les luçonnais ont repris 4 points (64-60), mais dans la foulée 2 points de ZEKOVIC maintiennent le suspense. Luçon rate son tir et à 6 secondes du final LASSERRE à la balle de match. Dans une position invraisemblable, son ballon monte et retombe dans l’arceau : Un point d’avance ! Il reste 3 dixièmes de seconde à jouer, Laurent HAY demande un temps mort. Mais dans une cohue incroyable avec tous les joueurs sur le terrain et même quelques spectateurs enthousiastes, Valence considère le match gagné. Ce n’est pas l’avis des arbitres qui infligent une faute technique pour envahissement du terrain au banc de Valence. Coup de massue dans le public et dans les rangs de Valence. Imperturbable, David BARTHELEMY, réussit ses lancers et c’est la consternation dans les arènes. Luçon revient de loin et gagne le match 67 à 65.

Final qui laisse un goût curieux. Luçon méritait gagner pour avoir mener tout le match, mais Valence avait aussi fait ce qu’il fallait pour revenir. Luçon aurait du plier ce match plus tôt et s’épargner ce final épique. A six secondes et avec une seule faute au compteur, la consigne était de faire faute systématiquement au bout de 1 ou 2 secondes et d’emmener ainsi le match à sa fin. Fatigue, manque de lucidité ? La consigne du coach ne sera pas respectée. Il va falloir apprendre à terminer les matches.

Réagir à cet article - Levas - 11 octobre 2009